Lecture- Contes du stylo magique Le stylo magique, partie 2 1 Coche la bonne rĂ©ponse. a) Thibault craint : de ne pas savoir rĂ©citer sa poĂ©sie. de ne pas rĂ©ussir son contrĂŽle d’histoire. que l’encre de son stylo s’épuise. b) Autrefois, Thibault : travaillait trĂšs bien et avait des amis. travaillait trĂšs bien mais n’avait pas d’amis. CorrigĂ©de la dissertation questionnaire de lecture le silence de la mer de vercors questionnaire corrigĂ© de niveau 2nde 1ere qui permet de tester la lectu. De violence de dĂ©sespoir mais le silence de la mer prĂ©sente des scĂšnes de la vie quotidienne d un oncle et de sa niĂšce confrontĂ©s Ă  l envahisseur allemand dans le cadre harmonieux d un foyer et c est Ă  peine si l Pourla lecture. Etudier c ertains procĂ©dĂ©s de l’écriture poĂ©tique. (strophes, rimes, types de vers, figures de style) DĂ©couvrir diffĂ©rentes formes de poĂšmes. (rondeaux, sonnets, calligrammes) Faire le lien entre forme et signification. RĂ©aliser une anthologie sur le thĂšme choisi. LeSilence de la mer est une nouvelle du registre dramatique Ă©crite par Vercors. La nouvelle met en scĂšne un vieil homme et sa niĂšce vivant dans une petite maison soudainement rĂ©quisitionnĂ©e par un officier allemand Werner von Ebrennac. Ce dernier parle le français parfaitement et est passionnĂ© par la culture française. DĂ©couvrezles avis des clients Fnac sur Le Silence de la mer - Classiques et Contemporains (Evelyne Amon, Vercors (Bruller Jean)). Retour Ă  la fiche article Avis clients : Le Silence de la mer - Classiques et Contemporains. 5/5 13 avis . Donner un avis Charte de rĂ©daction et de modĂ©ration 0 avis pour la note d'une Ă©toile 1. 0 avis pour la note de 2 Ă©toiles 2. 0 avis pour la 6JXfCzP. PrĂ©sentation de l’auteur Albert Camus L’Étranger est un roman Ă©crit par Albert Camus, paru en 1942. Albert Camus est nĂ© en 1913 en AlgĂ©rie, et mort en 1960 dans un accident de voiture prĂšs de Sens, alors que sa carriĂšre Ă©tait au sommet de sa gloire. Portrait d'Albert Camus. Source Écrivain, essayiste, dramaturge, romancier et philosophe, Albert Camus est Ă©galement connu pour sa carriĂšre de journaliste engagĂ©, mais aussi pour son courage, ayant Ă©tĂ© particuliĂšrement engagĂ© dans la RĂ©sistance française durant la seconde guerre mondiale. Concernant la guerre d’AlgĂ©rie, il a notamment beaucoup militĂ© pour une solution pacifique. En 1957, lui est dĂ©cernĂ© le prix Nobel de littĂ©rature. Une consĂ©cration qui l’émeut sincĂšrement, et le culpabilise en mĂȘme temps car pour lui, c’est son aĂźnĂ© AndrĂ© Malraux qui aurait dĂ» le recevoir. Cela dit, son discours lors de la remise du prix ; une vĂ©ritable condamnation du principe des attentats frappant des civils, est restĂ© trĂšs cĂ©lĂšbre. Il y Ă©voque notamment les injustices que connaĂźt sa terre natale, l’AlgĂ©rie, en pleine guerre d’indĂ©pendance. Or si Albert Camus a Ă©tĂ© Ă©lu pour recevoir ce prix, c’est notamment en raison de son premier roman L’Étranger. Un roman Ă  dimension philosophique, traduit dans 68 langues et aujourd’hui classĂ© comme le troisiĂšme roman francophone le plus dans le monde. Le classement de 1999, Ă©tabli par le quotidien Le Monde, le place mĂȘme Ă  la tĂȘte des 100 meilleurs romans du XXe siĂšcle ! Ce roman prend place dans la tĂ©tralogie que Camus nomme cycle de l’absurde ». Une tĂ©tralogie composĂ©e de l’essai Le Mythe de Sisyphe ainsi que les piĂšces de théùtre Caligula et Le Malentendu. En 2013 l’écrivain Kamel Daoud publia Meursault, contre-enquĂȘte un roman proposant le point de vue du frĂšre de l'Arabe », tuĂ© par Meursault. Un point de vue original, qui vaudra Ă  l’auteur de recevoir pour son Ɠuvre le prix François-Mauriac en 2014 ainsi que le prix des cinq continents de la francophonie, et mĂȘme le prix Goncourt du premier roman en 2015. Comment trouver des cours de français afin de rĂ©viser ? Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !C'est partiPersonnages principaux MeursaultPersonnage principal et narrateur de l’histoire. Il sera condamnĂ© Ă  mort pour son crime. Marie CardonaPetite amie de Meursault. Elle se confrontera Ă  l’indiffĂ©rence de Meursault quand celui-ci lui dit ne pas l’aimer, ni vraiment vouloir se marier. Elle lui Ă©crira une lettre lorsqu’il sera en prison, et tĂ©moignera de leur histoire au tribunal. Raymond SintĂšsVoisin et ami de Meursault. C’est de ses relations que naĂźtra le drame de l’intrigue. MassonAmi de Raymond, il prend part indirectement aux Ă©vĂšnements survenus sur la plage. SalamanoViel homme voisin de Meursault, paniquĂ© lorsque son chien disparaĂźt. L'arabe tuĂ© par MeursaultFrĂšre anonyme de la maitresse de Raymond. Il est tuĂ© par Meursault de cinq coups de feu. L'avocatIl s’applique Ă  faire de belles plaidoiries mais Meursault ne se sent pas vraiment concernĂ© par ses paroles. Le procureurIl rĂ©ussit Ă  convaincre, et donc Ă  faire condamner Meursault Ă  mort. RĂ©sumĂ© de L’Étranger PremiĂšre partie L’annonce du dĂ©cĂšs de la mort de la mĂšre du narrateur La premiĂšre phrase du roman est l'une des plus cĂ©lĂšbres de la littĂ©rature française Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-ĂȘtre hier, je ne sais pas. » Meursault, le narrateur, est un jeune et modeste employĂ© de bureau habitant Alger. Le rĂ©cit commence donc le jour de la mort de sa mĂšre. Au petit matin, il reçoit un tĂ©lĂ©gramme de l'asile de Marengo, situĂ© Ă  quatre-vingt kilomĂštres d'Alger, lui annonçant la nouvelle. Elle y sĂ©journait depuis trois ans. Meursault obtient un congĂ© de quarante-huit heures et va dĂ©jeuner chez CĂ©leste, un restaurant oĂč il a l'habitude d'aller. Vers deux heures de l'aprĂšs-midi, il prend l'autobus. Il fait chaud, Meursault dort pendant presque tout le voyage. L'asile Ă©tant Ă  deux kilomĂštres du village, Meursault termine le trajet Ă  pied. AprĂšs les formalitĂ©s, il a une entrevue avec le directeur de l'asile, qu'il Ă©coute d'une oreille distraite. Ce dernier lui indique que sa mĂšre n'Ă©tait pas malheureuse Ă  l'asile. Il lui annonce Ă©galement que l'enterrement religieux est fixĂ© au lendemain matin. Puis Meursault se rend dans une salle blanchie Ă  la chaux oĂč se trouve entreposĂ© le corps de sa mĂšre mais il refuse de voir le corps. Il a une conversation avec le concierge. Cet homme bavard lui raconte sa vie et lui propose de dĂźner au rĂ©fectoire. Meursault, dĂ©cline l'invitation. Le concierge lui offre alors un cafĂ© au lait que Meursault accepte. La veillĂ©e Puis a lieu la veillĂ©e, interminable les amis de sa mĂšre, tous semblables, y assistent. Ils s'installent autour du cercueil et laissent Ă©chapper des bruits bizarres de leurs bouches Ă©dentĂ©es. Une vieille femme pleure sans cesse. Meursault a la dĂ©sagrĂ©able impression que ces vieillards sont lĂ  pour le juger. Le jour se lĂšve. Meursault admire la beautĂ© de ce nouveau matin. AprĂšs une toilette rapide et un nouveau cafĂ© au lait que lui a prĂ©parĂ© le concierge, le narrateur se rend chez le directeur oĂč il accomplit de nouvelles formalitĂ©s administratives. Puis le cortĂšge funĂšbre se rend vers l'Ă©glise du village, situĂ©e Ă  trois quarts d'heure de marche. Comment trouver des cours de français en ligne ? L’enterrement Un vieillard suit pĂ©niblement le cortĂšge. Il s'agit de Thomas PĂ©rez, un compagnon d'asile de la mĂšre de Meursault. Les voisins se moquaient d'eux en les appelant les fiancĂ©s ». La chaleur est insoutenable. L'enterrement dĂ©file comme un songe dans l'esprit de Meursault l'Ă©glise, le cimetiĂšre, l'Ă©vanouissement du vieux PĂ©rez, l'attente, puis la joie quand l'autobus le ramĂšne enfin Ă  Alger. Meursault a enterrĂ© sa mĂšre sans larmes et n'a pas voulu simuler un chagrin qu'il n'Ă©prouvait pas. La rencontre avec Marie Cardona À son rĂ©veil, le samedi, Meursault essaye de comprendre le mĂ©contentement de son patron deux jours de congĂ©s pour l'enterrement de sa mĂšre puis les deux jours de week-end, cela fait quatre jours d'absence. DĂ©sƓuvrĂ©, Il dĂ©cide d'aller se baigner au port. Il y rencontre par hasard Marie Cardona, une ancienne dactylo de son bureau dont il avait eu envie Ă  l'Ă©poque ». Ils nagent, s'amusent dans l'eau. Leurs corps s'effleurent. Puis ils s'endorment ensemble sur une bouĂ©e, Meursault posant sa tĂȘte sur le ventre de Marie. Quand ils se rhabillent, Marie dĂ©couvre, en voyant sa cravate noire, que Meursault est en deuil. Elle montre sa surprise lorsqu'elle apprend qu'il a perdu sa mĂšre la veille. Le soir, ils vont au cinĂ©ma voir un film de Fernandel. Pendant la sĂ©ance il lui caresse les seins et l'embrasse. Ils passent la nuit ensemble. Le dimanche matin elle part avant son rĂ©veil. Meursault reste au lit toute la matinĂ©e Ă  fumer des cigarettes. Le midi il fait cuire des Ɠufs et les mange Ă  mĂȘme le plat. DĂ©sƓuvrĂ©, il passe tout l'aprĂšs-midi Ă  son balcon, et observe les allĂ©es et venues des gens de son quartier. Comment progresser en cours de français ? Retour au quotidien Le soir, j'ai pensĂ© que c'Ă©tait toujours un dimanche de tirĂ©, que maman Ă©tait maintenant enterrĂ©e, que j'allais reprendre mon travail et que, somme toute, il n'y avait rien de changĂ© ». Le lundi, Meursault retourne au bureau. AprĂšs une matinĂ©e banale, il dĂ©jeune comme d'habitude chez CĂ©leste avec son collĂšgue Emmanuel. Puis sieste chez lui, et retour au bureau en tram, oĂč il travaille tout l'aprĂšs-midi ; le soir, le plaisir simple de rentrer chez lui en marchant le long des quais. Dans l'escalier de son immeuble, Meursault rencontre le vieux Salamano, son voisin de palier, accompagnĂ© de son chien, un Ă©pagneul couvert de croĂ»tes, qui ne le quitte pas et qu'il injurie ; cela fait huit ans que Meursault assiste quotidiennement Ă  cette scĂšne immuable. Puis dĂšs qu'il a quittĂ© Salamano, son autre voisin de palier, Raymond SintĂšs, l'invite Ă  venir manger un morceau » avec lui ; soupçonnĂ© d'ĂȘtre un souteneur, ce voisin a mauvaise rĂ©putation. Il porte ce soir-lĂ  un pansement Ă  la main il s'est blessĂ© au cours d'une rixe dont il fait le rĂ©cit. Raymond SintĂšs se confie Ă  Meursault l'homme avec qui il s'est battu est le frĂšre d'une femme qu'il entretient », et qu'il veut punir parce qu'il s'est aperçu qu'il y avait de la tromperie ». Il veut lui Ă©crire une lettre, pour la faire revenir, et ensuite l'humilier. Il demande Ă  Meursault de rĂ©diger cette lettre et ainsi l'aider Ă  rĂ©aliser sa vengeance. Meursault l'Ă©crit. Raymond est satisfait et reconnaissant Maintenant, tu es un vrai copain ». Le week-end en compagnie de Marie La semaine s'achĂšve. Meursault a bien travaillĂ©. C'est samedi, il retrouve Marie. Ils prennent le bus pour aller Ă  la plage situĂ©e Ă  quelques kilomĂštres d'Alger. C’est l’heure du soleil ; de l'eau, avec le goĂ»t du sel et des jeux amoureux dans les vagues Sa langue rafraĂźchissait mes lĂšvres et nous nous sommes roulĂ©s dans les vagues pendant un moment. » Tous deux reviennent chez Meursault J'avais laissĂ© ma fenĂȘtre ouverte et c'Ă©tait bon de sentir la nuit d'Ă©tĂ© couler sur nos corps bruns ». Le dimanche matin, Marie est restĂ©e. Elle souhaite savoir si Meursault l'aime. Il lui a rĂ©pondu que cela ne voulait rien dire, mais qu'il lui semblait que non. » Marie a eu l'air triste, puis la bonne humeur est revenue. L’aide de Meursault Ă  Raymond SintĂšs C'est Ă  ce moment-lĂ , qu'ils entendent les bruits d'une dispute chez Raymond ; celui-ci frappe une femme en l'injuriant. Meursault et Marie sortent sur le palier. L'arrivĂ©e d'un agent met fin Ă  la dispute. La fille accuse Raymond d'ĂȘtre un souteneur, ce qui lui vaut d'ĂȘtre convoquĂ© au commissariat. AprĂšs le dĂ©part de Marie, vers 13 heures, Meursault dort un peu. Puis Raymond vient le voir. Il est heureux de sa vengeance et lui demande de venir tĂ©moigner. Meursault accepte. Ils sortent ensemble l'aprĂšs-midi. Meursault trouve que c'est un bon moment ». Salamano et son chien perdu À leur retour, ils trouvent Salamano sans son chien. Le vieil homme est complĂštement dĂ©semparĂ© et leur explique comment celui-ci s'est sauvĂ©. Les deux hommes le rassurent et lui indiquent que le chien a pu s'Ă©garer, mais qu'il allait revenir. Le soir, Salamano vient rendre visite Ă  Meursault. Puis il m'a dit "Bonsoir". Il a formĂ© sa porte et je l'ai entendu aller et venir. Son lit a craquĂ©. Et au bizarre petit bruit qui a traversĂ© la cloison, j'ai compris qu'il pleurait. Je ne sais pas pourquoi j'ai pensĂ© Ă  maman ». Meursault est au bureau et Raymond l'appelle pour les inviter lui et Marie Ă  passer le dimanche suivant chez un ami, dans un cabanon au bord de mer, prĂšs d'Alger. Raymond lui indique aussi que toute la journĂ©e un groupe d'Arabes l'a suivi, parmi lesquels se trouvait le frĂšre de son ancienne maĂźtresse. Peu aprĂšs le patron de Meursault le convoque. Il propose de l'envoyer Ă  Paris oĂč il envisage de crĂ©er une agence. Meursault montre peu d'enthousiasme et son patron lui reproche son indiffĂ©rence et son manque d'ambition. Le soir Marie vient chercher Meursault et lui demande s'il veut se marier avec elle. Meursault lui explique que cela n'a aucune importance et que si elle dĂ©sire ils peuvent trĂšs bien se marier. Puis les deux amants se sĂ©parent car Marie avait Ă  faire ». DĂźner chez CĂ©leste, Ă  la mĂȘme table qu'une petite femme affairĂ©e qui a un comportement d'automate. De retour chez lui, sur le pas de la porte, Meursault retrouve Salamano, qui lui annonce que son chien est dĂ©finitivement perdu. Ils Ă©voquent le chien, puis Salamano parle de sa jeunesse, de son ambition d'alors, de sa femme et de chien qu'il avait acquis Ă  la mort de celle-ci. Puis il Ă©voque la mĂšre de Meursault dans le quartier, on l'a mal jugĂ© quand il l'a mise Ă  l'asile, mais lui, Salamano, connaissait bien Meursault et il savait qu'il aimait beaucoup sa mĂšre. Pour la premiĂšre fois depuis qu'ils se connaissaient, les deux hommes Ă©changent une poignĂ©e de main. Illustration extraite de la bande-dessinĂ©e parue en 2013 de Jacques Ferrandez, "L'Ă©tranger", d'aprĂšs le roman d'Albert Camus. Un dimanche Ă  la mer Le dimanche. Marie appelle Meursault et le rĂ©veille. Ils frappent ensuite Ă  la porte de Raymond. La veille, Meursault a tĂ©moignĂ© au commissariat que la fille avait manquĂ© » Ă  Raymond. Marie est heureuse de passer la journĂ©e au bord de la mer avec Meursault. Au moment oĂč ils vont prendre l'autobus, Raymond aperçoit sur le trottoir d'en face un groupe d'Arabes dont le type » de Raymond qui les regarde. Ils prennent l'autobus pour se rendre chez l'ami de Raymond, Masson, un grand gaillard sympathique. C'est en plaisantant qu'ils arrivent au cabanon de Masson, situĂ© Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la plage. Il attend ses invitĂ©s en compagnie de sa femme, une petite femme ronde Ă  l'accent parisien ». Masson, Meursault et Marie partent se baigner. Meursault et Marie nagent ensemble, nous nous sentions d'accord dans nos gestes et dans notre consentement », puis s'allongent au soleil. Le drame Le dĂ©jeuner est arrosĂ©, il est encore tĂŽt et l'Ă©clat du soleil sur la mer est insoutenable. Pendant que Marie aide Mme Masson Ă  faire la vaisselle, Meursault, Raymond et Masson vont se promener sur la plage. Tout au bout, ils aperçoivent soudain deux arabes. C'est lui », dit Raymond reconnaissant son adversaire. Raymond frappe son type » et Masson s'occupe de l'autre. Meursault ne prend pas part Ă  la bagarre. L'un des arabes a tirĂ© un couteau, Raymond est blessĂ© mais sans gravitĂ©. Il part se faire soigner chez un mĂ©decin. Meursault, lui, reste avec les femmes. À son retour, vers une heure et demie, Raymond retourne sur la plage, Meursault l'accompagne. Les deux arabes sont encore lĂ , allongĂ©s prĂšs d'une source. Raymond provoque son adversaire mais Meursault, par prĂ©caution, l'oblige Ă  lui remettre son revolver. Les deux arabes se retirent tranquillement. La chaleur est insoutenable. À peine de retour au cabanon, Meursault Ă©prouve le besoin de revenir se promener sur la plage, et il se dirige vers le coin ombragĂ© de la source pour y trouver un peu de fraĂźcheur. Le type » de Raymond est revenu. Du fait du soleil Ă©crasant, Meursault va vivre la suite des Ă©vĂ©nements dans une espĂšce de semi-conscience ; il serre le revolver de Raymond dans sa poche, envisage de faire demi-tour, mais sent la plage vibrante de soleil » qui se presse derriĂšre lui ; l'arabe tire son couteau, la lumiĂšre gicle sur l'acier ; les yeux aveuglĂ©s de sueur, la main de Meursault se crispe sur le revolver, le coup part. C'est lĂ , dans le bruit Ă  la fois sec et assourdissant, que tout a commencĂ©. J'ai secouĂ© la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais dĂ©truit l'Ă©quilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage oĂč j'avais Ă©tĂ© heureux. Alors, j'ai tirĂ© encore quatre fois sur un corps inerte oĂč les balles s'enfonçaient sans qu'il y parĂ»t. Et c'Ă©tait comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur ». DeuxiĂšme partie Des interrogatoires inutiles Meursault est arrĂȘtĂ© et subit plusieurs interrogatoires au commissariat, puis chez le juge d'instruction. Trouvant son affaire trĂšs simple » Meursault ne juge pas utile de prendre un avocat. On lui en dĂ©signe un d'office. Il questionne Meursault sur sa mĂšre et les sentiments qu'il avait pour elle. Les propos Ă  la fois sincĂšres et naĂŻfs de Meursault gĂȘnent son avocat. Nouvel interrogatoire chez le juge. Il lui demande lui aussi s'il aimait sa mĂšre. Il souhaiterait Ă©galement comprendre pourquoi il a attendu entre le premier et les quatre autres coups de feu. Meursault ne manifeste aucun regret, et reste muet. Le juge, lui, est fĂ©brile. Il invoque Dieu et le Christ et brandit un crucifix. L'instruction, va durer onze mois. Maintenant que l'avocat y assiste, Meursault a l'impression d'en ĂȘtre un peu exclus Le juge discutait des charges avec mon avocat. Mais en vĂ©ritĂ©, ils ne s'occupaient jamais de moi en ces moments-lĂ  ». Retour sur son arrestation Le jour de son arrestation, Meursault se retrouve enfermĂ© avec d'autres prisonniers. Puis trĂšs vite, il se retrouve seul dans une cellule. De sa fenĂȘtre, il peut voir la mer. Visite de Marie au parloir. Le bruit des autres conversations de prisonniers couvre les paroles de Marie. Meursault a du mal Ă  se concentrer. Il ne lui rĂ©pond que par des monosyllabes. Pourtant il aimerait tant la prendre dans ses bras. Puis Marie lui envoie une lettre, ce sera l'unique. Meursault souffre au dĂ©but de cette privation de libertĂ©. La mer lui manque, il a envie de cigarettes, il a des dĂ©sirs de femme. Puis il s'habitue peu Ă  peu aux privations et ne se trouve pas trop malheureux ». Pour tuer le temps dans sa cellule il dort, il lit, il songe Ă  ses souvenirs, et lit et relit un fait divers trouvĂ© par hasard sur un vieux morceau de journal sous son matelas. Un soir il se regarde dans le miroir de sa gamelle Il m'a semblĂ© que mon image restait sĂ©rieuse, alors mĂȘme que j'essayais de lui sourire. » Le procĂšs Le procĂšs aux assises a lieu en juin. Le matin, Meursault se confie Ă  un gendarme et lui avoue l'intĂ©rĂȘt qu'il Ă©prouve Ă  assister Ă  un procĂšs. Il n'a jamais eu l'occasion d'y participer. La salle du tribunal est bondĂ©e. On se presse pour le voir. Meursault dĂ©couvre l'assistance depuis son box d'accusĂ©. Il y a les jurĂ©s alignĂ©s comme sur une banquette de tramway, les journalistes, la cour, les tĂ©moins. Les rires, la fĂ©brilitĂ© qui rĂšgne dans cette salle et les conversations semblent l'exclure il se sent de trop. EntrĂ©e de la cour. La sĂ©ance dĂ©bute par des questions administratives, puis c'est l'Ă©noncĂ© des faits. Le prĂ©sident interroge Meursault sur sa mĂšre et sur le meurtre de l'arabe. Illustration extraite de la bande dessinĂ©e "l'Etranger", trĂšs graphique et en noir et blanc, par JosĂ© Munoz, parue en 2012. Source Les tĂ©moignages Les tĂ©moins dĂ©filent les uns aprĂšs les autres le directeur de l'asile, le concierge, Thomas Perez. Le tribunal apprend que Meursault n'a pas pleurĂ© Ă  l'enterrement de sa mĂšre, qu'il a refusĂ© de la voir une derniĂšre fois, et qu'il a fumĂ© dans la morgue. La salle est dĂ©concertĂ©e, le procureur, lui, savoure sa victoire. CĂ©leste, vient Ă  la barre et peut juste confier que ce qui arrive Ă  Meursault est un malheur » ; il ne peut en dire plus. HarcelĂ©e par le procureur, Marie avoue que sa liaison irrĂ©guliĂšre » avec Meursault date du lendemain de l'enterrement, et qu'ils sont allĂ©s le soir mĂȘme de leur rencontre voir un film de Fernandel. Puis elle craque, parce qu'on la forçait Ă  dire le contraire de ce qu'elle pensait.» Le procureur en conclut que le lendemain de la mort de sa mĂšre, cet homme prenait des bains, commençait une liaison irrĂ©guliĂšre et allait rire devant un film comique ». Le tribunal accorde ensuite peu d'attention aux tĂ©moignages de Masson et de Salamano. Puis l'avocat gĂ©nĂ©ral rĂ©vĂšle Ă  la cour que Raymond est un souteneur » ; Meursault a Ă©crit la lettre qui est Ă  l'origine du drame, il a fourni un tĂ©moignage de complaisance en faveur de Raymond ces deux hommes sont complices, et le crime de Meursault est Ă©videmment un crime crapuleux. Les derniers propos du procureur sont accablants J'accuse cet homme d'avoir enterrĂ© sa mĂšre avec un cƓur de criminel ». L'avocat proteste. À la rĂ©action de son avocat, Meursault comprend que le procĂšs tourne mal. Puis l'audience est levĂ©e, Meursault regagne sa cellule. Meursault se sent exclu de ce procĂšs, aussi bien des plaidoiries de son avocat que celles du procureur. Il assiste au procĂšs comme s'il y Ă©tait Ă©tranger. On parle de lui, mais sans jamais lui demander son avis. Quelques points cependant Ă©veillent son intĂ©rĂȘt, comme les arguments du procureur qui l’accuse d’avoir prĂ©mĂ©ditĂ© son crime. Le procureur va mĂȘme jusqu'Ă  assimiler son crime Ă  celui du parricide qui sera jugĂ© le lendemain Meursault est un monstre, qui n'a rien Ă  faire avec une sociĂ©tĂ© » dont il mĂ©connaĂźt les rĂšgles les plus essentielles ». EmportĂ© par sa dĂ©monstration, le procureur rĂ©clame la tĂȘte de l'accusĂ©. La prise de parole de Meursault Le prĂ©sident demande ensuite Ă  Meursault s'il souhaite apporter un commentaire. Pour la premiĂšre fois, l'accusĂ© demande la parole. Il indique qu'il n'avait pas l'intention de tuer l'arabe et que ce crime a eu lieu Ă  cause du soleil. Il prend conscience du ridicule de la situation la salle Ă©clate de rire. L'avocat plaide les circonstances attĂ©nuantes. Il vante les qualitĂ©s morales de Meursault. Mais celui-ci est ailleurs, il ne l'Ă©coute plus ; sa vie lui revient en mĂ©moire. Il Ă©prouve une grande lassitude. Puis on s'empresse autour de son avocat pour le fĂ©liciter. Le verdict Pendant les dĂ©libĂ©rations ce dernier se montre confiant, il croit en un verdict favorable. Une longue attente, un brouhaha, le silence de la salle, enfin le prĂ©sident fait lecture de la condamnation Meursault aura la tĂȘte tranchĂ©e sur une place publique au nom du peuple français ». Meursault refuse pour la troisiĂšme fois de voir l'aumĂŽnier. Il pense au mĂ©canisme implacable » qui le conduira Ă  la mort, Ă  ses chances de s'y soustraire. Apprendre qu'une seule fois, la roue s'est arrĂȘtĂ©e, que le condamnĂ© Ă  mort est parvenu Ă  s'Ă©chapper, lui suffirait mon cƓur aurait fait le reste ». Il se souvient de son pĂšre qui avait assistĂ© Ă  une exĂ©cution capitale. Lui s'il Ă©tait libre, il irait assister Ă  toutes. Il pense Ă  tous Ă©lĂ©ments de la mise en scĂšne la guillotine, l'aube ... Meursault sait que c'est Ă  l'aube que les bourreaux viendront le chercher. Lorsque le matin arrive, il sait qu'il a gagnĂ© un jour de sursis supplĂ©mentaire. Il lui arrive mĂȘme de songer Ă  l'Ă©ventualitĂ© d'une grĂące. Cette pensĂ©e le remplit d'une joie insensĂ©e. Meursault pense Ă  Marie, qui a cessĂ© de lui Ă©crire, quand l'aumĂŽnier pĂ©nĂštre dans sa cellule. La conversation s'engage entre les deux hommes. Les paroles de douceur et d'espoir de l'aumĂŽnier mettent Meursault hors de lui. L'aumĂŽnier insiste pour que Meursault se repente, mais le condamnĂ© Ă  mort lui rĂ©pond qu'il ne sait mĂȘme pas ce qu'est le pĂ©chĂ©. En le quittant l'aumĂŽnier indique Ă  Meursault son intention de prier pour lui. Meursault se prĂ©cipite sur l'aumĂŽnier, le saisit au collet et l'insulte. AprĂšs son dĂ©part, Meursault retrouve le calme et se laisse transporter par la nuit estivale Devant cette nuit chargĂ©e de signes et d'Ă©toiles, je m'ouvrais pour la premiĂšre fois Ă  la tendre indiffĂ©rence du monde. De l'Ă©prouver si pareil Ă  moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais Ă©tĂ© heureux, et que je l'Ă©tais encore. Pour que tout soit consommĂ©, pour que je me sente moins seul, il me restait Ă  souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exĂ©cution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine ». Le silence de la mer - Vercors Auteur Vercors Pays France Genre Nouvelle Éditeur Éditions de Minuit Date de parution 1942 Nombre de pages 47 L’auteur Vercors 1902-1991 Jean Bruller, nĂ© le 26 fĂ©vrier 1902 Ă  Paris XVe et mort le 10 juin 1991 Ă  Paris Ier, est un illustrateur et Ă©crivain français. Il adopte le pseudonyme littĂ©raire Vercors » en 1941 pendant la RĂ©sistance. Par la suite, il garde son nom pour son travail d'artiste et le nom de Vercors comme nom d'Ă©crivain. Son Ɠuvre la plus cĂ©lĂšbre est Le Silence de la mer, publiĂ©e clandestinement en 1942. Film Le Silence de la mer est un film de Jean-Pierre Melville, adaptĂ© de la nouvelle de Vercors, tournĂ© en 1947 et sorti en 1949. ƒuvre d'adaptation mais Ɠuvre cinĂ©matographique Ă  part entiĂšre, le film de Jean-Pierre Melville se rĂ©vĂšle ĂȘtre un des fondements de la Nouvelle Vague. La nouvelle Le Silence de la mer est une nouvelle de Vercors pseudonyme de Jean Bruller, publiĂ©e clandestinement aux Éditions de Minuit en fĂ©vrier 1942, devenue depuis un ouvrage classique », qui aborde des thĂšmes centraux comme la vie ou la guerre. Le Silence de la mer et autres rĂ©cits est aussi le titre d'un recueil de Vercors qui comporte six nouvelles. Personnages - La jeune fille, la niĂšce du vieil homme, Jeanne, jeune fille fiĂšre et dĂ©terminĂ©e - Le vieil homme, l’oncle de Jeanne, AndrĂ©, respectable - L’officier allemand, Werner Von Ebrennac, beau, intelligent, sensible, artiste, patriote Passage choisi Il Ă©tait parti quand, le lendemain, je descendis prendre ma tasse de lait matinale. Ma niĂšce avait prĂ©parĂ© le dĂ©jeuner, comme chaque jour. Elle me servit en silence. Nous bĂ»mes en silence. Dehors luisait au travers de la brume un pĂąle soleil. Il me sembla qu’il faisait trĂšs froid. » RĂ©sumĂ© En 1941, en pleine guerre, un jeune soldat allemand, Werner Von Ebrennac, vient s’installer chez un vieil homme et sa niĂšce. Son arrivĂ©e se fait dans un silence insupportable et dans un malaise fou. C’est un jeune homme poli qui parle tout le temps, sans jamais obtenir de rĂ©ponses, sans jamais en attendre. Il semble vivre seul dans un monde de personnages immobiles Le jeune Werner, pendant l’hiver, va se chauffer au feu du foyer. Les relations de l’Allemagne et de la France sont le sujet dont il parle le plus. Il parle d’art, de littĂ©rature et de musique car il est musicien. Les soirĂ©es se terminent toujours pareil Je vous souhaite une bonne nuit ». Un beau jour, Werner dit Ă  ses hĂŽtes qu’il ira passer deux semaines de permission Ă  Paris, oĂč des amis l’attendent. Quand il revient, il met une semaine avant d’adresser la parole Ă  ses hĂŽtes. Un soir, alors que durant la journĂ©e il a croisĂ© le vieil homme, il descend voir le vieil homme et sa niĂšce. Il leur demande d’oublier tout ce qu’il a pu dire durant les six derniers mois et dĂ©crit les plans des Allemands contre la France avant de quitter dĂ©finitivement la maison. Tout le monde, dans FĂ©camp, connaissait l'histoire de la mĂšre Patin. Certes, elle n'avait pas Ă©tĂ© heureuse avec son homme, la mĂšre Patin ; car son homme la battait de son vivant, comme on bat le blĂ© dans les granges. Il Ă©tait patron d'une barque de pĂȘche, et l'avait Ă©pousĂ©e, jadis, parce qu'elle Ă©tait gentille, quoiqu'elle fĂ»t pauvre. Patin, bon matelot, mais brutal, frĂ©quentait le cabaret. du pĂšre Auban, oĂč il buvait, aux jours ordinaires, quatre ou cinq petits verres de fil et, aux jours de chance Ă  la mer, huit ou dix, et mĂȘme plus, suivant sa gaietĂ© de coeur, disait-il. Le fil Ă©tait servi aux clients par la fille au pĂšre Auban, une brune plaisante Ă  voir et qui attirait le monde Ă  la maison, par sa bonne mine seulement, car on n'avait jamais jasĂ© sur elle. Patin, quand il entrait au cabaret, Ă©tait content de la regarder et lui tenait des propos de politesse, des propos tranquilles d'honnĂȘte garçon. Quand il avait bu le premier verre de fil, il la trouvait dĂ©jĂ  plus gentille ; au second, il clignait de l'oeil ; au troisiĂšme, il disait "Si vous vouliez, mam'zelle DĂ©sirĂ©e..." sans jamais finir sa phrase ; au quatriĂšme, il essayait de la retenir par sa jupe pour l'embrasser ; et, quand il allait jusqu'Ă  dix, c'Ă©tait le pĂšre Auban qui servait les autres. Le vieux chand de vin, qui connaissait tous les trucs, faisait circuler DĂ©sirĂ©e entre les tables, pour activer la consommation ; et DĂ©sirĂ©e, qui n'Ă©tait pas pour rien la fille au pĂšre Auban, promenait sa jupe autour des buveurs, et plaisantait avec eux, la bouche rieuse et l'oeil malin. A force de boire des verres de fil, Patin s'habitua si bien Ă  la figure de DĂ©sirĂ©e qu'il y pensait mĂȘme Ă  la mer, quand il jetait ses filets Ă  l'eau, au grand large, par les nuits de vent ou les nuits de calme, par les nuits de lune ou les nuits de tĂ©nĂšbres. Il y pensait en tenant sa barre, Ă  l'arriĂšre de son bateau, tandis que ses quatre compagnons sommeillaient, la tĂȘte sur leur bras. Il la voyait toujours lui sourire, verser l'eau-de-vie jaune avec un mouvement de l'Ă©paule, et puis s'en aller en disant - VoilĂ  ! Êtes-vous satisfait ? Et, Ă  force de la garder ainsi dans son oeil et dans son esprit, il fut pris d'une telle envie de l'Ă©pouser, que, n'y pouvant plus tenir, il la demanda en mariage. Il Ă©tait riche, propriĂ©taire de son embarcation, de ses filets et d'une maison au pied de la cĂŽte sur la Retenue ; tandis que le pĂšre Auban n'avait rien. Il fut donc agréé avec empressement, et la noce eut lieu le plus vite possible, les deux parties ayant hĂąte que la chose fĂ»t faite, pour des raisons diffĂ©rentes. Mais, trois jours aprĂšs le mariage conclu, Patin ne comprenait plus du tout comment il avait pu croire DĂ©sirĂ©e diffĂ©rente des autres femmes.. Vrai, fallait-il qu'il eĂ»t Ă©tĂ© bĂȘte pour s'embarrasser d'une sans-le-sou qui l'avait enjĂŽlĂ© avec sa fine, pour sĂ»r, de la fine oĂč elle avait mis, pour lui, quelque sale drogue. Et il jurait tout le long des marĂ©es, cassait sa pipe entre ses dents, bourrait son Ă©quipage ; et, ayant sacrĂ© Ă  pleine bouche avec tous les termes usitĂ©s et contre tout ce qu'il connaissait, il expectorait ce qui lui restait de colĂšre au ventre sur les poissons et les homards tirĂ©s un Ă  un des filets, et ne les jetait plus dans les mannes qu'en les accompagnant d'injures et de termes malpropres. Puis, rentrĂ© chez lui, ayant Ă  portĂ©e de la bouche et de la main sa femme, la fille au pĂšre Auban, il ne tarda guĂšre Ă  la traiter comme la derniĂšre des derniĂšres. Puis, comme elle l'Ă©coutait rĂ©signĂ©e, accoutumĂ©e aux violences paternelles, il s'exaspĂ©ra de son calme, et, un soir, il cogna. Ce fut alors, chez lui, une vie terrible. Pendant dix ans on ne parla sur la Retenue que des tripotĂ©es que Patin flanquait Ă  sa femme et que de sa maniĂšre de jurer, Ă  tout propos, en lui parlant. Il jurait, en effet, d'une façon particuliĂšre, avec une richesse de vocabulaire et une sonoritĂ© d'organe qu'aucun autre homme, dans FĂ©camp, ne possĂ©dait. DĂšs que son bateau se prĂ©sentait Ă  l'entrĂ©e du port, en revenant de la pĂȘche, on attendait la premiĂšre bordĂ©e qu'il allait lancer, de son pont sur la jetĂ©e, dĂšs qu'il aurait aperçu le bonnet blanc de sa compagne. Debout, Ă  l'arriĂšre, il manoeuvrait, l'oeil sur l'avant et sur la voile, aux jours de grosse mer, et malgrĂ© la prĂ©occupation du passage Ă©troit et difficile, malgrĂ© les vagues de fond qui entraient comme des montagnes dans l'Ă©troit couloir, il cherchait, au milieu des femmes attendant les marins, sous l'Ă©cume des lames, Ă  reconnaĂźtre la sienne, la fille au pĂšre Auban, la gueuse ! Alors, dĂšs qu'il l'avait vue, malgrĂ© le bruit des flots, et du vent, il lui jetait une engueulade avec une telle force de gosier, que tout le monde en riait, bien qu'on la plaignĂźt fort. Puis, quand le bateau arrivait Ă  quai, il avait une maniĂšre de dĂ©charger son lest de politesse, comme il disait, tout en dĂ©barquant son poisson, qui attirait autour de ses amarres tous les polissons et tous les dĂ©soeuvrĂ©s du port. Cela sortait de la bouche, tantĂŽt comme des coups de canon, terribles et courts, tantĂŽt comme des coups de tonnerre qui roulaient durant cinq minutes un tel ouragan de gros mots, qu'il semblait avoir dans les poumons tous les orages du PĂšre Eternel. Puis, quand il avait quittĂ© son bord et qu'il se trouvait face Ă  face avec elle au milieu des curieux et des harengĂšres, il repĂȘchait Ă  fond de cale toute une cargaison nouvelle d'injures et de duretĂ©s, et il la reconduisait ainsi jusqu'Ă  leur logis, elle devant, lui derriĂšre, elle pleurant, lui criant, Alors, seul avec elle, les portes fermĂ©es, il tapait sous le moindre prĂ©texte. Tout lui suffisait pour lever la main et, dĂšs qu'il avait commencĂ©, il ne s'arrĂȘtait plus, en lui crachant alors au visage les vrais motifs de sa haine. A chaque gifle, Ă  chaque horion il vocifĂ©rait "Ah ! sans-le-sou, ah ! va-nu-pieds, ah ! crĂšve-la-faim, j'en ai fait un joli coup le jour oĂč je me suis rincĂ© la bouche avec le tord-boyaux de ton filou de pĂšre !" Elle vivait, maintenant, la pauvre femme, dans une Ă©pouvante incessante, dans un tremblement continu de l'Ăąme et du corps, dans une attente Ă©perdue des outrages et des rossĂ©es., Et cela dura dix ans. Elle Ă©tait si craintive qu'elle pĂąlissait en parlant Ă  n'importe qui, et qu'elle ne pensait plus Ă  rien qu'aux coups dont elle Ă©tait menacĂ©e, et qu'elle Ă©tait devenue plus maigre, jaune et sĂšche qu'un poisson fumĂ©. II Une nuit, son homme Ă©tant Ă  la mer, elle fut rĂ©veillĂ©e tout Ă  coup par ce grognement de bĂȘte que fait le vent quand il arrive ainsi qu'un chien lĂąchĂ© ! Elle s'assit dans son lit, Ă©mue, puis, n'entendant plus rien se recoucha ; mais, presque aussitĂŽt, ce fut dans sa cheminĂ©e un mugissement qui secouait la maison tout entiĂšre, et cela s'Ă©tendit par tout le ciel comme si un troupeau d'animaux furieux eĂ»t traversĂ© l'espace en soufflant et en beuglant. Alors elle se leva et courut au port. D'autres femmes y arrivaient de tous les cĂŽtĂ©s avec des lanternes. Les hommes accouraient et tous regardaient s'allumer dans la nuit, sur la mer, les Ă©cumes au sommet des vagues. La tempĂȘte dura quinze heures. Onze matelots ne revinrent pas, et Patin fut de ceux-lĂ . On retrouva, du cĂŽtĂ© de Dieppe, des dĂ©bris de la Jeune-AmĂ©lie, sa barque. On ramassa, vers Saint-ValĂ©ry, les corps de ses matelots, mais on ne dĂ©couvrit jamais le sien. Comme la coque de l'embarcation semblait avoir Ă©tĂ© coupĂ©e en deux, sa femme, pendant longtemps, attendit et redouta son retour ; car, si un abordage avait eu lieu, il se pouvait faire que le bĂątiment abordeur, l'eĂ»t recueilli, lui seul, et emmenĂ© au loin. Puis, peu Ă  peu, elle s'habitua Ă  la pensĂ©e qu'elle Ă©tait veuve, tout en tressaillant chaque fois qu'une voile, qu'un pauvre, ou qu'un marchand ambulant entrait brusquement chez elle. Or, un aprĂšs-midi, quatre ans environ aprĂšs la disparition de son homme, elle s'arrĂȘta, en suivant la rue aux Juifs, devant la maison d'un vieux capitaine, mort rĂ©cemment, et dont on vendait les meubles. Juste en ce moment, on adjugeait un perroquet, un perroquet vert Ă  tĂȘte bleue, qui regardait tout ce monde d'un air mĂ©content et inquiet. - Trois francs ! criait le vendeur ; un oiseau qui parle comme un avocat, trois francs Une amie de la Patin lui poussa le coude - Vous devriez acheter ça, vous qu'ĂȘtes riche, dit-elle. Ça vous tiendrait compagnie ; il vaut plus de trente francs, c't oiseau-lĂ . Vous le revendrez toujours ben vingt Ă  vingt-cinq ! - Quatre francs ! mesdames, quatre francs ! rĂ©pĂ©tait l'homme. Il chante vĂȘpres et prĂȘche comme M. le curĂ©. C'est un phĂ©nomĂšne... un miracle ! La Patin ajouta cinquante centimes et on lui remit, dans une petite cage, la bĂȘte au nez crochu, qu'elle emporta. Puis elle l'installa chez elle et, comme elle ouvrait la porte de fil de fer pour offrir Ă  boire Ă  l'animal, elle reçut, sur le doigt, un coup de bec qui coupa la peau et fit venir le sang. - Ah ! qu'il est mauvais, dit-elle. Elle lui prĂ©senta cependant du chĂšnevis et du maĂŻs, puis le laissa lisser ses plumes en guettant d'un air sournois sa nouvelle maison et sa nouvelle maĂźtresse. Le jour commençait Ă  poindre, le lendemain, quand la Patin entendit, de la façon la plus nette, une voix, une voix forte, sonore, roulante, la voix de Patin, qui criait - Te lĂšveras-tu, charogne ! Son Ă©pouvante fut telle qu'elle se cacha la tĂȘte sous ses draps, car, chaque matin, jadis, dĂšs qu'il avait ouvert les yeux, son dĂ©funt les lui hurlait dans l'oreille, ces quatre mots qu'elle connaissait bien. Tremblante, roulĂ©e en boule, le dos tendu Ă  la rosĂ©e quelle attendait dĂ©jĂ , elle murmurait, la figure cachĂ©e dans la couche - Dieu Seigneur, le v'lĂ  ! Dieu Seigneur, le v'lĂ  ! Il est r'venu, Dieu Seigneur ! Les minutes passaient ; aucun bruit ne troublait plus le silence de la chambre. Alors, en frĂ©missant, elle sortit sa tĂȘte du lit, sĂ»re qu'il Ă©tait lĂ , guĂ©ttant, prĂȘt Ă  battre. Elle ne vit rien, rien qu'un trait de soleil passant par la vitre et elle pensa - Il est cachĂ©, pour sĂ»r. Elle attendit longtemps, puis, un peu rassurĂ©e, songea - Faut croire que j'ai rĂȘvĂ©, puisqu'il n'se montre point. Elle refermait les yeux, un peu rassurĂ©e, quand Ă©clata, tout prĂšs, la voix furieuse, la voix de tonnerre du noyĂ© qui vocifĂ©rait - Nom d'un nom, d'un nom, d'un nom, d'un nom, te lĂšveras-tu, ch... Elle bondit hors du lit, soulevĂ©e par l'obĂ©issance, par sa passive obĂ©issance de femme rouĂ©e de coups, qui se souvient encore, aprĂšs quatre ans, et qui se souviendra toujours, et qui obĂ©ira toujours Ă  cette voix-lĂ  ! Et elle dit - Me v'lĂ , Patin ; quĂ© que tu veux ? Mais Patin ne rĂ©pondit pas. Alors, Ă©perdue, elle regarda autour d'elle, puis elle chercha partout, dans les armoires, dans la cheminĂ©e, sous le lit, sans trouver personne, et elle se laissa choir enfin sur une chaise, affolĂ©e d'angoisse, convaincue que l'Ăąme de Patin, seule, Ă©tait lĂ , prĂšs d'elle, revenue pour la torturer. Soudain, elle se rappela le grenier, oĂč on pouvait monter du dehors par une Ă©chelle. AssurĂ©ment, il s'Ă©tait cachĂ© lĂ  pour la surprendre. Il avait dĂ», gardĂ© par des sauvages sur quelque cĂŽte, ne pouvoir s'Ă©chapper plus tĂŽt, et il Ă©tait revenu, plus mĂ©chant que jamais. Elle n'en pouvait douter, rien qu'au timbre de sa voix. Elle demanda, la tĂȘte levĂ©e vers le plafond - T'es-ti lĂ -haut, Patin ? Patin ne rĂ©pondit pas. Alors elle sortit et, avec une peur affreuse qui lui secouait le coeur, elle monta l'Ă©chelle, ouvrit la lucarne, regarda, ne vit rien, entra, chercha et ne trouva pas. Assise sur une botte de paille, elle se mit Ă  pleurer ; mais, pendant qu'elle sanglotait, traversĂ©e d'une terreur poignante et surnaturelle, elle entendit, dans sa chambre, au-dessous d'elle, Patin qui racontait des choses. Il semblait moins en colĂšre, plus tranquille, et il disait - Sale temps ! - Gros vent ! - Sale temps ! - J'ai pas dĂ©jeunĂ©, nom d'un nom ! Elle cria Ă  travers le plafond - Me v'lĂ , Patin ; j'vas te faire la soupe. Te fĂąche pas, j'arrive. Et elle redescendit en courant. Il n'y avait personne chez elle. Elle se sentit dĂ©faillir comme si la Mort la touchait, et elle allait se sauver pour demander secours aux voisins, quand la voix, tout prĂšs de son oreille, cria - J'ai pas dĂ©jeunĂ©, nom d'un nom ! Et le perroquet, dans sa cage, la regardait de son oeil rond, sournois et mauvais. Elle aussi, le regarda, Ă©perdue, murmurant - Ah ! c'est toi ! Il reprit, en remuant sa tĂȘte - Attends, attends, attends, je vas t'apprendre Ă  fainĂ©anter ! Que se passa-t-il en elle ? Elle sentit, elle comprit que c'Ă©tait bien lui, le mort, qui revenait, qui s'Ă©tait cachĂ© dans les plumes de cette bĂȘte pour recommencer Ă  la tourmenter, qu'il allait jurer, comme autrefois, tout le jour, et la mordre, et crier des injures pour ameuter les voisins et les faire rire. Alors elle se rua, ouvrit la cage, saisit l'oiseau qui, se dĂ©fendant, lui arrachait la peau avec son bec et avec ses griffes. Mais elle le tenait de toute sa force, Ă  deux mains, et, se jetant par terre, elle se roula dessus avec une frĂ©nĂ©sie de possĂ©dĂ©e, l'Ă©crasa, en fit une loque de chair, une petite chose molle, verte, qui ne remuait plus, qui ne parlait plus, et qui pendait ; puis, l'ayant enveloppĂ©e d'un torchon comme d'un linceul, elle sortit, en chemise, nu-pieds, traversa le quai, que la mer battait de courtes vagues, et, secouant le linge, elle laissa tomber dans l'eau cette petite chose morte qui ressemblait Ă  un peu d'herbe ; puis elle rentra, se jeta Ă  genoux devant la cage vide, et, bouleversĂ©e de ce qu'elle avait fait, demanda pardon au bon Dieu, en sanglotant, comme si elle venait de commettre un horrible crime. guy de maupassant "Je pensai Ainsi, il se soumet. VoilĂ  tout ce qu'il savent faire. Ils se soumettent tous. MĂȘme cet homme-lĂ ." Ce que j'ai aimĂ© Le silence de la mer fut la premiĂšre nouvelle publiĂ©e aux Editions de Minuit, maison d'Ă©dition clandestine qui a vu le jour en 1941 sous l'Ă©gide de Vercors et Pierre Lescure. Une vingtaine d'autres titres suivront jusqu'Ă  la LibĂ©ration, mais c'est le texte inaugural de Vercors qui connaĂźtra le plus grand retentissement. Le silence de la mer raconte l'histoire d'un allemand qui s'installe pendant l'Occupation chez le narrateur et sa jeune niĂšce. Il s'agit d'un allemand amoureux des lettres françaises et de l'art français qui souhaite une alliance entre les deux nations qui ainsi s'enrichiront mutuellement de leurs cultures. Si la niĂšce du narrateur refuse de lui adresser la parole, faisant ainsi acte de rĂ©sistance, le jeune officier continue de communiquer son enthousiasme, son optimisme, jusqu'Ă  ce qu'il dĂ©couvre les vĂ©ritables intentions de son pays et de ses anciens amis, allemands nazis qui pensent qu'il faut dĂ©truire l'esprit français pour conquĂ©rir la France. Le dĂ©sespoir va alors s'emparer de lui. "Au carrefour, on vous dit "Prenez cette route-lĂ ." Il secoua la tĂȘte. "Or cette route, on ne la voit pas s'Ă©lever vers les hauteurs lumineuses des cimes, onn la voit descendre vers une vallĂ©e sinistre, s'enfoncer dans les tĂ©nĂšbres fĂ©tides d'une lugubre forĂȘt ! ... O Dieu ! Montrez-moi oĂč est MON devoir ! " La niĂšce est l'incarnation de ce qu'aurait dĂ» ĂȘtre la France, digne et silencieuse. Les autres nouvelles ont pour thĂšme la persĂ©cution des juifs, Vercors Ă©tant lui-mĂȘme en partie juif par son pĂšre, il ne pouvait que dĂ©noncer ces horreurs. Toutefois il a fait le choix de ne publier "Le songe" qui relate le cauchemar des camps de concentration qu'aprĂšs guerre de façon Ă  ne pas heurter les familles dont un des membres Ă©tait dĂ©portĂ©. "Ce jour-lĂ " est racontĂ© du point de vue d'un petit garçon dont les parents juifs sont arrĂȘtĂ©s. Tout en non-dits et prĂ©supposĂ©s, ce rĂ©cit gagne en force et touche au coeur le lecteur. D'autres rĂ©cits encore mettent l'accent sur ces français qui ont cru au "MarĂ©chal", comme Muritz "La marche Ă  l'Ă©toile", Vendresse "L'imprimerie de Verdun" ou encore Renaud dans "L'impuissance", et qui ont vu leur pacte se rompre brutalement. Le Mal rĂŽde inlassablement, et l'homme dĂ©chu devient BĂȘte. Le nazisme a rĂ©veillĂ© les dĂ©mons, Ă  l'image de cette vieille dame qui aperçoit un soir devant sa porte Hitler et referme la porte Ă©pouvantĂ©e, persuadĂ©e d'avoir vu le Diable en personne. "Le cheval et la mort" Un recueil Ă  ne pas oublier... Ce que j'ai moins aimĂ© - Rien. PremiĂšres phrases "Il fut prĂ©cĂ©dĂ© par un grand dĂ©ploiement d'appareil militaire. D'abord deux troufions, tous deux trĂšs blonds, l'un dĂ©gingandĂ© et maigre, l'autre carrĂ©, aux mains de carrier. Ils regardĂšrent la maison, sans entrer. Plus tard vint un sous-officier. Le troufion dĂ©gingandĂ© l'accompagnait. Ils me parlĂšrent, dans ce qu'ils supposaient ĂȘtre du français. Je ne comprenais pas un mot. Pourant je leur montrai les chambres libres. Ils parurent contents." Vous aimerez aussi Inconnu Ă  cette adresse Le silence de la mer, VERCORS, Le livre de poche, euros RĂ©sumĂ© du document. Visionnement obligatoire du Silence de la mer Jean-Pierre Melville, 1949 Ă  Sunderland 110 deux sĂ©ances, Ă  19h30 et Ă  21h00. Mentions lĂ©gales NĂ© en 1902 Ă  Paris et mort en 1991 dans la mĂȘme ville. Il est devenu cĂ©lĂšbre avec le roman Le Silence de la mer, publiĂ© secrĂštement, car il parle de la rĂ©sistance contre le nazisme. NĂ© en 1902 Ă  Paris et mort en 1991 dans la mĂȘme ville. n°3 1er novembre 2004. Vercors est le nom de guerre de Jean Bruller, fils d'un immigrĂ© hongrois venu en France pour vivre en dĂ©mocratie. Que faut-il retenir du Silence de la mer, la nouvelle culte de la littĂ©rature française contemporaine ?Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette Ɠuvre dans une analyse complĂšte et dĂ©taillĂ©e. Page 1 sur 18. Que faut-il retenir du Silence de la mer, la nouvelle culte de la littĂ©rature française contemporaine ? Introduction au dĂ©bat Guy Pannetier. Vous trouverez notamment dans cette fiche Que faut-il retenir du Silence de la mer, la nouvelle culte de la littĂ©rature française contemporaine ?Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette Ɠuvre dans une analyse complĂšte et dĂ©taillĂ©e. Essai de restitution du dĂ©bat du cafĂ© philo de Chevilly-Larue 26 mars 2008. Puis un sous-officier vient visiter la maison que l’oncle fait visiter. La mer n’est-elle pas, d’ailleurs, appelĂ©e le monde du silence » ? Mais sous le calme apparent du monde sous-marin, son silence est habitĂ© de passions, de conflits, de drames ceux de la vie et de la mort. RĂ©sumĂ© En 1941, en pleine guerre, un jeune soldat allemand, Werner Von Ebrennac, vient s’installer chez un homme et sa niĂšce. En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisĂ©s et de rĂ©aliser des statistiques. Le silence de la mer. Que faut-il retenir du Silence de la mer, la nouvelle culte de la littĂ©rature française contemporaine ? Le dĂ©sespoir de Von Ebrennac s’ajoute a 
 INTRODUCTION Le Livre de poche. Vercors. NRP CollĂšge n°667-2. septembre 9, 2021. RĂ©digĂ©e de maniĂšre claire et accessible, la fiche de lecture propose d'abord un rĂ©sumĂ© de la nouvelle, puis s'intĂ©resse aux personnages l Tout ce qu'il faut savoir sur Le Silence de la mer de Vercors ! De mon point de vue les raisons pour lesquelles faudrait lire ce livre sont les suivantes PremiĂšrement ce livre est issu d’une histoire vraie vĂ©cue par l’auteur-lui-mĂȘme, avec des personnages, des lieux bien rĂ©els. DĂ©cryptez Le Silence de la mer de Vercors avec l'analyse du ! Le document "VERCORS L'impuissance», in Le Silence de la mer." C’est un silence destructeur. Retrouvez l'essentiel de l'Ɠuvre dans une fiche de lecture complĂšte et dĂ©taillĂ©e, avec un rĂ©sumĂ©, une Ă©tude des personnages, des clĂ©s de lecture et des pistes de rĂ©flexion. NRP CollĂšge n°667-2. questionnaire lecture silence mer vercors. Le silence de la mer – Vercors. Extrait du document. Certaines personnes croient que lorsqu’il y a eu la DeuxiĂšme Guerre 
 INTRODUCTION Le Silence de la mer » a Ă©tĂ© Ă©crit en octobre 1941 par Jean Bruller dit le mĂȘme qui crĂ©e, avec Pierre de Lescure, les Editions de Minuit, en automne 1941. Utilisez les flĂšches haut/bas pour augmenter ou diminuer le volume. DĂ©cryptez Le Silence de la mer de Vercors avec l'analyse du ! Ce livre est une sorte de reportage Ă©crit ce qui donne un style Ă  la lecture. 19 Pages ‱ 1461 Vues. C’est un silence destructeur. NĂ© en 1902 Ă  Paris et mort en 1991 dans la mĂȘme ville. apprendre Ă  tirer parti de ses recherches G1,2,3 rĂ©daction des exposĂ©s Guy Philippon. Heureusement, lui non plus ne parlait guĂšre. Le Silence de la Mer. Fiche de lecture de 4 pages en littĂ©rature publiĂ© le 4 juillet 2009 Vercors 1902-1991, Le Silence de la mer, 1942. Le Silence de la mer en entier Questions sur la lecture 1. Ce dernier est bien loin du clichĂ© de l’envahisseur, il est humain, 
 Je prĂ©sente l’Ɠuvre. Que faut-il retenir du Silence de la mer, la nouvelle culte de la littĂ©rature française contemporaine ? NĂ© Ă  Paris en 1902 , la Grande Guerre surprend Jean Bruller et sa famille dans un hĂŽtel de Suisse. En pleine deuxiĂšme guerre mondiale, un jeune soldat allemand Werner Von Ebrennac va s’installer dans une famille française composĂ©e d’un homme et de sa niĂšce qui accueillent l’homme dans un silence de mort. Introduction La nouvelle est Ă©ditĂ©e en pleine occupation allemande, fĂ©vrier 1942. le rĂ©cit est parachutĂ© en France. Le document "VERCORS L'impuissance», in Le Silence de la mer." NĂ© Ă  Paris en 1902 , la Grande Guerre surprend Jean Bruller et sa famille dans un hĂŽtel de Suisse. Nous utilisons les cookies uniquement pour le bon fonctionnement du site, aucune donnĂ©e personnelle n'est enregistrĂ©e. Et le silence pour tous ces non-dits, de ces vides Ă©motionnels que mĂȘme l'Ă©criture ni la parole ne parviennent Ă  emplir. Puis un sous-officier vient visiter la maison que l’oncle fait visiter. RĂ©digĂ©e de maniĂšre claire et accessible, la fiche de lecture propose d'abord un rĂ©sumĂ© de la nouvelle, puis s'intĂ©resse aux personnages l Tout ce qu'il faut savoir sur Le Silence de la mer de Vercors ! Mentions lĂ©gales Fiche de lecture n°2 Le silence de la mer. Retrouvez l'essentiel de l'Ɠuvre dans une fiche de lecture complĂšte et dĂ©taillĂ©e, avec un rĂ©sumĂ©, une Ă©tude des personnages, des clĂ©s de lecture et des pistes de rĂ©flexion. 1 RĂ©sumĂ©. Il s'agit d'une brĂšve correction, d'une ou deux phrases par rĂ©ponse, de 8 questions relatives Ă  la 
 Fiche de lecture Le silence de la mer – Vercors I. Biographie de l’auteur Vercors est le pseudonyme de l’écrivain français Jean Bruller. . Utilisez les flĂšches haut/bas pour augmenter ou diminuer le volume. Ce questionnaire de lecture a pour objectif de faire dĂ©couvrir Ă  la classe un auteur considĂ©rĂ© comme un classique » et de rendre les Ă©lĂšves plus autonomes dans un travail de lecture, de prise de notes, de rĂ©flexion et de rĂ©daction. Mes nerfs Ă©taient peu solides alors. Obtenir ce document. Le Silence de la mer » analyse sĂ©miotique Introduction Le silence de la mer » – l’histoire d’une famille française contrainte de loger un officier allemand francophile – n’est que le camouflage d’un vrai combat contre les forces du mal, de la lumiĂšre contre les tĂ©nĂšbres, de l’espĂ©rance contre le dĂ©sespoir. Mes nerfs Ă©taient peu solides alors. C’est un silence destructeur. Le Silence de la mer » analyse sĂ©miotique Introduction Le silence de la mer » – l’histoire d’une famille française contrainte de loger un officier allemand francophile – n’est que le camouflage d’un vrai combat contre les forces du mal, de la lumiĂšre contre les tĂ©nĂšbres, de l’espĂ©rance contre le dĂ©sespoir. L'extrait Ă©tudiĂ© tirĂ© de cette oeuvre engagĂ©e relate une scĂšne oĂč un narrateur et sa niĂšce, contraint de loger chez eux 
 RĂ©sumĂ© du document. Que faut-il retenir du Silence de la mer, la nouvelle culte de la littĂ©rature française contemporaine ?Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette oeuvre dans une analyse complĂšte et dĂ©taillĂ©e. Fiche de lecture n°2 Le silence de la mer. Que faut-il retenir du Silence de la mer, la nouvelle culte de la littĂ©rature française contemporaine ? Vercors est le pseudonyme de l’écrivain français Jean Bruller. Vercors est le nom de guerre de Jean Bruller, fils d'un immigrĂ© hongrois venu en France pour vivre en dĂ©mocratie. I Biographie de l'auteur. Il marque la rupture totale. Nous utilisons les cookies uniquement pour le bon fonctionnement du site, aucune donnĂ©e personnelle n'est enregistrĂ©e. Essai de restitution du dĂ©bat du cafĂ© philo de Chevilly-Larue 26 mars 2008. 1 RĂ©sumĂ©. Vous trouverez notamment dans cette fiche Le dĂ©sespoir de Von Ebrennac s’ajoute a celui de la femme aimĂ©e. Fiche de lecture de 6 pages en littĂ©rature publiĂ© le 25 juillet 2007 Commentaire composĂ© Vercors, Le silence de la mer. Le silence de la mer. l'École des lettres. Date de parution PubliĂ© clandestinement pour la premiĂšre fois aux Editions de minuit en fĂ©vrier 1942. Essai de restitution du dĂ©bat du cafĂ© philo de Chevilly-Larue 26 mars 2008. Fiche de lecture n°2 Le silence de la mer. Le silence de la mer, Vercors. Son arrivĂ©e se fait dans un silence insoutenable et Ă  travers un malaise fou. Vous trouverez notamment dans cette fiche le rĂ©cit est parachutĂ© en France. Écrit en pleine guerre en 1941, par Vercors, nom de rĂ©sistance et de plume de Jean Bruller Le Silence de la Mer est un huis clos entre 3 personnages, un homme et sa niĂšce habitant une ferme rĂ©quisitionnĂ©e et un jeune officier allemand, Werner Von Ebrennac, qui vit dans l’une des piĂšces de la maison. Animateurs Guy Pannetier. Documents relatifs. DĂ©cryptez Le Silence de la mer de Vercors avec l'analyse du ! Il est nĂ© Ă  Paris en 1902 et il est mort dans la mĂȘme ville en 1991. n°3 1er novembre 2004. DĂ©cryptez Le Silence de la mer de Vercors avec l’analyse du ! Heureusement, lui non plus ne parlait guĂšre. 1 RĂ©sumĂ©. RĂ©sumĂ© du document. DĂ©cryptez Le Silence de la mer de Vercors avec l'analyse du ! Utilisez les flĂšches haut/bas pour augmenter ou 
 Fiche de lecture Le silence de la mer – Vercors I. Biographie de l’auteur Vercors est le pseudonyme de l’écrivain français Jean Bruller. LE SILENCE DE LA MER Auteur Le silence de la mer est un roman Ă©crit par l’écrivain français Jean Bruller qui a pour pseudonyme Vercors ». Silence de la mer, le [Vercors] - Fiche de lecture. Fiche de lecture n°2 Le silence de la mer. Ce dernier est bien loin du clichĂ© de l’envahisseur, il est humain, 
 Introduction au dĂ©bat Guy Pannetier. Vous trouverez notamment dans cette fiche DĂ©cryptez Le Silence de la mer de Vercors avec l'analyse du ! Le Silence de la mer est la premiĂšre manifestation littĂ©raire de Vercors qui, jusqu'Ă  la guerre, exerçait avec un grand talent l'activitĂ© de dessinateur-graveur dans une tonalitĂ© essentiellement satirique registre qu'il utilisera parfois dans les nouvelles et romans qui suivront. Il Ă©crit la nouvelle Le Silence de la mer entre 1941 et 1942 et celle-ci est publiĂ©e clandestinement Ă  350 exemplaires selon une liste de diffusion Ă©tablie. Les Ă©lĂšves de 3Ăš2 vous lisent des extraits des 3 premiers chapitres de la nouvelle de Vercors bonne Ă©coute ! Il est devenu cĂ©lĂšbre avec le roman Le Silence de la mer, publiĂ© secrĂštement, car il parle de la rĂ©sistance contre le nazisme. Mentions lĂ©gales Francese Francese “ Le silence de la mer” L' histoire du livre se dĂ©roule au milieu de la deuxieme guerre mondiale, dans une rĂ©gion de la France occupĂ©e par les Allemands. Une maison d’édition clandestine, Ă©videmment, et Le Silence de la mer » est le premier titre Ă  y ĂȘtre Ă©ditĂ©. L'extrait Ă©tudiĂ© tirĂ© de cette oeuvre engagĂ©e relate une scĂšne oĂč un narrateur et sa niĂšce, contraint de loger chez 
 Il mangeait en silence, son grand nez coupant baissĂ© vers la nappe. 1 RĂ©sumĂ©. On se situe oĂč le narrateur relate l’arrivĂ©e progressive des Allemands dans la maison. Il mangeait en silence, son grand nez coupant baissĂ© vers la nappe. Heureusement, lui non plus ne parlait guĂšre. Vous trouverez notamment dans cette fiche ‱ Un rĂ©sumĂ© complet ‱ Une prĂ©sentation des personnages principaux tels que Werner von Ebrennac, la niĂšce et l'oncle ‱ Une analyse des spĂ©cificitĂ©s de l’Ɠuvre une nouvelle engagĂ©e, le thĂšme du silence et deux personnages mĂ©taphoriquesUne analyse de rĂ©fĂ©rence pour comprendre rapidement le sens de l’Ɠuvre. The book tells the story of a German officer, Werner von Ebrennac, who, during the German occupation of France in the Second World War, is forced to spend seven months in the house of an old man and his niece. En parallĂšle, l’étude du trĂšs bon film de Melville, fidĂšle adaptation, Ă©claire un texte plus complexe qu’il paraĂźt. Que faut-il retenir du Silence de la mer, la nouvelle culte de la littĂ©rature française contemporaine ? Le silence de la mer, Vercors. l'École des lettres. Son Ɠuvre la plus cĂ©lĂšbre est Le Silence de la mer, publiĂ©e clandestinement en 1942. Fiche de lecture n°2 Le silence de la mer. En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisĂ©s et de rĂ©aliser des statistiques. la nouvelle Le Silence de la mer paraĂźt le 20 fĂ©vrier 1942 c'est le premier titre des Éditions de Minuit. Documents relatifs. Ce document a Ă©tĂ© mis Ă  jour le 04/07/2009 LE SILENCE DE LA MER Auteur Le silence de la mer est un roman Ă©crit par l’écrivain français Jean Bruller qui a pour pseudonyme Vercors ». L’acteur Howard Vernon dans le film le silence de la mer » de Melville en 1947. En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisĂ©s et de rĂ©aliser des statistiques. . Il est devenu cĂ©lĂšbre avec le roman Le Silence de la mer, publiĂ© clandestinement, car il parle de la rĂ©sistance contre le nazisme. 1 PRÉSENTATION Silence de la mer, le [Vercors], nouvelle de Vercors, publiĂ©e clandestinement en 1942 aux Éditions de Minuit fondĂ©es Ă  cette occasion. Nous parlerons du film et de la nouvelle jeudi en classe. DĂ©cryptez Le Silence de la mer de Vercors avec l'analyse du ! Animateurs Guy Pannetier. RĂ©sumĂ© de Le Silence de la mer de Vercors Fiche de lecture DĂ©cryptez Le Silence de la mer de Vercors avec l’analyse du ! Ce document a Ă©tĂ© mis Ă  jour le 04/07/2009 58 Le silence qui suit Nevermore » est un silence de mort, le plus obscur et tendu de tout le rĂ©cit ; il concentre tous les silences passĂ©s, mais il est aussi ultime et dĂ©finitif. En parallĂšle, l’étude du trĂšs bon film de Melville, fidĂšle adaptation, Ă©claire un texte plus complexe qu’il paraĂźt. Certaines personnes croient que lorsqu’il y a eu la DeuxiĂšme Guerre 
 Fiche de lecture de Le silence de la mer - Vercors Note de 16 sur 20 Roman Hiver 1940, la France est dĂ©faite. Introduction La nouvelle est Ă©ditĂ©e en pleine occupation allemande, fĂ©vrier 1942. le rĂ©cit est parachutĂ© en France. COURT RESUME DE L’HISTOIRE Le silence de la mer » est l’histoire d’une famille française contrainte de loger un officier allemand, Werner von Ebrennac. Ils sĂ©journent Ă  Saint-Amand-Montrond jusqu’à la victoire de la Marne. DĂ©cryptez Le Silence de la mer de Vercors avec l'analyse du ! . INTRODUCTION Le Silence de la Mer. Silence de la Mer, the story line is fairly straightforward. Ce livre est une sorte de reportage Ă©crit ce qui donne un style Ă  la lecture. Par la suite, il garde son nom pour son travail d'artiste et le nom de Vercors comme nom d'Ă©crivain. LE SILENCE DE LA MER Auteur Le silence de la mer est un roman Ă©crit par l’écrivain français Jean Bruller qui a pour pseudonyme Vercors ». Animateurs Guy Pannetier. Nous parlerons du film et de la nouvelle jeudi en classe. la nouvelle Le Silence de la mer paraĂźt le 20 fĂ©vrier 1942 c'est le premier titre des Éditions de Minuit. On se situe oĂč le narrateur relate l’arrivĂ©e progressive des Allemands dans la maison. Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette Ɠuvre dans une fiche de lecture complĂšte et dĂ©taillĂ©e. Silence de la Mer, the story line is fairly straightforward. DĂ©cryptez Le Silence de la mer de Vercors avec l'analyse du ! l'ouvrage ne sort qu'en aoĂ»t 1942 par mesure de sĂ©curitĂ© Ă  350 exemplaires. Vercors Le Silence de la mer ». RĂ©sumĂ© En 1941, en pleine guerre, un jeune soldat allemand, Werner Von Ebrennac, vient s’installer chez un homme et sa niĂšce. Extrait du document. Écrit en pleine guerre en 1941, par Vercors, nom de rĂ©sistance et de plume de Jean Bruller Le Silence de la Mer est un huis clos entre 3 personnages, un homme et sa niĂšce habitant une ferme rĂ©quisitionnĂ©e et un jeune officier allemand, Werner Von Ebrennac, qui vit dans l’une des piĂšces de la maison. Page 1 sur 18. On se situe oĂč le narrateur relate l’arrivĂ©e progressive des Allemands dans la maison. l'École des lettres. Fiche de lecture n°2 Le silence de la mer. Francese Francese “ Le silence de la mer” L' histoire du livre se dĂ©roule au milieu de la deuxieme guerre mondiale, dans une rĂ©gion de la France occupĂ©e par les Allemands. Les Ă©lĂšves de 3Ăš2 vous lisent des extraits des 3 premiers chapitres de la nouvelle de Vercors bonne Ă©coute ! A une Ă©poque ou la rĂ©sistance commence Ă  peine Ă  se dĂ©velopper et contrer l'occupation allemande et la corruption, Vercors, un Ă©crivain et auteur de nouvelles, mais avant tout rĂ©sistant, Ă©crit Le Silence de la mer en 1942. Extrait du document. apprendre Ă  tirer parti de ses recherches G1,2,3 rĂ©daction des exposĂ©s Fiche de lecture Le silence de la mer – Vercors I. Biographie de l’auteur Vercors est le pseudonyme de l’écrivain français Jean Bruller. NĂ© Ă  Paris en 1902 , la Grande Guerre surprend Jean Bruller et sa famille dans un hĂŽtel de Suisse. Il marque la rupture totale. Fiche de lecture n°2 Le silence de la mer. Le silence de la mer. Les Ă©lĂšves de 3Ăš2 vous lisent des extraits des 3 premiers chapitres de la nouvelle de Vercors bonne Ă©coute ! Le supplĂ©ment permet de travailler sur la nouvelle le Silence de la mer » de Vercors, mais Ă©galement sur les autres textes qui constituent le recueil. deviner la satisfaction que les malheurs de la RĂ©publique, le triomphe de la tyrannie, devaient avoir fait naĂźtre en lui. Ce document a Ă©tĂ© mis Ă  jour le 04/07/2009 Ils sĂ©journent Ă  Saint-Amand-Montrond jusqu’à la victoire de la Marne. Ce livre est une sorte de reportage Ă©crit ce qui donne un style Ă  la lecture. L'extrait Ă©tudiĂ© tirĂ© de cette oeuvre engagĂ©e relate une scĂšne oĂč un narrateur et sa niĂšce, contraint de loger chez eux 
 Les incessantes Fiche de lecture n°2 Le silence de la mer. Fiche de lecture n°2 Le silence de la mer. Fiche de lecture n°2 Le silence de la mer. RĂ©sumĂ© du document. Vercors Le Silence de la mer ». Fiche de lecture n°2 Le silence de la mer. Retrouvez l'essentiel de l'Ɠuvre dans une fiche de lecture complĂšte et dĂ©taillĂ©e, avec un rĂ©sumĂ©, une Ă©tude des personnages, des clĂ©s de lecture et des pistes de rĂ©flexion. De mon point de vue les raisons pour lesquelles faudrait lire ce livre sont les suivantes PremiĂšrement ce livre est issu d’une histoire vraie vĂ©cue par l’auteur-lui-mĂȘme, avec des personnages, des lieux bien rĂ©els. The book tells the story of a German officer, Werner von Ebrennac, who, during the German occupation of France in the Second World War, is forced to spend seven months in the house of an old man and his niece. Vercors est un rĂ©sistant de la premiĂšre heure. En pleine deuxiĂšme guerre mondiale, un jeune soldat allemand Werner Von Ebrennac va s’installer dans une famille française composĂ©e d’un homme et de sa niĂšce qui accueillent l’homme dans un silence de mort. A une Ă©poque ou la rĂ©sistance commence Ă  peine Ă  se dĂ©velopper et contrer l'occupation allemande et la corruption, Vercors, un Ă©crivain et auteur de nouvelles, mais avant tout rĂ©sistant, Ă©crit Le Silence de la mer en 1942. lecture le silence de la mer. Mais sous le calme apparent du monde sous-marin, son silence est habitĂ© de passions, de conflits, de drames ceux de la vie et de la mort. La rĂ©sistance passive reprĂ©sentĂ©e par le silence du narrateur et de sa niĂšce n’atteint pas son but – ignorer l’intrus, le nier – , puisque, bien au contraire, la communication s’établit. Vercors est un rĂ©sistant de la premiĂšre heure. Dessalement De L'eau De Mer. 1 PRÉSENTATION Silence de la mer, le [Vercors], nouvelle de Vercors, publiĂ©e clandestinement en 1942 aux Éditions de Minuit fondĂ©es Ă  cette occasion. Le Livre de poche. Je prĂ©sente l’Ɠuvre. DĂ©couvrez Le silence de la mer de Vercors - Fiche de lecture le livre de Dominique Coutant-Defer sur - 3Ăšme libraire sur Internet avec 1 million de livres disponibles en livraison rapide Ă  domicile ou en relais - 9782806252135 Dessalement De L'eau De Mer. Une maison d’édition clandestine, Ă©videmment, et Le Silence de la mer » est le premier titre Ă  y ĂȘtre Ă©ditĂ©. COURT RESUME DE L’HISTOIRE Le silence de la mer » est l’histoire d’une famille française contrainte de loger un officier allemand, Werner von Ebrennac. Vercors. I Biographie de l'auteur. L’acteur Howard Vernon dans le film le silence de la mer » de Melville en 1947. deviner la satisfaction que les malheurs de la RĂ©publique, le triomphe de la tyrannie, devaient avoir fait naĂźtre en lui. Il est nĂ© Ă  Paris en 1902 et il est mort dans la mĂȘme ville en 1991. Il Ă©crit la nouvelle Le Silence de la mer entre 1941 et 1942 et celle-ci est publiĂ©e clandestinement Ă  350 exemplaires selon une liste de diffusion Ă©tablie. n°3 1er novembre 2004. l'ouvrage ne sort qu'en aoĂ»t 1942 par mesure de sĂ©curitĂ© Ă  350 exemplaires. questionnaire lecture silence mer vercors. RĂ©sumĂ©. En pleine deuxiĂšme guerre mondiale, un jeune soldat allemand Werner Von Ebrennac va s’installer dans une famille française composĂ©e d’un homme et de sa niĂšce qui accueillent l’homme dans un silence de mort. Nous utilisons les cookies uniquement pour le bon fonctionnement du site, aucune donnĂ©e personnelle n'est enregistrĂ©e. Vous trouverez notamment dans cette fiche Guy Philippon. Guy Philippon. Ce document a Ă©tĂ© mis Ă  jour le 25/07/2007. Le Silence de la mer Lecture analytique n°1 extrait 1, chapitre 2 Situation Il s’agit d’une nouvelle, Le silence de la mer de VERCORS publiĂ©e en 1942. NRP CollĂšge n°667-2. SUEZ ENVIRONNEMENT 1 LE CONTRAT DE MANAGEMENT D’ALGER UN AMBITIEUX PROGRAMME SUR L’EAU, UN PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE REUSSI OCTOBRE 2011 CONTACT Service Presse +33. Les Français rĂ©sistent Ă  la barbarie hitlĂ©rienne par un silence Ă©pais et immobile. Vous trouverez notamment dans cette fiche Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’Ɠuvre et d’aller au-delĂ  des clichĂ©s. Date de parution PubliĂ© clandestinement pour la premiĂšre fois aux Editions de minuit en fĂ©vrier 1942. 1 RĂ©sumĂ©. NĂ© Ă  Paris en 1902 , la Grande Guerre surprend Jean Bruller et sa famille dans un hĂŽtel de Suisse. Fiche de lecture n°2 Le silence de la mer. Film Le Silence de la mer est un film de Jean-Pierre Melville, adaptĂ© de la nouvelle de Vercors, tournĂ© en 1947 et sorti en 1949. RĂ©sumĂ©. Extrait du document. Le Silence de la mer en entier Questions sur la lecture 1. Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette Ɠuvre dans une fiche de lecture complĂšte et dĂ©taillĂ©e. Vercors est un rĂ©sistant de la premiĂšre heure. Et le silence pour tous ces non-dits, de ces vides Ă©motionnels que mĂȘme l'Ă©criture ni la parole ne parviennent Ă  emplir. Le document "VERCORS L'impuissance», in Le Silence de la mer." rééditĂ© en Grande-Bretagne en 1943 Ă  des milliers d'exemplaires Ă  des fins de propagande. Le document " Questionnaire de lecture Le Silence de la mer de Vercors " compte 1 mots. Vous trouverez notamment dans cette fiche Il s'agit d'une brĂšve correction, d'une ou deux phrases par rĂ©ponse, de 8 
 Les Français rĂ©sistent Ă  la barbarie hitlĂ©rienne par un silence Ă©pais et immobile. COURT RESUME DE L’HISTOIRE Le silence de la mer » est l’histoire d’une famille française contrainte de loger un officier allemand, Werner von Ebrennac. Le silence de la mer, Vercors. Vous trouverez notamment dans cette fiche Vercors est le nom de guerre de Jean Bruller, fils d'un immigrĂ© hongrois venu en France pour vivre en dĂ©mocratie. Fiche de lecture de 6 pages en littĂ©rature publiĂ© le 25 juillet 2007 Commentaire composĂ© Vercors, Le silence de la mer. 19 Pages ‱ 1461 Vues. Certaines personnes croient que lorsqu’il y a eu la 
 Le silence de la mer [pic 1] [pic 2] Le silence de la mer a Ă©tĂ© publiĂ© clandestinement en 1942 par Vercors. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’Ɠuvre et d’aller au-delĂ  des clichĂ©s. septembre 9, 2021. Silence de la mer, le [Vercors] - Fiche de lecture. Il est devenu cĂ©lĂšbre avec le roman Le Silence de la mer, publiĂ© clandestinement, car il parle de la rĂ©sistance contre le nazisme. DĂ©cryptez Le Silence de la mer de Vercors avec l’analyse du ! DĂ©couvrez Le silence de la mer de Vercors - Fiche de lecture le livre de Dominique Coutant-Defer sur - 3Ăšme libraire sur Internet avec 1 million de livres disponibles en livraison rapide Ă  domicile ou en relais - 9782806252135 Silence de la mer, le [Vercors] - Fiche de lecture. Vous trouverez notamment dans cette fiche ‱ Un rĂ©sumĂ© complet ‱ Une prĂ©sentation des personnages principaux tels que Werner von Ebrennac, la niĂšce et l'oncle ‱ Une analyse des spĂ©cificitĂ©s de l’Ɠuvre une nouvelle engagĂ©e, le thĂšme du silence et deux personnages mĂ©taphoriquesUne analyse de rĂ©fĂ©rence pour comprendre rapidement le sens de l’Ɠuvre. compte 0 le tĂ©lĂ©charger en entier, envoyez-nous l’un de vos travaux scolaires grĂące Ă  notre systĂšme gratuit d’échange de ressources numĂ©riques ou achetez-le pour la somme symbolique d’un euro. 58 Le silence qui suit Nevermore » est un silence de mort, le plus obscur et tendu de tout le rĂ©cit ; il concentre tous les silences passĂ©s, mais il est aussi ultime et dĂ©finitif. Vercors, de son vrai nom Jean Bruller, nĂ© le 26 fĂ©vrier 1902 Ă  Paris, mort le 10 juin 1991 Ă  Paris, est un Ă©crivain et illustrateur français, rĂ©sistant durant la Seconde Guerre mondiale.. Il est devenu cĂ©lĂšbre avec le roman Le Silence de la mer, publiĂ© clandestinement, car il parle de la rĂ©sistance contre le nazisme. Fiche de lecture de 4 pages en littĂ©rature publiĂ© le 4 juillet 2009 Vercors 1902-1991, Le Silence de la mer, 1942. Vous trouverez notamment dans cette fiche Date de parution PubliĂ© clandestinement pour la premiĂšre fois aux Editions de minuit en fĂ©vrier 1942. RĂ©sumĂ© de Le Silence de la mer de Vercors Fiche de lecture DĂ©cryptez Le Silence de la mer de Vercors avec l’analyse du ! L’histoire dĂ©bute en novembre 1941 avec l’arrivĂ©e de deux soldats venus observĂ©s la maison de l’oncle. RĂ©sumĂ© du document. Vercors Le Silence de la mer ». Il s'agit d'une brĂšve correction, d'une ou deux phrases par rĂ©ponse, de 8 questions relatives Ă  la 
 Introduction au dĂ©bat Guy Pannetier. Il marque la rupture totale. la nouvelle Le Silence de la mer paraĂźt le 20 fĂ©vrier 1942 c'est le premier titre des Éditions de Minuit. Extrait du document. Je n’aurais pu le supporter sans rĂ©agir. Laboratorio Analisi Telesforo Foggia Orari, Chi CondurrĂ  La Vita In Diretta Il Prossimo Anno, Ă©levage Siamois Gironde, Lapidi Cimiteriali Catalogo, Negozio Rumeno Modica, Tornare Ad Allattare Dopo Dostinex,

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