Ellereste admirative du parcours du jeune homme, nommé étoile à seulement 23 ans, le 13 décembre 2020. « Ce qui fait la différence Larentrée - théâtrale - approche à grands pas. Les artistes se préparent, répètent, pour être fin prêts à présenter leurs spectacles. A Paris, en cette rentrée 2021, s'il y a bien un Vegasdemeure le summum de sa carrière, tout comme son spectacle au Centre Vidéotron en 2017 accompagné d’un orchestre symphonique. Et le public québécois, « qui a fait en sorte que tout a Lespectacle s’est conclu avec un enchaînement de succès en rappel : Daylight, Memories, She Will et Sugar. Jusqu’à la fin, les festivaliers sont restés accrochés aux lèvres du chanteur Pource faire, le chorégraphe a d’abord choisi de projeter les images sur un grand mur d’escalade du highliner Nathan Paulin, on a un problème ”, c’est bientôt la fin de cette irrésistible conquête de l’espace ! À l’affiche depuis plus d’un an, la dernière pièce de Mélody Mourey (Les Crapauds fous) est un incroyable mélange de fiction et de faits historiques qui 9P2EEtd. On a dit on fait un spectacle arrive dans les Hauts-de-France Dans le projet On a dit on fait un spectacle, on porte des chapeaux de cosaque. Des queues de pie, des fraises autour du cou et des chaussures à paillettes. Dans le projet On a dit on fait un spectacle, la fin est au début et pourtant il y a bien une fin à la fin. Dans la représentation On a dit on fait un spectacle, on fait de la balançoire. On chante des chansons sur les rêves que vous connaissez. Mais que vous n’avez jamais entendu chantées comme ça. Dans On a dit on fait un spectacle, on vous murmure des histoires et des poésies. En forme de rêverie musicale, à la mise en scène virevoltante et à la trame sonore détonante. Il y a des bizarreries mais elles font plus rire que pleurer. On a dit on fait un spectacle ne ressemble à rien d’autre. Ce n’est pas qu’un concert. Ce n’est pas une chorégraphie, ni une performance, encore moins une pièce de théâtre. Il y a des incidents et des surprises. Des envolées lyriques, des enchaînements burlesques, des entrées et des sorties insolites. C’est une rêverie musicale composée de chansons et de poésies sur le rêve, qui revisitent un vaste et éclectique répertoire allant de Sweet Dreams d’Eurythmics à Un Rêve de Gabriel Fauré en passant par Dreamer de Supertramp et Madame Rêve de Bashung. Ce spectacle se décline à chaque date en fonction du contexte dans lequel il est programmé, des possibilités qu’offrent les lieux et des invités. Ce qui veut dire que chaque spectacle est UNIQUE ! Avec Simon Dalmais, Anne Gouverneur, Kyrie Kristmanson, Maëva Le Berre, Nicolas Martel, Diane Bonnot, Olivier Mellano, Nicolas Repac. Invités Hugh Coltman et JP Nataf. Exemples de titres interprétés Tous les titres de reprises sont ré-arrangés et revisités de façon originale. Seront également présentés sur certaines dates des titres inédits comme 1 The intro is not the intro Olivier Mellano 2 Before and after Simon Dalmais 3 Sweet dreams Eurythmics 4 J’en ai rêvé sur un air de Piotr Ilitch Tchaïkovski 5 Medley 1 Reality Richard Sanderson / Rêver Mylène Farmer / Dreamer Supertramp / Un autre monde Téléphone / Rêver le nez en l’air Françoise Hardy / J’ai encore rêvé d’elle Il était une fois / Le rêve du pêcheur Laurent Voulzy 6 Gloomy sunday Billie Holiday 7 Life on mars David Bowie 8 Après un rêve Gabriel Fauré 9 Medley 2 Le rêve Sheila / J’ai encore rêvé d’elle Il était une fois / Ah ! Je veux vivre Charles Gounod / All I have to do is a dream Everly Brothers / Le ranch de mes rêves Sheila / J’irai au bout de mes rêves Jean-Jacques Goldman 10 Fix time Olivier Mellano Rappel 11 Madame rêve Alain Bashung 12 Listen Simon Dalmais Informations pratiques Ils seront en concert le 19 mai 2017 au Tandem – Théâtre d’Arras Scène Nationale à Arras. Les invités seront Judith Chemla, Hugh Coltman et JP Nataf. Ainsi que le 20 mai 2017 à la Scène Louvre-Lens à Lens. L’art derrière la lutte professionnelle est la capacité à aller chercher une émotion et une réaction chez la personne qui la regarde. Que ce soit par une entrevue, une manœuvre athlétique, un geste malveillant, tous les moyens sont bons. À lire aussi WWE Vince McMahon aurait acheté le silence à coup de millions À lire aussi Le début de la fin pour Vince McMahon? Et dimanche soir à Québec, c’est en jouant sur la saveur locale que la WWE a su faire réagir, une bonne partie de sa soirée, les 5 602 fans sur place au Centre Vidéotron. Participer à un spectacle de la WWE toute une expérience Premièrement, quelques minutes avec que la cloche du premier combat ne sonne, la WWE avait pris la décision de nous demander, à Kevin Raphaël et à moi, d’accueillir les gens en français. C’est donc après avoir été présenté par l’annonceuse Samantha Irvin que nous avons déambulé sur la rampe, afin de mettre les spectateurs dans la bonne ambiance, et ce, dans la bonne langue. J’annonce des combats de lutte depuis plus de 15 ans et j’ai passé à travers des rideaux pour me rendre au ring des centaines de fois au cours des 21 dernières années. Mais la dose d’énergie que plus de 5 500 fans te donnent quand ils te voient, c’est un sentiment assez spécial, un feeling que je n’avais jamais encore expérimenté. J’en parle et j’en ai encore des frissons. Arborant nos chandails des Remparts et des Nordiques, sous un tonnerre d’applaudissements, nous avons rappelé à quel point la ville de Québec avait attendu ce moment depuis huit ans, alors que la dernière fois que le cirque de la WWE avait débarqué en ville était en 2014. Puis, dans une improvisation mixte qui a pour titre KR fait un heel turn à Québec », mon cher collègue a demandé à la foule s’ils étaient là pour Sami Zayn, Ronda Rousey...ou Kevin Raphaël! La foule a bien suivi en le huant et c’est alors que Kevin a insulté les gens de Québec à la faveur de sa ville natale, Laval. Je lui ai demandé des excuses aux noms des Québécois, mais sans succès. Nous avions maximisé nos quelques minutes. Puis, à l’intermission, nous sommes revenus, mais cette fois-ci dans l’arène, ma toute première fois dans celle de la WWE, afin de parler de la marchandise à vendre. Et encore une fois, tel un Robert Gravel, l’improvisation a pris le dessus. Kevin jouait le heel, moi le babyface. À un certain moment, Samantha demande à son producteur ce qu’elle doit faire. Et lui de répondre Rien. Je ne comprends pas ce qu’ils disent, mais la foule réagit, laisse-les aller! » Il avait compris. La fin de semaine de Sami Zayn Kevin et moi n’étions pas les deux seuls représentants du Québec. Bien entendu, Sami Zayn, fort de sa consécration à Montréal vendredi dernier, y était. La foule lui a réservé une ovation fort méritée. Peut-être pas aussi forte qu’au Centre Bell, mais assez pour que la WWE réalise que Sami est vraiment aimé au Québec et assez pour que Sami lui-même soit vraiment content de son expérience. Il a d’ailleurs tenu à remercier les fans après sa victoire face à Madcap Moss, dans la langue de Charlebois, lui qui est plus anglophone que francophone à la base. J’ai d’ailleurs vécu moi-même toute une émotion alors que nous nous dirigions vers l’arène tout de suite après son combat afin d’annoncer l’intermission. En plein milieu de l’allée, alors que Sami revenait vers le vestiaire, on s’est fait un câlin bien senti. Je lui ai dit à quel point j’étais fier. Il m’a dit à quel point je faisais un bon travail. Je connais Sami – Rami, son vrai prénom, pour moi – depuis 20 ans. J’étais là à son deuxième combat. J’ai assisté à la naissance d’El Generico. J’ai voyagé avec lui et Kevin Owens sur la côte est américaine. Et jamais dans nos rêves les plus fous, on croyait qu'un jour, un moment comme celui-ci arriverait. Dans tous les cas, certes pas de mon côté. Pee Wee et Marko Estrada les vedettes locales Dans l’avant-dernier combat de la soirée, Ricochet affrontait Happy Corbin. À un certain moment dans le match, Yannick Pee Wee » Tremblay, animateur radio à Radio X et aussi animateur des Capitales de Québec, assis en première rangée, portant fièrement sa chemise de l’équipe de baseball locale, se lève et réagit à ce qui vient de se passer dans le match. Puis, sans que l’on comprenne trop pourquoi ou comment, la foule s’est mise à scander Pee Wee, Pee Wee, Pee Wee! » Tremblay joue un peu avec ça, mais sans trop en mettre. Étant lui-même lutteur, il comprenait qu’il n’était pas là pour voler le spectacle aux lutteurs de la WWE. Mais la foule en remet et c’est alors que le tout capte l’attention de Happy Corbin. De son côté, Tremblay se retourne afin de montrer le dos de sa chemise, où le nom Pee Wee y est indiqué, question que les deux gladiateurs comprennent ce que la foule criait. Reconnu pour être un excellent heel dans des événements non télévisés comme celui-ci, Corbin décide d’aller confronter Pee Wee et de réagir à cette soudaine popularité. Il avait compris. Son travail est de se faire détester et tous les moyens sont bons. Il a eu la rapidité d’esprit de réaliser qu’il y avait quelque chose là et que le fait d’interagir avec Pee Wee, même si ce dernier ne faisait pas partie du spectacle, lui donnerait la réaction qu’il souhaitait avoir. Lorsque Ricochet l’a battu avec un Shooting Star Press, la foule a hurlé de joie, comme si ce dernier avait compté un but...assisté de Pee Wee! Passons maintenant à la finale, un match sans disqualification entre Drew McIntyre et Sheamus. Clairement, le mot s’était passé. Juché dans le coin, Sheamus a tout d’abord dit à Pee Wee qu’il pouvait lui embrasser le derrière. Puis, McIntyre est arrivé devant l’animateur, lui demandant de donner un coup d’atémi son adversaire. La foule était conquise. Après sa victoire et après avoir dit merci en français, l’Écossais McIntyre est retourné voir Tremblay et lui a demandé de traduire ce qu’il avait à dire, remerciant davantage les amateurs et affirmant que la ville de Québec mérite que la WWE y retourne rapidement. Il avait compris. Avoir une ressource locale, qui parle une langue qui lui est étrangère, et qui semble avoir la cote du public en plus, c’était un cadeau tombé du ciel pour McIntyre. Après le spectacle, à notre sortie du Centre Videotron, je marchais avec le lutteur de la NSPW, Marko Estrada. Ce dernier est sorti des sentiers battus depuis plus d’un an maintenant, étant associé à plein de projets à l’extérieur du monde de la lutte, comme avec Juste pour Rire, Mariana Mazza, Robert Lepage, le cirque et sans oublier, sa présence au podcast numéro un au Québec, Sous Écoute, animé par Mike Ward. Et Estrada, qui n’avait pas lutté, qui n’avait pas entendu son nom se faire scander par la foule, ne pouvait faire deux pas sans qu’un fan lui demande une photo. Telle une vedette de la télévision présente à un spectacle de musique. C’est pour vous démontrer à quel point il est suivi et que les amateurs de lutte de la région savent qui il est. Non pas juste les fans de la NSPW, mais les fans de lutte point. Un franc succès L’art de la lutte professionnelle c’est ça. Ce n’est pas juste une question de victoires et de défaites, c’est de créer une connexion avec les gens. De trouver quoi faire ou quoi dire pour qu’ils réagissent. À Québec, dimanche, par l’entremise des Sami Zayn, Pee Wee, Marko Estrada, Kevin Raphaël et moi-même, la saveur locale était au rendez-vous. La WWE a su l’exploiter et c’est pourquoi que, à mon humble avis, la soirée fut un franc succès. Voici, tout de même, les résultats de la soirée Natalya a battu Shotzi Gunther a défait Shinsuke Nakamura Shayna Baszler et Ronda Rousey ont vaincu Liv Morgan et Aliyah Sami Zayn a battu Madcap Moss Angel Garza et Humerto Carrillo ont défait Butch et Ridge Holland Ricochet a vaincu Happy Corbin Drew McIntyre a défait Sheamus Les Anti-Pods de la Lutte devant public, toute une réussite En terminant, je tiens à remercier tous ceux et celles qui ont assisté à l’enregistrement de notre podcast dans le hall d’entrée du Centre Vidéotron. Vous avez été quelques centaines, pendant 90 minutes, à nous écouter parler de lutte avec nos différents invités Pee Wee, Marko Estrada, Loue O’Farrell et Sami Zayn. Ce fut un réel succès, une belle réussite. Kevin et moi étions plus que contents du résultat final. Merci à nos invités de leur générosité, à toute l’équipe technique, à TVA Sports, QUB Radio et le Centre Vidéotron pour avoir rendu le tout possible et un merci spécial au troisième Anti-Pod, Fred Poirier, sans qui le tout ne serait pas pareil. Une expérience à refaire, si possible avant le prochain rendez-vous de la WWE au Québec, soit à la Place Bell de Laval, le 29 décembre prochain. Kevin Raphaël, dans un ring de la WWE, dans sa ville? Personne n’est prêt pour ça! Plusieurs artistes ont fait paraître le 07 février 2012, dans le journal Libération, une tribune qui vise à pousser le gouvernement dans des interventions liberticides. Il s'agit d'interdire la revente de billets de spectacles. Plus précisément lorsqu'elle s'exerce sans l'autorisation du producteur ou de l'organisateur du spectacle en question ce qui n'est évidemment pas anodin. Sur le papier, l'idée est simple il faudrait éviter que des spectateurs payent plus cher que le prix initial des billets pour assister à un spectacle. Du coup, certains parlementaires se fendent d'amendements et de propositions de loi en ce sens. Les élections présidentielles approchant, il faut bien séduire les artistes et producteurs de spectacles, tout en donnant l'impression à l'internaute féru de spectacles qu'on se préoccupe de son sort. Il y aurait donc urgence à traiter le gravissime problème certains ont même parlé de "fléau" de la revente de billets de spectacles. A grand renfort de textes, de campagnes de communication et de dépêches AFP. Tout ça avant la fin de la 13e législature s'il-vous-plaît. Au moins pendant qu'on parle de ça, on ne parle pas du déficit du commerce extérieur de la France qui a atteint un niveau record de 69,59 milliards d'euros en 2011. Ce n'est sans doute pas la priorité. Cette avalanche d'initiatives législatives pas moins de trois propositions de lois et d'innombrables amendements en l'espace de trois ans visant à interdire la revente de billets se fait donc au nom de l'accès à la culture, de la protection des consommateurs et de la sauvegarde de l'ordre public. Un marché en pleine expansion Tout ça est fort louable en apparence. Mais à y regarder de plus près, l'enjeu est autre. Selon Forrester Research1, le second marché de la billetterie atteindra 4,5 milliards de dollars aux USA en 2012, ce qui représente une croissance de 12% sur les cinq dernières années. En Europe, le second marché serait, selon certains observateurs, valorisé de 3,5 à 5 milliards d'euros. Les producteurs de spectacles entendent donc bien en profiter. Déjà en septembre 2008, Daniel Colling, directeur du Zénith de Paris et du Printemps de Bourges, indiquait que la billetterie de spectacle se dirige doucement mais sûrement vers le yield management, ou tarification en temps réel, à l'instar du transport aérien, ferroviaire, ou de l'hôtellerie Vivendi ne s'y est pas trompé. Fin 2010, ce groupe a racheté Digitick, un site de billetterie en ligne du premier marché, pour 45 millions d'euros. En 2009, Digitick était entré dans le capital de zePass, une plateforme de revente de billets. Par cette opération, Vivendi intervient donc désormais sur le premier et sur le second marché. Depuis, zePass a proposé des partenariats à plusieurs organisateurs de spectacles les Vieilles charrues pour son festival, les Restos du coeur pour les concerts des Enfoirés... L'objectif est simple faire en sorte que les reventes de billets se fassent exclusivement par zePass, qui perçoit une rémunération sur chaque transaction réalisée par son intermédiaire. Lorsqu'un spectacle est complet sur Digitick, un lien renvoi l'internaute vers zePass pour l'inviter à y trouver un billet "d'occasion". La boucle est bouclée, et le spectateur est captif. Des mesures anticoncurrentielles et défavorables aux consommateurs L'évolution est prévisible sur le modèle Digitick - zePass, les producteurs ou organisateurs s'accorderont, avec la bénédiction du législateur, des autorisations discrétionnaires entre eux, via des structures avec lesquels ils entretiendront des liens capitalistiques et revendront ainsi eux-mêmes les billets à prix majorés. Pour le spectateur-consommateur, rien ne changera. Il devra toujours payer le billet à un prix supérieur à son prix initial. Ainsi, aux Etats-Unis, le site Ticketmaster du premier marché gère également Tickets Now du second marché. Le 2 février 2009, des billets pour plusieurs concerts de Bruce Springsteen étaient mis en vente. Problème dès les premières minutes de la mise en vente, le candidat-spectateur qui se connectait sur le site de Ticketmaster voyait le message "No tickets found". Il était ensuite redirigé vers le site Tickets Now où les billets en question lui étaient proposés au double, au triple ou au quadruple de leur prix initial. Les artistes ne sont pas en reste en mai 2011, il a été révélé que la chanteuse Katy PERRY faisait figurer dans certains de ses contrats une clause l'autorisant à ne pas mettre en vente une partie des billets pour ses concerts afin de les proposer ensuite directement sur le second marché, à prix majorés. En France, en octobre 2011, Ticketnet aurait lancé une plateforme avec le site proposant aux organisateurs de manifestations du yield management, ou tarification dite "en temps réel". Les initiatives législatives actuellement en cours d'examen en France tombent donc à point nommé. En soumettant la revente de billets à l'autorisation des organisateurs de spectacles, elles offrent à ces derniers un verrouillage en bonne et due forme du marché de la distribution de billets de spectacles, à leur seul profit et in fine au détriment du consommateur. Ainsi, le législateur favorise non seulement le dumping mais pénalise également le consommateur, puisqu'il exclut des indépendants du marché de la distribution de billets et fausse, pour ne pas dire empêche, le libre jeu de la concurrence. En effet, les sites de revente prennent des risques et pratiquent parfois des prix inférieurs à la valeur faciale lorsqu'ils ne parviennent pas à revendre les billets qu'ils ont achetés. François Thominet, directeur général de Ticketnet a d'ailleurs déclaré L'acharnement du législateur à interdire la revente de billets relève donc moins de la protection du consommateur que d'une volonté d'éliminer toute concurrence de ce que certains organisateurs de spectacles considèrent comme leur domaine réservé. Saisie en 2009 de ce dossier, l'Autorité de la concurrence enquête depuis la fin de l'année 2010 sur les pratiques déployées par certains producteurs de spectacles pour entraver les indépendants intervenant sur le marché de la distribution de billets dans l'exercice de leur activité. Quand les producteurs de spectacles deviennent législateurs Dans ce contexte, le travail législatif visant à interdire la revente de billets est mené dans la précipitation, et avec un acharnement des plus manifestes, sous l'impulsion notamment de certains producteurs de spectacles. En l'espace d'à peine trois ans, ce sont a minima trois propositions de loi qui ont été déposées sur le sujet, ainsi que d'innombrables amendements qui pour certains sont des cavaliers législatifs. Le Conseil Constitutionnel a d'ailleurs censuré, le 10 mars 2011 décision n° 2011-625 DC une disposition visant à interdire la revente de billets de spectacles sur Internet. Quelques semaines après, le 5 avril 2011, le ministère de la Culture a chargé Jacques Renard d'une mission d'étude sur "la situation actuelle de la billetterie du spectacle vivant". Jacques Renard étant le directeur du Centre national des variétés, de la chanson et du jazz CNV, institution chargée de collecter la taxe sur les spectacles et qui regroupe au sein de ses commissions les principaux producteurs de spectacles français, il ne fait nul doute que ce rapport a été établi avec la plus grande impartialité et toute l'objectivité nécessaire. On y apprend tout de même que Et que Le texte visant à soumettre la revente de billets à l'autorisation des producteurs de spectacles a donc été rédigé par le Prodiss syndicat des producteurs, diffuseurs et salles de spectacles, autrement dit par... les producteurs eux-mêmes. Certains seraient tentés d'en déduire qu'ils veulent s'accaparer le second marché. Pourtant il s'agirait, nous assure-t-on, de protéger le consommateur et de sauvegarder l'ordre public. Des arguments gratuits et jamais démontrés Pour nous vous en convaincre, les arguments les plus incroyables ont été avancés les revendeurs utiliseraient des robots qui achèteraient les billets en masse sur Internet, ou bien ils seraient "organisés en bande", se présentant à cinquante dans les points de vente pour acheter tous les billets lors de la mise en vente et assécher le marché. Ca fait froid dans le dos. Pire, par le truchement de la revente de billets, les supporters d'équipes adverses pourraient, selon Muriel Marland-Militello, se retrouver mélangés lors de manifestations sportives et s'entretuer. Sur ce point il faut tout de même relever que lors de l'achat d'un billet pour une manifestation sportive auprès d'une enseigne du premier marché, aucun contrôle n'est effectué quant à l'appartenance de l'acheteur à telle ou telle équipe, qui peut donc parfaitement se retrouver assis à côté d'un supporter de l'équipe adverse ayantacheté son billet quelques secondes après lui. On voit donc mal en quoi le risque serait amplifié par l'existence de sites de revente. Toujours selon Muriel Marland-Militello, il existerait sur Internet pas moins de 200 "fausses billetteries", chiffre lancé à l'emporte-pièce et jamais étayé ni confirmé d'une quelconque manière. Mais qu'importe, il s'agit de faire peur et, pour mieux justifier une intervention législative, de donner au phénomène une ampleur qu'il n'a pas. Dinh Thien Ngo, président de Camus productions, prétend d'ailleurs quant à lui avoir recensé "une dizaine de sites". On n'est pas à 190 près. Une dizaine de sites. Voilà donc finalement ce qui mobilise le législateur depuis près de deux ans et qui occupe régulièrement les media et maintenant les artistes. Il fallait bien ça. La revente sera exercée par les producteurs eux-mêmes Au final, on devine aisément ce que ce texte prépare, soumettant la revente de billets à l'autorisation de l'organisateur du spectacle. Les organisateurs et producteurs de spectacles auront le monopole de la distribution des billets, à la vente comme à la revente. Ils mettront en place des partenariats entre eux, qui leur permettront de revendre les billets eux-mêmes à prix majorés. Pour le consommateur-spectateur, rien ne changera. Ceux qui font mine de se préoccuper d'eux et de les défendre aujourd'hui leur revendront eux-mêmes les billets demain, à prix majorés. En outre, il existera toujours une demande pour des billets rares, et des acteurs indépendants persisteront probablement à vouloir la satisfaire. En sanctionnant leur activité, le législateur ne fera que transférer les transactions correspondantes vers un marché noir redynamisé, et exclure les entreprises françaises d'un marché sur lequel des entreprises étrangères continueront d'intervenir, notamment via Internet, au détriment de l'Etat français qui ne percevra aucun impôt sur ces transactions et qui aura réussi à décourager toute initiative et toute création d'emploi dans ce domaine. Tout cela pour accorder un monopole à quelques producteurs de spectacles. Les défenseurs de cette position sont finalement d'habiles communicants, qui tentent de faire passer pour une mission philanthropique leurs visées protectionnistes et mercantiles et leurs intentions de mainmise sur le second marché. Peu importe son objet social, une association loi 1901 a tout à fait la possibilité d’organiser un spectacle ou un concert. Et ce, que ce soit pour promouvoir un artiste ou un groupe, financer l’organisme associatif ou bien réaliser une action caritative. Néanmoins, il faut savoir que cela implique l’accomplissement d’un certain nombre de démarches incontournables. La structure doit ainsi s’assurer de bien respecter les règles de sécurité et d’accueil du public. Mais également obtenir les autorisations nécessaires et souscrire une assurance. La communication et la billetterie constituent aussi des éléments à ne surtout pas négliger lors de ses préparatifs. De même, pour garantir le succès de cet événement associatif, une bonne gestion des membres, artistes et prestataires le cas échéant est de mise. Tout de suite les détails. Dans le cadre de l’épidémie de la Covid-19, HelloAsso vous accompagne au quotidien afin de trouver ensemble les meilleures solutions pour votre événement associatif. Conscient que les réglementations sanitaires strictes peuvent s’avérer difficiles à appliquer pour certaines associations, HelloAsso vous propose différentes solutions comme le report de votre événement ou la suspension des paiements de vos Peu importe votre choix, HelloAsso restera 100% gratuit et n’appliquera aucun frais ! N’hésitez pas à découvrir les autres outils solidaires mis en place par HelloAsso pour vous aider au mieux à financer votre association lors de cette crise sanitaire. Organiser un spectacle ou un concert les prérequisDéfinir le public cibleDéterminer le lieu où organiser un spectacle ou un concertRecourir à des artistes bénévoles ou rémunérés ?Fixer le budget d’organisation de l’événement associatifLes formalités administratives obligatoires à réaliserEffectuer les formalités déclaratives nécessairesDemander les autorisations requises auprès de l’autorité compétenteLes autres autorisations à demanderSouscrire une assurancePrévoir un service de sécurité et de secoursBien communiquer sur son spectacle ou son concertLa billetterieLes réseaux sociauxLes autres canaux de communicationComment gérer les membres de l’association ? Organiser un spectacle ou un concert les prérequis Il va sans dire qu’organiser un spectacle ou un concert n’est pas une tâche de tout repos. En effet, l’association organisatrice doit passer par plusieurs étapes essentielles. Définir le public cible Effectivement, il convient avant toute chose de définir le public que vous souhaitez cibler par votre spectacle ou concert. Votre événement vise-t-il un public jeune ou vieux ou alors le grand public ? D’ailleurs, les autorisations, les modalités d’organisation, l’encadrement de l’événement, le choix des artistes… diffèrent selon qu’il s’agit d’un public mineur ou majeur. Vous devez également penser au nombre de personnes que cette manifestation artistique pourrait accueillir et vos perspectives en ce qui concerne sa fréquentation. Déterminer le lieu où organiser un spectacle ou un concert Une fois le public cible défini, il importe ensuite de trouver le cadre où aura lieu la manifestation artistique. De nombreuses possibilités s’offrent en plus à vous salle polyvalente, salle de concert, espace public, rue, etc. Dès lors, vous devez vous assurer de choisir un endroit adapté à la nature de l’événement. De fait, un espace en plein air peut être plus approprié qu’une salle et vice versa. Dans la même optique, il faut opter pour un espace en fonction de son objectif de fréquentation et l’ampleur de la manifestation. Dans tous les cas, il est primordial de vérifier que le lieu où se tiendra le spectacle ou le concert respecte les normes en vigueur. Notamment en matière d’accessibilité, de sécurité et d’accueil du public. Recourir à des artistes bénévoles ou rémunérés ? Étape suivante le choix des artistes ou groupes qui vont participer à l’événement. La structure associative qui organise un spectacle ou un concert a ainsi deux options, soit elle a recours à des artistes bénévoles, soit elle sollicite les services d’artistes rémunérés D’une part, si elle fait intervenir des artistes bénévoles, l’on parle alors de spectacle amateur. Dans ce cas, elle doit obéir aux dispositions de la loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine qui règlemente ce type de manifestation part, elle peut parfaitement bien recourir à des artistes rémunérés, et cela, que ce soit de façon régulière ou bien occasionnelle. En tout cas, elle doit conclure un contrat de travail en bonne et due forme avec eux et effectuer les démarches indispensables pour leur embauche auprès de l’URSSAF ou du GUSO. Fixer le budget d’organisation de l’événement associatif Bien évidemment, l’association ne doit pas oublier de définir le budget pour l’organisation de son spectacle ou son concert. De l’acquisition ou la location des matériels audiovisuels à la réservation de la salle de spectacle, en passant éventuellement par le recrutement des intermittents, la rémunération des artistes et le paiement des droits et taxes, il ne faut rien omettre, pas même les petits détails. Il est aussi vivement recommandé de prévoir une marge pour les imprévus. Concernant le financement des préparatifs de sa manifestation artistique, l’organisme associatif peut bien entendu compter sur son budget général. Toutefois, rien ne l’empêche de recourir à d’autres alternatives pour financer son spectacle ou son concert. Il en est ainsi de la recherche de sponsoring parrainage ou de mécénat. Les formalités administratives obligatoires à réaliser L’organisation d’un spectacle ou d’un concert est soumise à certaines obligations légales. L’organisme associatif initiateur du projet doit ainsi procéder à la réalisation de plusieurs démarches administratives. Effectuer les formalités déclaratives nécessaires En principe, la loi permet à une association loi 1901 d’organiser une manifestation artistique sans pour autant disposer d’une licence d’entrepreneur du spectacle. Mais uniquement si la structure se limite à 6 représentations par an. Par contre, elle doit faire une déclaration de spectacles occasionnels auprès de la Direction régionale des affaires culturelles DRAC de sa région. À adresser un mois avant le spectacle ou le concert, cette déclaration doit faire mention des informations suivantes La nature, le nombre, la durée et la date de la manifestationLe nombre de salariés engagésL’enseigne, le nom dénomination sociale, l’adresse siège social et la forme juridique de l’exploitant du lieu de représentation du spectacle et du producteur diffuseur À noter que pour une représentation qui compte plus de 1 500 participants y compris le staff, les organisateurs ont l’obligation de réaliser une déclaration auprès de la mairie ou de la préfecture. À transmettre au plus tard un mois avant l’évènement ou un an au plus tôt, cette déclaration doit mentionner L’identité de l’organisateurLe lieu et la date de déroulement de l’évènement ainsi que l’heure de début et de finLa fréquentationLa capacité du lieuLa description des mesures de sécurité prévues et du service d’ordre envisagé Il en va de même pour l’organisation d’une telle manifestation sur la voie publique. Autrement dit, un spectacle ou un concert de rue requiert une déclaration préalable auprès du maire ou du préfet. Demander les autorisations requises auprès de l’autorité compétente Suivant les situations, l’association doit obtenir l’autorisation de la municipalité ou de la préfecture pour pouvoir organiser une manifestation artistique. Dès lors, si cet évènement se déroule dans une salle privée habilitée comme établissement recevant du public ERP, elle est tenue d’informer la mairie en précisant dans son courrier Les nom, prénoms et adresse des membres du comité d’organisation de l’évènementLe but de la manifestationLe lieu, la date et l’heure du spectacle ou du concertLa signature du président de l’association ou d’une personne mandatée par celui-ci En revanche, s’il s’agit d’organiser la manifestation dans un espace public et d’en réserver l’usage exclusif, il faut demander une autorisation à la municipalité. Et ce, deux mois avant la date du spectacle ou du concert. Pour les lieux en dehors du ressort du maire, il suffit de s’adresser à l’autorité concernée comme le ministre du Culte pour une église ou l’inspecteur d’académie pour une école. Les autres autorisations à demander Le cas échéant, d’autres autorisations sont requises pour l’organisation d’une manifestation artistique. En voici quelques exemples La mise en place d’une buvette ou d’un bar demande d’une licence de débit de boisson au moins 15 jours avant le spectacle ou le concertL’installation d’un chapiteau déclaration par courrier indiquant le lieu et la date de l’évènement, la capacité d’accueil et les caractéristiques techniques du chapiteauLa diffusion de musique et l’utilisation en public d’œuvres du répertoire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques demande d’autorisation au minimum 15 jours avant la manifestation et paiement des droits d’auteur auprès de la SACEM ou de la SACDL’usage d’une sonorisation sur la voie publique déclaration préalable à la mairie ou à la préfecture Souscrire une assurance En effet, du montage au démontage des installations, il est crucial de couvrir les personnes, les biens et les locaux contre les éventuels dommages qui peuvent survenir avant, pendant et après le spectacle ou le concert. Sa police d’assurance doit ainsi comporter Une assurance responsabilité civile RC pour couvrir l’organisateur en cas de dommages causés à un tiers ou à un membre de l’associationUne garantie accident pour indemniser les membres, dirigeants et bénévoles de l’organisme victimes d’un dommage corporelUne assurance tous risques matérielsUne garantie annulation en cas d’annulation de la manifestation artistique en raison d’une grève ou d’une intempérie Prévoir un service de sécurité et de secours Effectivement, la structure associative doit prendre toutes les mesures qui s’imposent pour assurer la sécurité de l’évènement qu’elle organise. Particulièrement si celui-ci réunit plus de 1 500 personnes. Dès lors, vous devez prévoir un service d’ordre, dont la mise en place doit faire l’objet d’une déclaration à la mairie ou à la préfecture un mois avant la date du spectacle ou du concert. Il convient d’y mentionner L’identité et les coordonnées de l’organisateurLa nature de la manifestation artistiqueLa date et l’heureLe lieu et sa capacité d’accueilLe nombre de personnes participant à son accomplissement membres, volontaires, prestataires…Le nombre de spectateurs attendusLes mesures de sécurité et le service d’ordre en détail Quant au service de secours, il n’est pas obligatoire pour les évènements de petite ampleur. Il est quand même fortement conseillé de garder à portée de main une trousse de premiers secours. Mais également une liste des numéros d’urgence. Par contre, pour les grands spectacles et concerts, il est impératif de faire intervenir les secouristes, les pompiers ou l’antenne locale de la Croix-Rouge. Cela afin de garantir la sécurité des visiteurs et des membres du staff. Bien communiquer sur son spectacle ou son concert Pour assurer la réussite de sa manifestation artistique, une association loi 1901 ne doit en aucune manière négliger la communication. De fait, cet élément tient une place importante dans l’organisation de n’importe quel évènement. D’ailleurs, pour promouvoir efficacement le spectacle ou le concert, de nombreux supports existent. La billetterie Intégrée dans le site internet de l’association ou dans un mini-site web, la billetterie est la première vitrine d’une manifestation artistique. En plus, elle facilite la gestion de la vente des places ou des préventes tout en faisant connaitre les artistes qui vont participer à l’événement. Véritable guichet personnalisé en ligne, ce support de communication permet en effet de donner les informations utiles sur le spectacle ou le concert. À savoir la date, l’heure et le lieu de déroulement, le prix d’entrée de la manifestation, le nom, le logo et les coordonnées de la structure organisatrice. Sans oublier éventuellement le nom et le logo des parrains ou sponsors. Pour bien choisir votre billetterie en ligne, veillez à vérifier les conditions d’utilisation, s’il y a des commissions prélevées sur le prix des billets, un nombre limité de participants, l’utilisation des données spectateurs etc… Certaines billetteries disposent d’un application mobile pour scanner les billets à l’entrée de l’événement, c’est un très bon moyen de réduire les files d’attentes à l’entrée et de filtrer vos participants. Les réseaux sociaux Canaux à privilégier pour faire la promotion de votre évènement associatif, les réseaux sociaux en particulier Twitter et Facebook sont incontournables pour lui donner de la visibilité. Informations pratiques, présentation des artistes, interviews, extraits de répétitions, photos de la salle…, communiquez le plus possible sur la manifestation. En outre, n’oubliez pas d’intégrer le lien de la billetterie sur votre page. Les autres canaux de communication Presse, affiches, flyers, plaquettes…, les supports de communication classiques ne sont pas également à négliger. Il va sans dire qu’il faut se renseigner sur les règles qui peuvent s’appliquer pour certains canaux. Une bonne gestion des membres et des bénévoles de l’association est la clé pour réussir son spectacle ou son concert. Cela passe ainsi par une bonne organisation logistique et des réunions préparatoires avec les personnes concernées en amont. Pour plus d’efficacité, il convient de répartir les tâches de façon équitable et de nommer un responsable pour superviser l’ensemble. Il est même préférable de constituer plusieurs équipes qui se chargeront chacune d’une tâche spécifique. Il en va de même le jour de l’évènement. Pour ce qui est des badges, ils doivent varier en fonction des postes et préciser les accès pour lesquels ils donnent. Nous vous recommandons aussi Organiser un festival Comment faire ?Organiser des ateliers pour enfants Comment faire ?Organiser une compétition sportive Comment faire ?Organiser une soirée associative Comment faire ?Organiser des stages comment faire ?Organiser une tombola Comment faire ?Organiser un loto Comment faire ?Comparateur de solutions de billetterie On attendait la conférence sous l’égide de la mairie de Sommières, "Du duel à la scène", annoncée comme un spectacle. Aussi, dans la cour du château, le public était "sur ses gardes", on les attendait "de pied ferme", mais ils étaient d’attaque ce soir-là les deux conférenciers. À bâtons rompus, à couteaux tirés parfois, ils ont été "les fers de lance" de cette soirée magique. Aux expressions choisies, il y a matière à deviner le thème de la soirée… Et oui, la langue française doit beaucoup à l’escrime. Les maîtres d’armes entrent en scène en plein assaut, l’un finalement menace l’autre, ce qui stoppe l’assaut. "Tout le secret des armes ne consiste qu’en deux choses, à donner et à ne point recevoir… ", dit Molière dans Le Bourgeois gentilhomme et c’est l’essence même de l’escrime. Ainsi, avec faconde, volubilité, une ardeur peu commune, et surtout débordants d’humour, dans une dynamique mise en scène d’Elsa Rooke, François Rostain et Pierre Berçot ont levé, plus d’une heure durant, les secrets de l’escrime. Du tibia à l’épée, en passant par le bâton, ils ont présenté les diverses armes de combat depuis celle de l’homme de Cro-Magnon jusqu’à nos jours, illustrant brillamment l’histoire du jeu qui est à l’origine de l’histoire du la fin de l’envoi, un public touchéIl faut dire que ces instructeurs ont de l’expérience. François Rostain est chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres et médaillé d’Honneur de la Fédération française d’escrime, professeur au Conservatoire national d’art dramatique et chorégraphe de combat dans nombre de productions, et Pierre Berçot est instructeur d’art martial russe au Centre national des sport de ont croisé le fer, expliquant les attaques, les contre-attaques, les esquives, les coups droits, l’estoc, les armes de tranchant comme le sabre, démonstrations étourdissantes qui ont ravi le public, concentré plus particulièrement sur l’explication du coup de Jarnac et de la botte de la fin de l’envoi, un public touché, comme aurait pu dire Edmond Rostand, l’auteur du brillant Cyrano de Bergerac. La meilleure preuve la réflexion d’un enfant d’une dizaine d’années à la sortie "Papa, papa, je veux faire de l’escrime !"Correspondant Midi Libre 06 87 05 03 26

on le fait Ă  la fin d un spectacle