ArticleL313-2. Le taux effectif global dĂ©terminĂ© comme il est dit Ă l'article L. 313-1 doit ĂȘtre mentionnĂ© dans tout Ă©crit constatant un contrat de prĂȘt rĂ©gi par la prĂ©sente section. Toute infraction aux dispositions du prĂ©sent article sera punie d'une amende de 4 500 euros. Article prĂ©cĂ©dent : Article L313-1 Article suivant
ArticleL313-10. Un établissement de crédit, un établissement de paiement ou un organisme mentionné au 5 de l'article L. 511-6 du code monétaire et financier ne peut se prévaloir d'un contrat de cautionnement d'une opération de crédit relevant des chapitres Ier ou II du présent titre, conclu par une personne physique dont l'engagement
Tauxd'usure - Avis du 27 mars 2019 relatif Ă l'application des articles L. 314-6 du code de la consommation et L. 313-5-1 du code monĂ©taire et financier concernant l'usure 29 March 2019 Taux et barĂšmes - Compte courant d'associĂ©s - IntĂ©rĂȘt maximum dĂ©ductible - Les taux de l'usure pour le premier trimestre de l'annĂ©e 2019 sont parus au JORF du 27 mars 2019.
2 Analyse de la saisine. Lâarticle L 313-2 prend place dans un cadre gĂ©nĂ©ral qui renvoie aux opĂ©rations de crĂ©dits. Le Code monĂ©taire et financier dispose dans son article L313-1 que « constitue une opĂ©ration de crĂ©dit tout acte par lequel une personne agissant Ă titre onĂ©reux met ou promet de mettre des fonds Ă la disposition d'une autre personne ou prend, dans l'intĂ©rĂȘt
A Le taux de lâintĂ©rĂȘt lĂ©gal prĂ©vu par lâarticle L. 313-2 du Code monĂ©taire et financier Le code monĂ©taire et financier prĂ©voit un taux simple (1) et un taux majorĂ© (2). 1- Le taux simple de lâintĂ©rĂȘt lĂ©gal : article L. 313-2 du Code monĂ©taire et financier « Le taux de lâintĂ©rĂȘt lĂ©gal est, en toute matiĂšre, fixĂ© par dĂ©cret pour la durĂ©e de lâannĂ©e civile. Il est
aoYQFT. I. Ă abrogĂ© les dispositions suivantes -Code de la construction et de l'habitation. Art. L215-9, Art. L215-10, Art. L313-7, Art. L313-10, Art. L313-11, Art. L313-12, Art. L313-13, Art. L313-16-3, Art. L365-6, Art. L421-14, Art. L422-6, Art. L422-7, Art. L451-1, Art. L451-1-1, Art. L451-2, Art. L451-2-1, Art. L451-3, Art. L451-6, Art. L451-7 A modifiĂ© les dispositions suivantes -Code de la construction et de l'habitation. Sct. Titre IV Reversement de l'aide de l'Etat et sanctions.,Sct. Chapitre Ier Reversement de l'aide de l'Etat A créé les dispositions suivantes -Code de la construction et de l'habitation. Sct. Chapitre II Agence nationale de contrĂŽle du logement social, Sct. Section 1 Dispositions gĂ©nĂ©rales, Art. L342-1, Art. L342-2, Sct. Section 2 Saisine par d'autres autoritĂ©s ou organismes, Art. L342-3, Sct. Section 3 ModalitĂ©s d'exercice des missions, Art. L342-4, Art. L342-5, Art. L342-6, Art. L342-7, Art. L342-8, Art. L342-9, Art. L342-10, Sct. Section 4 Suite des contrĂŽles et sanctions, Art. L342-11, Art. L342-12, Art. L342-13, Art. L342-14, Art. L342-15, Art. L342-16, Art. L342-17, Sct. Section 5 Organisation de l'agence, Art. L342-18, Art. L342-19, Art. L342-20, Sct. Section 6 Financement des activitĂ©s de l'agence, Art. L342-21, Art. L452-1, Art. L313-35-1 A modifiĂ© les dispositions suivantes -Code de la construction et de l'habitation. Art. L313-27, Art. L313-31, Art. L353-11, Art. L422-8, Art. L422-8-1, Art. L422-9, Art. L422-10, Art. L423-12, Art. L423-17, Art. L432-6, Art. L441-11, Sct. Section 2, Art. L313-14, Art. L313-16, Art. L443-7, Art. L472-1-2, Art. L481-1-Livre des procĂ©dures fiscales Art. L83 C-Loi n° 2003-710 du 1 aoĂ»t 2003 Art. 51-Code de justice administrative Art. L311-4-LOI n° 2011-1977 du 28 dĂ©cembre 2011 Art. 46 personnels exerçant leurs fonctions au sein du service interministĂ©riel chargĂ© des contrĂŽles et Ă©valuations mentionnĂ©s aux articles L. 215-9, L. 451-1, L. 451-2, L. 472-1-2 et L. 481-1 du code de la construction et de l'habitation, dans sa rĂ©daction antĂ©rieure Ă l'entrĂ©e en vigueur de la prĂ©sente loi, sont affectĂ©s Ă l'Agence nationale de contrĂŽle du logement social dans les conditions suivantes. 1. Les fonctionnaires de l'Etat titulaires et stagiaires en activitĂ© conservent le bĂ©nĂ©fice de leur statut et, le cas Ă©chĂ©ant, de leur statut d'emploi. 2. Par dĂ©rogation Ă l'article 14 ter de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, les agents non titulaires de droit public employĂ©s Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e demeurent agents publics de l'Etat et conservent, Ă titre individuel, le bĂ©nĂ©fice de leur contrat. 3. Les agents non titulaires de droit public employĂ©s Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e se voient proposer par l'Ă©tablissement un contrat de droit public dans les conditions prĂ©vues au mĂȘme article 14 ter. dĂ©rogation Ă l'article L. 1224-3 du code du travail, les salariĂ©s de droit privĂ© exerçant leurs fonctions Ă l'Agence nationale pour la participation des employeurs Ă l'effort de construction sont transfĂ©rĂ©s Ă l'Agence nationale de contrĂŽle du logement social. Ils conservent, Ă titre individuel, le bĂ©nĂ©fice des stipulations de leur contrat ainsi que les conditions gĂ©nĂ©rales de travail qui leur sont applicables. mandat des membres du comitĂ© technique du service interministĂ©riel mentionnĂ© au A du prĂ©sent VI se poursuit jusqu'Ă son terme. Jusqu'Ă cette date, ce comitĂ© technique exerce les attributions du comitĂ© technique de l'Agence nationale de contrĂŽle du logement social. mandat des membres du comitĂ© d'entreprise de l'Agence nationale pour la participation des employeurs Ă l'effort de construction se poursuit jusqu'Ă son terme, dans les conditions prĂ©vues par le code du travail. Jusqu'Ă cette date, ce comitĂ© d'entreprise exerce les attributions du comitĂ© d'entreprise de l'Agence nationale de contrĂŽle du logement social. la constitution du comitĂ© d'hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail prĂ©vu Ă l'article L. 342-19 du code de la construction et de l'habitation, qui intervient au plus tard le 1er juillet 2016, les attributions de cette instance relĂšvent de la compĂ©tence du comitĂ© technique et du comitĂ© d'entreprise. situation active et passive ainsi que l'ensemble des droits et obligations de l'Agence nationale pour la participation des employeurs Ă l'effort de construction, Ă l'exception des fonds mentionnĂ©s au VIII du prĂ©sent article, sont repris par l'Agence nationale de contrĂŽle du logement social. Les droits et obligations du service interministĂ©riel chargĂ© d'exercer les missions de contrĂŽle prĂ©vues au chapitre Ier du titre V du livre IV du code de la construction et de l'habitation sont transfĂ©rĂ©s Ă l'Agence nationale de contrĂŽle du logement social. Les transferts prĂ©vus au prĂ©sent VII et au VIII sont effectuĂ©s Ă titre gratuit et ne donnent lieu ni Ă indemnitĂ©, ni Ă perception d'impĂŽts, droits ou taxes, ni au versement de salaires ou honoraires au profit de l'Etat, de ses agents ou de toute autre personne publique. fonds gĂ©rĂ©s par l'Agence nationale pour la participation des employeurs Ă l'effort de construction dans le cadre de la convention d'objectifs dite 9 % insertion sociale, en date du 26 octobre 1989, entre l'Etat et les partenaires sociaux, sont transfĂ©rĂ©s Ă l'Union des entreprises et des salariĂ©s pour le logement et intĂ©grĂ©s aux ressources de la participation des employeurs Ă l'effort de construction mentionnĂ©es Ă l'article L. 313-3 du code de la construction et de l'habitation. L'ensemble des actifs, passifs, droits et obligations liĂ©s au fonds de garantie mentionnĂ© Ă l'article L. 313-10 du mĂȘme code est transfĂ©rĂ© au fonds mentionnĂ© Ă l'article L. 452-1-1 dudit code. Les fonds propres de l'Agence nationale pour la participation des employeurs Ă l'effort de construction sont transfĂ©rĂ©s, Ă hauteur de huit millions d'euros, Ă l'Agence nationale de contrĂŽle du logement social. Le solde est versĂ© au fonds mentionnĂ© au mĂȘme article L. 452-1-1. prĂ©sent article entre en vigueur le 1er janvier 2015.
Index clair et pratique EntrĂ©e en vigueur 2016-10-10 DerniĂšre date de vĂ©rification de mise Ă jour le Jeudi 17 mai 2018 Le Code de la consommation regroupe les lois relatives au droit de la consommation Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de la consommation ci-dessous Lorsque le prĂȘteur est amenĂ© Ă demander la rĂ©solution du contrat, il peut exiger le remboursement immĂ©diat du capital restant dĂ», ainsi que le paiement des intĂ©rĂȘts Ă©chus. Jusqu'Ă la date du rĂšglement effectif, les sommes restant dues produisent des intĂ©rĂȘts de retard Ă un taux Ă©gal Ă ... Lire la suite Le Code de la consommation regroupe les lois relatives au droit de la consommation Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de la consommation ci-dessous Lorsque le prĂȘteur est amenĂ© Ă demander la rĂ©solution du contrat, il peut exiger le remboursement immĂ©diat du capital restant dĂ», ainsi que le paiement des intĂ©rĂȘts Ă©chus. Jusqu'Ă la date du rĂšglement effectif, les sommes restant dues produisent des intĂ©rĂȘts de retard Ă un taux Ă©gal Ă celui du outre, le prĂȘteur peut demander Ă l'emprunteur dĂ©faillant une indemnitĂ© qui, sans prĂ©judice de l'application de l'article 1231-5 du code civil, ne peut excĂ©der un montant qui, dĂ©pendant de la durĂ©e restant Ă courir du contrat, est fixĂ© suivant un barĂšme dĂ©terminĂ© par dĂ©cret.
par Serge BraudoConseiller honoraire Ă la Cour d'appel de Versailles INTERETS MORATOIRES DEFINITIONDictionnaire juridique Au pluriel, les "intĂ©rĂȘts" reprĂ©sentent une somme d'argent calculĂ©e en pourcentage du montant du capital dont le montant est fonction de la durĂ©e de l'opĂ©ration Ă l'occasion de laquelle ils sont perçus. Les intĂ©rĂȘts reprĂ©sentent le loyer de l'argent. La crĂ©ance d'une somme d'argent nĂ©e et dĂ©terminĂ©e dans son montant antĂ©rieurement Ă toute dĂ©cision du juge qui se borne Ă la constater, porte intĂ©rĂȘts Ă compter de la sommation de payer PremiĂšre Chambre civile 14 octobre 2010, pourvoi n°09-12921 et Legifrance. Consulter aussi, Ass. PlĂ©n., 4 mars 2005, pourvoi n°02-14316, Bull. 2005, Ass. plĂ©n., n°3 ; Com., 5 dĂ©cembre 2006, pourvois n°04-18621 et 04-18647, Bull. 2006, IV, n°237 Les intĂ©rĂȘts sont dus non seulement dans les prĂȘts d'argent articles 1905 et suivants du Code civil mais aussi dans le cas d'un retard dans le paiement d'une dette. Les condamnations que prononcent les tribunaux comportent de plein droit la condamnation au paiement des intĂ©rĂȘts calculĂ©s Ă un taux qui est fixĂ© chaque annĂ©e dans la loi de finances. A cet Ă©gard il faut rappeler qu'on ne doit pas parler d'"intĂ©rĂȘts lĂ©gaux" mais d'"intĂ©rĂȘts au taux lĂ©gal". Sauf dans les cas oĂč la loi les fait courir de plein droit, les intĂ©rĂȘts moratoires sont dus Ă partir de la sommation ou de la demande en justice, Ă moins qu'ils n'aient Ă©tĂ© rĂ©clamĂ©s Ă compter d'une date postĂ©rieure auquel cas ils sont dus Ă compter de cette derniĂšre date chambre sociale 10 fĂ©vrier 2010, pourvoi n°08-45109, Legifrance. Voir les articles R313-1 et suivants du Code de la consommation. La clause d'un contrat de prĂȘt prĂ©voyant le paiement d'intĂ©rĂȘts Ă un certain taux jusqu'Ă l'Ă©chĂ©ance fixĂ©e pour le remboursement suffit pour que les intĂ©rĂȘts continuent Ă courir aprĂšs ladite Ă©chĂ©ance, si le dĂ©biteur ne se libĂšre pas Ă cette Ă©poque Chambre commerciale 18 janvier 2017, pourvoi n°15-14665, BICC n°863 du 1er juin 2017 et Legifrance.. L'expression "intĂ©rĂȘt lĂ©gal" que de nombreux professionnels utilisent, est impropre on doit dire "intĂ©rĂȘts au taux lĂ©gal". En application de l'article L. 313-2 du Code monĂ©taire et financier, un dĂ©cret fixait jusqu'alors le taux de l'intĂ©rĂȘt lĂ©gal. Pour l'annĂ©e 2014 il Ă©tait fixĂ© comme en 2013, Ă 0,04 %. De nouvelles dispositions sont entrĂ©es en vigueur le 5 octobre 2014 pour le calcul du taux lĂ©gal applicable Ă partir du 1er janvier 2015. Le dĂ©cret n°2014-1115 du 2 octobre 2014 dĂ©finit ce taux comme la somme du taux directeur de la Banque centrale europĂ©enne et une partie de la diffĂ©rence entre le taux reprĂ©sentatif d'un taux de refinancement de la catĂ©gorie considĂ©rĂ©e particuliers ou autres cas et le taux directeur de la Banque centrale. Il prĂ©cise en outre que le ministre chargĂ© de l'Ăconomie fait procĂ©der Ă la publication par arrĂȘtĂ© au Journal officiel des taux qui serviront de rĂ©fĂ©rence le semestre suivant. Ce taux est utilisĂ© en matiĂšre fiscale pour le calcul des intĂ©rĂȘts moratoires et d'intĂ©rĂȘts crĂ©diteurs. Il est Ă©galement appliquĂ© en l'absence de stipulations conventionnelles, pour le calcul des intĂ©rĂȘts moratoires en cas de retard dans le paiement d'une dette. Et, conformĂ©ment Ă l'article L. 313-3 du Code monĂ©taire et financier, il s'apprĂ©cie avec une majoration de cinq points en cas de condamnation prononcĂ©e par une dĂ©cision de justice. Il s'applique Ă tout calcul s'y rĂ©fĂ©rant du 1er janvier au 31 dĂ©cembre de l'annĂ©e en cours. L'ordonnance n°2014-947 du 20 aoĂ»t 2014 relative au taux de l'intĂ©rĂȘt lĂ©gal a modifiĂ© Ă compter du 1er janvier 2015 l'article du code monĂ©taire Le dĂ©crĂȘt a promulguĂ© des dispositions aux termes desquelles le taux de l'intĂ©rĂȘt lĂ©gal qui sera, en toute matiĂšre, fixĂ© par dĂ©cret, pour la durĂ©e d'une annĂ©e civile, comprendra un taux applicable lorsque le crĂ©ancier est une personne physique qui n'agit pas pour des besoins professionnels, et un second taux qui sera applicable dans tous les autres cas. Les modalitĂ©s de calcul et de publicitĂ© de ces taux seront fixĂ©es par dĂ©cret. En application de l'article L. 313-3 du code monĂ©taire et financier, en cas de condamnation pĂ©cuniaire par dĂ©cision de justice, le taux de l'intĂ©rĂȘt lĂ©gal est majorĂ© de cinq points Ă l'expiration d'un dĂ©lai de deux mois Ă compter du jour oĂč la dĂ©cision de justice est devenue exĂ©cutoire, fĂ»t-ce par provision. Le titre exĂ©cutoire que l'huissier de justice est autorisĂ© Ă Ă©tablir en application de l'article L. 131-73 du code monĂ©taire et financier, en l'absence de justification du paiement du montant d'un chĂšque et des frais dans un dĂ©lai de quinze jours Ă compter de la rĂ©ception de la notification d'un certificat de non-paiement au tireur du chĂšque, ne constitue pas une dĂ©cision de justice 2eme Chambre civile 7 janvier 2016, pourvoi n°14-26449 BICC n°842 du 15 mai 2016 et Legifrance. En matiĂšre de prĂȘt d'argent, consenti Ă un dĂ©biteur non commerçant, l'exigence d'un Ă©crit mentionnant le taux de l'intĂ©rĂȘt conventionnel est une condition de la stipulation d'intĂ©rĂȘt. En l'absence d'un accord Ă©crit sur ce point, l'indication du taux d'intĂ©rĂȘt sur les relevĂ©s de compte d'une banque ne rĂ©pond pas Ă cette exigence, alors mĂȘme qu'elle ne fait pas l'objet d'une protestation de la part du client. Chambre commerciale 13 novembre 2012, pourvoi n°11-25596, BICC n°777 du 1er mars 2013 et Legifrance. Les taux d' intĂ©rĂȘts convenus se rapportant Ă certaines opĂ©rations de crĂ©dit crĂ©dits immobiliers et crĂ©dits Ă la consommation font l'objet d'une rĂ©glementation particuliĂšre. En cas d'ouverture de crĂ©dit en compte courant, l'obligation de payer dĂšs l'origine des agios conventionnels par application du taux effectif global exige non seulement que le taux effectif global soit portĂ© Ă titre indicatif sur un document Ă©crit prĂ©alable, mais aussi que le taux effectif global appliquĂ© soit portĂ© sur les relevĂ©s pĂ©riodiques, reçus par l'emprunteur sans protestation ni rĂ©serve. Cass. Com. 22 mai 2007, BICC n°668 du 1er octobre 2007. La Chambre commerciale de la Cour de cassation a jugĂ© que viole les articles 1134 et 1907 du code civil, ensemble l'article L. 313-1 du code de la consommation, la cour d'appel qui, pour exclure de l'assiette du taux effectif global les frais prĂ©levĂ©s par une banque Ă l'occasion de chaque opĂ©ration effectuĂ©e au-delĂ du dĂ©couvert autorisĂ©, au moyen d'une carte bancaire, retient que ces frais sont distincts de l'opĂ©ration de crĂ©dit proprement dite que constitue le dĂ©couvert et constituent la rĂ©munĂ©ration d'un service offert par la banque pour permettre d'honorer une transaction, alors que la rĂ©munĂ©ration d'une telle prestation n'est pas indĂ©pendante de l'opĂ©ration de crĂ©dit complĂ©mentaire rĂ©sultant de l'enregistrement comptable d'une transaction excĂ©dant le dĂ©couvert autorisĂ©. Com. - 5 fĂ©vrier 2008, BICC n°682 du 15 mai 2008. S'agissant d'intĂ©rĂȘts dĂ©biteurs en compte courant il est jugĂ© que la prescription de l'action en nullitĂ© de l'intĂ©rĂȘt conventionnel engagĂ©e par un emprunteur qui a obtenu un concours financier pour les besoins de son activitĂ© professionnelle court Ă compter du jour oĂč il a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre le vice affectant le taux effectif global TEG. Le point de dĂ©part de cette prescription, dans le cas d'un dĂ©couvert, est la rĂ©ception de chacun des Ă©crits indiquant ou devant indiquer le TEG appliquĂ©. La mention sur les relevĂ©s pĂ©riodiques de compte du taux effectif global rĂ©guliĂšrement calculĂ© pour la pĂ©riode Ă©coulĂ©e vaut information de ce taux pour l'avenir Ă titre indicatif, et, supplĂ©ant l'irrĂ©gularitĂ© du taux figurant dans le contrat initial, emporte obligation, pour le titulaire du compte, de payer les intĂ©rĂȘts au taux conventionnel Ă compter de la rĂ©ception sans protestation ni rĂ©serve de cette information, mĂȘme si le taux effectif global constatĂ© a posteriori, qu'il soit fixe ou variable, est diffĂ©rent de celui qui a Ă©tĂ© ainsi communiquĂ©. Chambre commerciale, 10 mars 2015, pourvoi n°14-11616, BICC n°824 du 15 juin 2015 et Legifrance. On peur consulter la note de Mad. D. 2015, somm., p. 676, note de Mad. V. Avena-Robardet, Dalloz 2015, somm., p. 676. AprĂšs avoir relevĂ©, par motifs propres et adoptĂ©s, que le taux effectif glogal TEG Ă©tait erronĂ©, faute d'inclusion du taux de cotisation mensuelle d'assurance rĂ©ellement prĂ©levĂ©, et fait ressortir que l'erreur commise Ă©tait supĂ©rieure Ă la dĂ©cimale prescrite par l'article R. 313-1 du code de la consommation, une cour d'appel a retenu, Ă bon droit, que la sanction de l'erreur affectant le TEG Ă©tait la dĂ©chĂ©ance du droit aux intĂ©rĂȘts de la banque dans la proportion fixĂ©e par le juge. PremiĂšre Chambre civile 10 juin 2020, pourvoi n°18-24287, Legifrance. Si un tribunal est saisi d'une demande en restitution des intĂ©rĂȘts rĂ©sultant de l'application de dates de valeurs dĂ©pourvues de cause, cette procĂ©dure peut ĂȘtre engagĂ©e dans un dĂ©lai de cinq ans Ă partir de la perception des intĂ©rĂȘts contestĂ©s. L'action est recevable mĂȘme en l'absence de demande en nullitĂ© de la stipulation d'intĂ©rĂȘts conventionnels qui pourrait ĂȘtre fondĂ©e sur la mĂ©connaissance des dispositions lĂ©gales d'ordre public concernant l'obligation d'un Ă©crit fixant le TEG Chambre commerciale 16 mars 2010, pourvoi n°09-11236, BICC n°726 du 15 juillet 2010 et Legifrance. Consulter la note de M. Martin rĂ©fĂ©rencĂ©e dans la Bibliographie ci-aprĂšs. L'intĂ©rĂȘt au taux lĂ©gal est la compensation accordĂ©e par la loi au crĂ©ancier d'une dette d'argent dont la crĂ©ance a Ă©tĂ© judiciairement reconnue. Il est dĂ» de droit, mĂȘme si le crĂ©ancier ne l'a pas demandĂ© et mĂȘme si le tribunal ne l'a pas prononcĂ© Selon l'article L. 211-13 du Code des assurances, lorsque l'offre n'a pas Ă©tĂ© faite dans les dĂ©lais impartis Ă l'article L. 211-9, le montant de l'indemnitĂ© offerte par l'assureur ou allouĂ©e par le juge Ă la victime produit intĂ©rĂȘt de plein droit au double du taux de l'intĂ©rĂȘt lĂ©gal Ă compter de l'expiration du dĂ©lai et jusqu'au jour de l'offre ou du jugement devenu dĂ©finitif. Cette pĂ©nalitĂ© peut ĂȘtre rĂ©duite par le juge en raison de circonstances non imputables Ă l'assureur. Voir sur la capitalisation des intĂ©rĂȘts, la rubrique "Anatocisme" et sur les intĂ©rĂȘts calculĂ©s au taux doubles voir Assurance et les mots prĂȘt et Consommation Droit de la - Textes Code civil, Articles 1014, 1015, 1153, 1154, 1254, 1440, 1473, 1479, 1905, 1996, 2001, 2028, 2081, 2151, 2277. Code monĂ©taire et financier, Articles L313-1 et s. . Code de la consommation, Articles R313-1 et suivants. Code des assurances, article L. 211-13. Loi n°66-1010 du 28 dĂ©cembre 1966 relative Ă l'usure, aux prĂȘts d'argent et Ă certaines opĂ©rations de marchandage et de publicitĂ©. Loi n°75-619 du 11 juillet 1975 relative au taux d'intĂ©rĂȘt lĂ©gal. DĂ©cret n°85-944 du 4 septembre 1985 relatif au calcul du taux effectif global TEG DĂ©cret n°90-506 du 25 juin 1990, du 15 mars 1968. intĂ©rĂȘts des capitaux DĂ©cret n°2009-138 du 9 fĂ©vrier 2009 fixant le taux de l'intĂ©rĂȘt lĂ©gal pour l'annĂ©e 2009. DĂ©cret n°2010-127 du 10 fĂ©vrier 2010 fixant le taux de l'intĂ©rĂȘt lĂ©gal pour l'annĂ©e 2010. DĂ©cret n°2011-137 du 1er fĂ©vrier 2011 fixant le taux de l'intĂ©rĂȘt lĂ©gal pour l'annĂ©e 2011 DĂ©cret n° 2012-182 du 7 fĂ©vrier 2012 fixant le taux de l'intĂ©rĂȘt lĂ©gal pour l'annĂ©e 2012 DĂ©cret n° 2013-178 du 27 fĂ©vrier 2013 fixant le taux de l'intĂ©rĂȘt lĂ©gal pour l'annĂ©e 2013. Ordonnance n° 2014-947 du 20 aoĂ»t 2014 relative au taux de l'intĂ©rĂȘt lĂ©gal DĂ©cret n° 2014-1115 du 2 octobre 2014 fixant les catĂ©gories de prĂȘts servant de base Ă l'application de l'article L. 313-2 du code monĂ©taire et financier. Ordonnance n° 2016-351 du 25 mars 2016 sur les contrats de crĂ©dit aux consommateurs relatifs aux biens immobiliers Ă usage d'habitation. Bibliographie Ancel P. et Beroujon Ch., La prise en compte par le droit du coĂ»t de la durĂ©e du procĂšs les intĂ©rĂȘts de retard dans le procĂšs civil, UniversitĂ© Jean Monnet, Saint-Etienne, 1999. Agence judiciaire du TrĂ©sor, IntĂ©rĂȘts moratoires relatifs aux dettes et crĂ©ances des collectivitĂ©s publiques MinistĂšre de l'Ă©conomie et des finances,1996. BĂ©nassy-QuĂ©rĂ© A., Les taux d'intĂ©rĂȘt, Ă©d. La DĂ©couverte, 1998. David V., Les intĂ©rĂȘts de sommes d'argent - Tome 11, L. G. D. J. / FacultĂ© de droit et des sciences sociales de Poitiers, 2006. Delpech X., TirĂ© accepteur d'une lettre de change, charge des intĂ©rĂȘts au taux lĂ©gal, Recueil Dalloz, n° 28, 30 juillet 2009, ActualitĂ© jurisprudentielle, p. 1888-1889, Ă propos de Com. - 30 juin 2009, note Ă propos de Com. - 30 juin 2009. Gauthier G., La continuation du cours des intĂ©rĂȘts dans le cadre de la liquidation judiciaire, Gaz. Pal., 2001, n°60, p. 51. Gout O., La capitalisation des intĂ©rĂȘts Ă©clairage sur un mĂ©canisme rĂ©putĂ© obscur; Droit et patrimoine, 2000, n°88, p. 26. GrĂ©au F., Recherche sur les intĂ©rĂȘts moratoires - Tome 21, DefrĂ©nois / Doctorat & Notariat, 2006. Guinchard S., Droit et pratique de la procĂ©dure civile intĂ©rĂȘt Ă agir, compĂ©tence, actes de procĂ©dure, aide juridique, procĂšs Ă©quitable, rĂ©fĂ©rĂ©, mise en Ă©tat, incidents de procĂ©dure, jugement, voies de recours, frais de justice, Paris, Dalloz Action, 1999. Martin D-R., De la contestation d'intĂ©rĂȘts dĂ©biteurs en compte courant. 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Cour de cassation chambre commerciale, 11 juin 2014, no 13-14848 Cass. com., 11 juin 2014 no 13-14848, PB La Cour ... Sur le moyen unique, pris en sa premiĂšre branche Vu les articles L. 312-2, 1o, a et L. 313-7 du Code de la consommation, dans leur rĂ©daction issue de loi du 26 juillet 1993, applicable en la cause ; Attendu qu'il rĂ©sulte de la combinaison de ces textes que seuls les cautionnements de prĂȘts destinĂ©s Ă financer l'acquisition en propriĂ©tĂ© ou en jouissance d'immeubles Ă usage d'habitation ou Ă usage professionnel d'habitation relĂšvent des dispositions du Code de la consommation ; Attendu, selon l'arrĂȘt attaquĂ© et les productions, que, par acte authentique du 21 fĂ©vrier 2002, la sociĂ©tĂ© AGPS Vigile 2000 la sociĂ©tĂ© AGPS a souscrit auprĂšs de la sociĂ©tĂ© CrĂ©dit lyonnais, en vue d'acquĂ©rir un immeuble Ă usage professionnel, un prĂȘt dont M. et Mme X se sont rendus cautions, cette derniĂšre Ă©tant reprĂ©sentĂ©e Ă l'acte en vertu d'un mandat sous seing privĂ© du 20 fĂ©vrier prĂ©cĂ©dent ; que, le 20 juin 2003, la sociĂ©tĂ© AGPS a Ă©tĂ© mise en redressement judiciaire ; que, le 15 juillet suivant, la banque, aux droits de laquelle vient le fonds commun de titrisation Hugo crĂ©ances 1 le fonds en vertu d'une cession de crĂ©ance du 4 aoĂ»t 2010, a dĂ©clarĂ© sa crĂ©ance au passif de la procĂ©dure ; que, le 2 aoĂ»t 2011, le fonds[...] IL VOUS RESTE 91% DE CET ARTICLE Ă LIRE L'accĂšs Ă l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous PA201417107 urnPA201417107
Par Rachel Ruimy & Anna TchavtchavadzĂ© Le Code de la consommation a vocation Ă protĂ©ger le consommateur câest-Ă -dire toute personne physique qui agit Ă des fins qui nâentrent pas dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole »[1], dans le cadre de ses relations avec un professionnel, câest-Ă -dire avec toute personne physique ou morale, publique ou privĂ©e, qui agit Ă des fins entrant dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole, y compris lorsquâelle agit au nom ou pour le compte dâun autre professionnel[2] ». Aux cĂŽtĂ©s de ces notions classiques, la rĂ©forme de mars 2016[3] a dĂ©fini le terme de non-professionnel » comme Ă©tant toute personne morale qui nâagit pas Ă des fins professionnelles[4] ». Ainsi, le non-professionnel pourra se prĂ©valoir de certaines dispositions protectrices du Code de la consommation, tels que les articles relatifs Ă lâinterdiction des clauses abusives. Câest dans ce contexte que la Cour de cassation a rendu son arrĂȘt du 17 octobre 2019[5] au sujet de la qualification de non-professionnel dâune personne morale. 1. Le contexte Une sociĂ©tĂ© ayant pour activitĂ© la location de biens immobiliers a conclu un contrat avec un prestataire professionnel dans le cadre de la construction dâun hangar. Suite Ă certains dĂ©gĂąts et afin dâĂ©viter dâengager sa responsabilitĂ©, le prestataire a voulu se prĂ©valoir dâune clause limitative de responsabilitĂ© figurant dans ses conditions gĂ©nĂ©rales. Dans ce contexte, la sociĂ©tĂ© a estimĂ© quâelle pouvait ĂȘtre qualifiĂ©e de non-professionnel et a opposĂ© Ă son prestataire lâancien article du Code de la consommation[6] qui disposait que dans les contrats conclus entre professionnels et non-professionnels ou consommateurs, sont abusives les clauses qui ont pour objet ou pour effet de crĂ©er, au dĂ©triment du non-professionnel ou du consommateur, un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat ». Dans un arrĂȘt du 15 mars 2018[7], la Cour dâappel dâAix-en-Provence a rejetĂ© la qualitĂ© de non-professionnel car la sociĂ©tĂ© avait une activitĂ© de location de biens immobiliers, mais son gĂ©rant Ă©tait Ă©galement celui dâune autre sociĂ©tĂ© ayant pour objet la rĂ©alisation de travaux de maçonnerie gĂ©nĂ©rale et de gros Ćuvre. Ainsi, la Cour dâappel a considĂ©rĂ© que lâactivitĂ© du gĂ©rant entrait en considĂ©ration dans lâapprĂ©ciation de la qualitĂ© de non-professionnel de la sociĂ©tĂ©. Câest sur ce fondement que les dispositions du Code de la consommation relatives aux clauses abusives ont Ă©tĂ© Ă©cartĂ©es en lâespĂšce. Câest dans ce contexte que la Cour de cassation casse et annule lâarrĂȘt rendu par la Cour dâappel. 2. La qualitĂ© de non-professionnel Dans cette affaire, la Cour de cassation a considĂ©rĂ© que la qualitĂ© de non-professionnel dâune personne morale sâapprĂ©ciait au regard de son activitĂ© et non de celle de son reprĂ©sentant lĂ©gal. Ainsi, conformĂ©ment Ă lâarticle liminaire du Code de la consommation, il a Ă©tĂ© rĂ©affirmĂ© quâune personne morale est un non-professionnel lorsquâelle conclut un contrat nâayant pas de rapport direct avec son activitĂ© professionnelle. Câest la raison pour laquelle la cliente a pu se prĂ©valoir des dispositions relatives aux clauses abusives, en ce quâil existait un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et les obligations des parties au contrat. *** En tout Ă©tat de cause, en sus des clauses identifiĂ©es comme Ă©tant abusives par les dispositions des articles R. 212-1 et du Code de la consommation, il convient de porter une attention particuliĂšre Ă lâarticle 1171 du Code civil[8] pour tout contrat dâadhĂ©sion et Ă lâarticle du Code de commerce[9] dans le cadre des relations entre professionnels. Le Cabinet HAAS Avocats, fort de son expertise depuis plus de 20 ans en matiĂšre de nouvelles technologies, accompagne ses clients sur la rĂ©glementation relative aux relations entre professionnels et non-professionnels. Ainsi, si vous souhaitez avoir plus dâinformations ou ĂȘtre accompagnĂ©s dans vos dĂ©marches. Contactez-nous ici [1] Article liminaire du Code de la consommation [2] Article liminaire du Code de la consommation [3] Ordonnance n°2016-301 du 14 mars 2016 relative Ă la partie lĂ©gislative du Code de la consommation [4] Article liminaire du Code de la consommation [5] Cass. Civ. 3Ăšme, 17 oct. 2019 â [6] DĂ©sormais lâarticle du Code de la consommation prĂ©cise que Dans les contrats conclus entre professionnels et consommateurs, sont abusives les clauses qui ont pour objet ou pour effet de crĂ©er, au dĂ©triment du consommateur, un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat. Sans prĂ©judice des rĂšgles d'interprĂ©tation prĂ©vues aux articles 1156 Ă 1161,1163 et 1164 du code civil, le caractĂšre abusif d'une clause s'apprĂ©cie en se rĂ©fĂ©rant, au moment de la conclusion du contrat, Ă toutes les circonstances qui entourent sa conclusion, de mĂȘme qu'Ă toutes les autres clauses du contrat. Il s'apprĂ©cie Ă©galement au regard de celles contenues dans un autre contrat lorsque les deux contrats sont juridiquement liĂ©s dans leur conclusion ou leur du caractĂšre abusif des clauses au sens du premier alinĂ©a ne porte ni sur la dĂ©finition de l'objet principal du contrat ni sur l'adĂ©quation du prix ou de la rĂ©munĂ©ration au bien vendu ou au service offert pour autant que les clauses soient rĂ©digĂ©es de façon claire et dĂ©cret en Conseil d'Etat, pris aprĂšs avis de la commission des clauses abusives, dĂ©termine des types de clauses qui, eu Ă©gard Ă la gravitĂ© des atteintes qu'elles portent Ă l'Ă©quilibre du contrat, doivent ĂȘtre regardĂ©es, de maniĂšre irrĂ©fragable, comme abusives au sens du premier dĂ©cret pris dans les mĂȘmes conditions, dĂ©termine une liste de clauses prĂ©sumĂ©es abusives ; en cas de litige concernant un contrat comportant une telle clause, le professionnel doit apporter la preuve du caractĂšre non abusif de la clause dispositions sont applicables quels que soient la forme ou le support du contrat. Il en est ainsi notamment des bons de commande, factures, bons de garantie, bordereaux ou bons de livraison, billets ou tickets, contenant des stipulations nĂ©gociĂ©es librement ou non ou des rĂ©fĂ©rences Ă des conditions gĂ©nĂ©rales préétablies ». Lâarticle prĂ©cise que les dispositions de lâarticle sont Ă©galement applicables aux contrats conclus entre des professionnels et des non-professionnels ». [7] CA Aix-en-Provence, 3Ăšme chambre B, 15 mars 2018, n°15/09377 [8] Article 1171 du Code civil Dans un contrat d'adhĂ©sion, toute clause non nĂ©gociable, dĂ©terminĂ©e Ă l'avance par l'une des parties, qui crĂ©e un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat est rĂ©putĂ©e non Ă©crite. L'apprĂ©ciation du dĂ©sĂ©quilibre significatif ne porte ni sur l'objet principal du contrat ni sur l'adĂ©quation du prix Ă la prestation ». [9] Article du Code de commerce I. - Engage la responsabilitĂ© de son auteur et l'oblige Ă rĂ©parer le prĂ©judice causĂ© le fait, dans le cadre de la nĂ©gociation commerciale, de la conclusion ou de l'exĂ©cution d'un contrat, par toute personne exerçant des activitĂ©s de production, de distribution ou de services [âŠ] 2° De soumettre ou de tenter de soumettre l'autre partie Ă des obligations crĂ©ant un dĂ©sĂ©quilibre significatif dans les droits et obligations des parties. [âŠ] »
l 313 1 du code de la consommation