EmilieBourdet: Je recherche le nom des graminées poussant autour de chez Jordan.izz: J’espère qu'il ne va pas geler sur place ! Très belle Jordan: Lézard Très beau ce dernier
assoiffésde sang : « Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines. De Palos, de Moguer, routiers et capitaines. Partaient ivres d’un rêve héroïque et brutal » Le faucon est dressé pour la chasse. Encapuchonné par le Veneur, il vit alors dans
Lesconquérants Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal. Ils allaient conquérir le fabuleux métal Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines
Quandil y’a le souci de réaliser un dessin Tout devient facile pour arriver à nos fins Malgré les obstacles qui s’opposent En dépit des difficultés des qui s’interposent Les études sont avant tout Notre unique et seul atout Ils représentent la lumière de notre existence L’étoile brillante de notre jouissance Comme un vol du gerfaut hors du charnier natal Nous partons ivres d
Commeun vol de gerfaut hors du charnier natal, Fatigués d'écumer les rives Lorientales Antoine Fabien Guillaume Pascal et Gwenc'hlan Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal. Ils allaient ' equipés d'un fabuleux bateau Que Saipem mûrit dans ses ofshores lointaines, Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Bhh2V. Boris le résilient 31 Janvier 2021 L’homme à la douce voix après la pub envahisseuse Boris le résilient J ’aurais aimé parler comme Boris Cyrulnik D’une voix apaisée aux vertus magnétiques Qui annihile toute forme d’agressivité Chez ses contradicteurs, même les plus remontés. Hélas,... Lire la suite L'académicien oublié 28 Janvier 2021 Poème inspiré par un bel esprit Après cette pub non désirée L’académicien oublié "L’ennui naquit un jour de l’uniformité" Nous devons ce constat à Houdar de la Motte Dont l’œuvre, quoique honorable, fut rarement citée A part cet aphorisme, lumineux... Lire la suite CHASSER LE NATUREL 25 Janvier 2021 L’humanité est-elle collectivement condamnée a ne pouvoir s’émanciper des individualismes qui l’opprime ???? Après cette inévitable et envahissante pub Cacher le naturel… Nous sommes une espèce brutale et égocentrique Qui à l’origine était nue et... Lire la suite La course à l'échalote 23 Janvier 2021 A propos de PFIZER. Après l’exécrable intrusion de la pub La course à l’échalote Cette épreuve concernait quelques laboratoires Et l’un des candidats avait une folle envie De remporter cette faramineuse victoire Dans le souci, pensions nous, de sauver... Lire la suite LES HUMAINS MALADES DE LA COVID 20 Janvier 2021 Inspiré d’une fable Après l’intrusion de la pub Les humains malades de la Covid Un virus agressif à vocation de tueur Dont l’apparition en Chine reste un mystère Se répandit lentement sur toute la terre Provoquant chez les hommes d’insidieuses frayeurs.... Lire la suite Le mirage sanguinaire 14 Janvier 2021 Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal… Après l'intrusion de la pub sur laquelle il ne faut pas cliquer Le mirage sanguinaire Dès qu’ils eurent appris que la Terre était ronde, Que la ligne d’horizon ne cachait pas d’abîme, Qu’au-delà existait,... Lire la suite LE BATEAU TROMPEUR 9 Janvier 2021 Voici le récit en vers d’une heureuse confusion Après cette maudite pub Le bateau trompeur Balloté par le léger clapotis de l’eau Je m’ennuyais, amarré à un quai sinistre Entre deux gros chalutiers rayés des registres Qui rouillaient dans ce bassin... Lire la suite LA DOUCEUR DE VIEILLIR 5 Janvier 2021 Ma pensée du jour Après cette pub intrusive La douceur de vieillir Je comprends mieux pourquoi on acquiert la sagesse Au bout d’un long chemin semé de tentations D’ambitions, de jalousies ou de frustrations Qui s’apaisent à mesure qu’on entre dans la... Lire la suite Un retour ébloui 2 Janvier 2021 Etranges rémanences . Après cette intempestive pub à ignorer Un retour ébloui. A Antibes des étourneaux viennent passer la nuit Sur le Micocoulier qu’ils prennent pour un hôtel Le pinson aimerait qu’ils fassent moins de bruit Mais le jour apprécie leurs... Lire la suite
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal. Ils allaient conquérir le fabuleux métal Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines, Et les vents alizés inclinaient leurs antennes Aux bords mystérieux du monde Occidental. Chaque soir, espérant des lendemains épiques, L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ; Ou penchés à l'avant des blanches caravelles, Ils regardaient monter en un ciel ignoré Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles. Evidemment personne n'a reconnu la version "motordu" quelques articles plus bas... c'était donc un poème de Jose Maria de Heredia, passé au mixer. Promis, la prochaine fois, je me base sur un truc plus connu. Faut dire que celui-ci je l'ai étudié en 6e, 5e,3e et 2e... alors à force...
Les Conquérants par José-Maria DE HEREDIA Votre navigateur ne supporte pas le lecteur mp3. par Maninred Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos, de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal. Ils allaient conquérir le fabuleux métal Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines, Et les vents alizés inclinaient leurs antennes Aux bords mystérieux du monde occidental. Chaque soir, espérant des lendemains épiques, L’azur phosphorescent de la mer des Tropiques Enchantait leur sommeil d’un mirage doré ; Ou, penchés à l’avant des blanches caravelles, Ils regardaient monter en un ciel ignoré Du fond de l’Océan des étoiles nouvelles. Poème posté le 01/06/22 par Maninred Poète Interprète
Les consignes de Lilou, ici RAPPEL DES RÈGLES Vous utilisez les lettres du mot mystère pour construire des mots de cinq lettres au moins, que vous introduisez dans un texte de votre choix. » AAEEIUUBDGNR = BAGUENAUDIER – Nom masculin – Un arbrisseau dont les fruits sont brun rougeâtre puis deviennent translucides quand ils sont à maturité. Les anagrammes utilisés genre – grèbe – eider – ébaudir – guindée – dégaine – auburn – égard – bègue – aubergine – Araignée – enragé – bégaie – nigaude – auberge – ânerie – beigne – danger – argué – grande – gabardine – ingéra – dégueu – Égrena – dring – reine – régné – baderne – Bigre – bedaine » Elle s’appelait Sarah Freichi, nous étions en n’était pas une élève très douée, plutôt le genre à rêvasser au fond de la institutrice, Mme Andrée Sansfrapé avait coutume de lui balancer — Alors Sarah Freichi, toujours les pieds dans la mare à rêver au grèbe amoureux de l’eider à lunette ? »Phrase, que nous reprenions régulièrement pour ébaudir la cour de fond, je l’aimais bien cette Sarah Freichi, guindée, mais à la drôle de dégaine avec sa chevelure auburn. Les vacheries à son égard lui étaient réservées. Elle le savait et n’hésitait pas à venir solliciter notre secours, nous étions deux ou trois à avoir pitié, lorsque les autres classes se foutaient d’ était gentille mais dotée d’un handicap… Sarah était bègue ! Un bégaiement qui, au bout de quelques minutes, devenait franchement insupportable. Quand elle passait au tableau, elle devenait, couleur aubergine. L’Araignée et l’Hirondelle de notre Jean de La Fontaine devenait un véritable calvaire. Ça durait des plombes, on n’en voyait plus la fin, de quoi devenir enragé. Ce bégaiement ne semblait pourtant pas lui donner de complexes. Si Mme Andrée Sansfrapé posait une question, elle n’hésitait pas à lever le doigt quand elle connaissait la réponse.— Qui a mené la révolte des Gaulois contre Jules César ? »— M’dame, m’dame… » Hurlaient les élèves pour empêcher Sarah de prendre la parole.— Oui, Sarah… »— Ver… ver… ver… »— Merci, Sarah. »Nous avions encore du pain sur la planche, la classe voulant tout de même l’ jour, l’un d’entre nous eut une idée que chacun trouva Freichi bégaie parce qu’elle est stressée. Il fallait donc la calmer. Son stress disparaissant, il n’aura plus de crainte de passer au tableau. L’un de nous proposa du Synthol — Ma mère dit que c’est bon pour tout. »— Quelle nigaude tu fais, toi ! Cela ne se boit pas et il y a de l’alcool là-dedans. Elle va être complètement bourrée et là, nous ne serons pas sortis de l’auberge ! Tu n’as pas d’autre ânerie à proposer ? Tu mériterais une beigne ! »— Y a la fleur d’oranger …. Ma grand-mère en file à mon petit frère pour le calmer. » Dit une autre de nos camarades.— Ah ouais, pourquoi pas, je peux en apporter, il y en a dans le buffet de mes parents. »Nous fîmes part de notre projet à Sarah qui trouva l’idée géniale, et sans danger. Nous avions bien argué le sujet ! Pourquoi n’y avions-nous pas pensé plus tôt ? Ça tombait bien, le surlendemain, il y avait première strophe des Conquérants de José-Maria de Hérédia Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,Fatigués de porter leurs misères hautaines,De Palos de Moguer, routiers et capitainesPartaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal. » Celui qui s’était proposé apporta le breuvage Quelle dose fallait-il donner à Sarah ?Après discussion, il fut décidé que le petit frère ayant droit à une demi cuillère à café, Sarah, beaucoup plus grande, pouvait bien avaler trois cuillères à soupe sans profitâmes de la récré qui précédait la récitation, pour doper notre camarade vêtue de son éternelle gabardine en simili cuir.— Bois ! » lui intima le fournisseur de la potion. Et elle ingéra les trois cuillères à soupe les avoir avalés, elle articula — C’est, c’est, dé, dé, dégueu… ». Égrena-t-elle ! Le moins que l’on puisse dire c’est que ça n’était pas une réussite immédiate.— Mon petit frère ne se calme pas tout de suite non plus. »— Il faut p’têtre attendre que ça fasse effet. »La maîtresse sonna la fin de la récré, dring, dring, et nous rentrâmes en classe comme si nous nous rendions au spectacle. Tout le monde guettait les réactions de Sarah, qui restait stoïque, persuadée que sa guérison était ne l’appela pas tout de suite au tableau, la fleur d’oranger avait le temps de faire son effet. Ouf !Les trois premiers débitèrent leur strophe comme des mitraillettes, pressés de voir le résultat de l’ ce fut le tour de monta sur l’estrade, telle une reine, qui y avait toujours régné. Tout le monde retint son Andrée Sansfrapé lui lança un — Vas-y Sarah, on t’écoute ! » … Presque fataliste….— Comme un vol de gerfauts… »Elle n’était jamais allée aussi loin d’un seul trait.— … hors du ch… ch… »Une vingtaine de paires d’yeux s’écarquillèrent… La stupeur se lisait sur les visages. On avait envie de hurler — Allez, vas-y Sarah Freichi ! »— … hors du charnier natal… »Ouf ! C’était reparti.— Fa… fa… fa… »Et Sarah s’ classe se leva comme un seul vieille baderne de Mme Sansfrapé hocha la tête, résignée. Le silence s’installa. Bigre ! Sarah Freichi ronflait tout son sou, la bedaine repue. Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique une petite préférence pour la musique celte, des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés © Afficher tous les articles par ZAZA-RAMBETTE
Pour une astrocritique Dans cette divagation presque toute personnelle » - issue de ses récents cours au Collège de France – William Marx s’intéresse à la généalogie d’une image celle des étoiles nouvelles. À partir des Conquérants », sonnet issu des Trophées de José Maria de Heredia, premier à évoquer cette image promise à avenir certain – entre autres, Le Temps retrouvé proustien – il déroule le fil d’une histoire qui s’étend de Virgile à Tintin. Histoire, ou plutôt, probahistoire – pour reprendre le néologisme qu’il utilise à propos de la probabibliothèque – puisqu’il s’agit ici de tisser des liens incertains et multiples entre les différentes incarnations poétiques des étoiles nouvelles. Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,Fatigués de porter leurs misères hautaines,De Palos, de Moguer, routiers et capitainesPartaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal. Ils allaient conquérir le fabuleux métalQue Cipango mûrit dans ses mines lointaines,Et les vents alizés inclinaient leurs antennesAux bords mystérieux du monde occidental. Chaque soir, espérant des lendemains épiques,L’azur phosphorescent de la mer des TropiquesEnchantait leur sommeil d’un mirage doré ; Ou, penchés à l’avant des blanches caravelles,Ils regardaient monter en un ciel ignoréDu fond de l’Océan des étoiles nouvelles. Jose Maria de Heredia, “Les conquérants”, Les trophées 1893, Paris, Gallimard, 1981. La navigation constellaire à laquelle nous convie William Marx débute donc à partir du sonnet de Heredia ses étoiles nouvelles sont aussi bien le signe du franchissement d’un nouvel hémisphère que la critique, discrète, du projet de conquête guerrier des Européens en route vers les Amériques. À partir de lui, les références et analyses s’enchaînent de Heredia nous repartons vers Virgile qui déplore dans ses Géorgiques, la folie errante, presque impie, de ceux qui convoient l’autre soleil des autres parties. Et d’une île à une autre, nous voilà chez Tintin et chez Georges Lucas où la découverte d’une étoile nouvelle symbolise toujours le début d’une nouvelle aventure. À ces étoiles nouvelles et aventureuses, répondent les étoiles perdues et la perte de repères qu’elles impliquent pour un Marco Polo qui, vers Sumatra, perd son étoile Polaire ; et aux étoiles perdues, les étoiles retrouvées, comme celle qui naquit de la découverte, par Keats, d’une nouvelle traduction de L’Odyssée. Étoiles nouvelles, perdues, retrouvées – critique de l’esprit conquérant, éloge autant que critique de l’aventure – selon que l’on soit Tintin ou Virgile – et enfin emblème du plaisir littéraire – élargissement du ciel de lecture – l’image de l’étoile nouvelle symbolise la mouvance de l’image poétique qui, à elle seule, donne vie au Rien à partir duquel s’invente le monde. C’est avec l’étoile de Mallarmé que William Marx semble renverser le rapport de l’étoile et de l’image ce n’est pas l’étoile qui peut se targuer d’être neuve mais la poésie qui vise à l’étoile » par ses images nouvelles. Rien, cette écume, vierge versÀ ne désigner que la coupe ;Telle loin se noie une troupeDe sirènes mainte à l’envers. Nous naviguons, ô mes diversAmis, moi déjà sur la poupeVous l’avant fastueux qui coupeLe flot de foudres et d’hivers ; Une ivresse belle m’engageSans craindre même son tangageDe porter debout ce salut Solitude, récif, étoileÀ n’importe ce qui valutLe blanc souci de notre toile. Stéphane Mallarmé, “Salut”, Poésies 1899, Paris, Gallimard, 1992. À partir de cette généalogie, William Marx trace, en filigranes, le portrait, toujours en train de se faire, de l’image littéraire. Loin de n’être qu’une étoile figée – fixée à jamais dans le ciel d’une idée – l’image est ici envisagée dans toute sa vitalité une image n’est que le support d’un sens en perpétuelle mutation, moins contrainte et clôture que puissance de liberté ». Si changent les ciels au-delà des navires des grands voyageurs alors il est tout naturel que change le sens d’une image, tout aussi réversible que la vue d’une étoile. Car l’image poétique – comme l’étoile nouvelle – est cette force qui entraîne une réversibilité des mondes ». C’est dans cette réversibilité qu’apparaît l’enjeu de l’astrocritique à laquelle convie Des étoiles nouvelles se représenter le ciel et le monde tel qu’on pourrait le voir depuis l’autre hémisphère et, partant, accepter la polysémie d’une image comme du ciel étoilé ; puis, de la réversibilité du ciel et du monde, considérer celle de l’être on est toujours l’autre de quelqu’un, et c’est pourquoi il n’y a ni privilège du même ni privilège de l’autre il n’y a pas plus de honte à être soi qu’il n’y en a à être un étranger, car l’autre est aussi un soi de même que le soi peut être un autre. ». Dans un monde où le sentiment de la transcendance s’est effacé sous l’éclairage blafard des réverbères », sans pour autant prêcher les étoiles comme les dieux, il s’agit peut-être pour l’astrocritique d’en appeler à un nouveau regard capable de tracer des lignes nouvelles entre ce qu’on croit connaître – une image, une étoile – pour que d’elles il puisse naître de nouvelles constellations – ou probabibliothèques.
comme un vol de gerfaut hors du charnier natal