BernardPivot quitte l'AcadĂ©mie Goncourt, dont il Ă©tait prĂ©sident. Bernard Pivot veut « retrouver un libre et plein usage de son temps ». Il Ă©tait membre depuis quinze ans et prĂ©sident depuis cinq ans. "Pour retrouver un libre et plein usage de son temps, Ă  84 ans, Bernard Pivot a dĂ©cidĂ© de se retirer de l'AcadĂ©mie Goncourt Ă  partir du 31 dĂ©cembre", a Dixsept ans aprĂšs la fin de Bouillon de culture, il suffit de se promener avec lui quelques minutes dans la rue pour constater que Bernard Pivot est encore une star - pardon, IlĂ©tait ĂągĂ© de 87 ans. Peu de temps aprĂšs l'annonce de la triste nouvelle, l'un de ses fidĂšles amis, l'Ă©crivain Bernard Pivot, issu de la mĂȘme rĂ©gion, a rendu un bel hommage au disparu Pivot Bernard, a 84 ans et il prend sa retraite. Du jury Goncourt qu’il prĂ©sidait. Pour le reste, si j’ai bien compris, il continuera d’écrire sa chronique littĂ©raire dans Le Journal du dimanche. Celui qui prend sa retraite, qui s’en va, c’est le distributeur de prix ; l’homme qui devait se taper Ă  lire je ne sais combien de D« Ouvrez les guillemets » Ă  « Bouillon de culture », en passant donc par l’inĂ©vitable « Apostrophes » – ce qui, on le notera, constitue un bien petit nombre d’émissions pour vingt ans de carriĂšre –, Bernard Pivot a promenĂ©, et continue de promener son regard pĂ©tillant, son Ă©tonnement calculĂ©, sa mine rĂ©jouie sur un univers qui se marie gĂ©nĂ©ralement assez mal avec 0rh0mTZ. Une vie dĂ©diĂ©e Ă  la culture et Ă  la littĂ©rature. L'ancien prĂ©sentateur d'Apostrophes» et de Bouillon de culture» a aujourd'hui du temps pour lui. Il revient sur les petits bonheurs du temps qui passe avec un nouveau livre 
mais la vie continue », paru aux Ă©ditions Albin Michel. Bernard Pivot aura 86 ans aux fraises, et il ne les sucre toujours pas ! C’est pourtant de la vieillesse dont cette figure lĂ©gendaire de la tĂ©lĂ©vision a choisi de parler dans le roman qu’il vient de publier, lui qui en a tant parlĂ©, de romans, pendant sa carriĂšre de journaliste. Du Figaro Ă  France TĂ©lĂ©visions en passant par la radio, ce Lyonnais d’origine a toujours Ă©tĂ© un homme de passions. Pour le vin, le foot, le cinĂ©ma, et bien Ă©videmment le livre, la lecture, et cette langue française qu’il chĂ©rit et dĂ©fend, Ă  l’AcadĂ©mie Goncourt et aujourd’hui dans ce roman qui vient de sortir aux Ă©ditions Albin Michel. Le livre s’intitule 
mais la vie continue ». Bernard Pivot est avec dĂ©couvrir Ă©galement, pendant l'Ă©mission, un portrait de Bernard Pivot par AmĂ©lie Beaucour. La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 8 lettres et commence par la lettre B CodyCross Solution ✅ pour POUR BERNARD PIVOT IL ÉTAIT DE CULTURE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "POUR BERNARD PIVOT IL ÉTAIT DE CULTURE" CodyCross Saisons Groupe 74 Grille 3 4 2 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Saisons Solution 74 Groupe 3 Similaires Livres Le journaliste de 84 ans avait rejoint le cĂ©nacle en 2004 et en avait pris la prĂ©sidence il y a cinq ans. Il souhaite retrouver un libre et plein usage de son temps ». Dans un communiquĂ© lapidaire, l’acadĂ©mie Goncourt annonce, mardi 3 dĂ©cembre, le dĂ©part de Bernard Pivot Ă  la fin du mois. Journaliste et animateur d’ Apostrophes » – l’émission littĂ©raire la plus cĂ©lĂšbre de la tĂ©lĂ©vision française –, il Ă©tait entrĂ© Ă  l’acadĂ©mie Goncourt en octobre 2004, succĂ©dant Ă  AndrĂ© Stil. Il a Ă©tĂ© le premier non-Ă©crivain Ă  rejoindre la prestigieuse institution, dont il est devenu prĂ©sident en janvier 2014, Ă  la suite d’Edmonde Charles-Roux. AcadGoncourt AcadĂ©mie Goncourt Joint par Le Monde, Bernard Pivot a prĂ©cisĂ© les circonstances de son dĂ©part Je ne pars pas Ă  l’improviste, c’est une dĂ©cision mĂ»rement rĂ©flĂ©chie, j’avais d’ailleurs averti mes camarades du Goncourt dĂšs le mois de juin, je leur avais dit que je m’éloignerais en dĂ©cembre. J’ai toujours fait comme ça dans ma vie, je pars quand je pense que c’est le moment. Je n’ai aucun regret, aucune amertume, bien au contraire, j’ai passĂ© quinze belles annĂ©es au Goncourt, quinze annĂ©es comme membre du jury et cinq annĂ©es comme prĂ©sident. Quand Edmonde Charles-Roux m’a fait entrer au jury, en 2005, c’était d’autant plus inespĂ©rĂ© que je n’étais pas Ă©crivain mais journaliste, et c’était la premiĂšre fois qu’un journaliste intĂ©grait le Goncourt. Aujourd’hui, la raison de ma dĂ©cision est simple. Je suis dans ma quatre-vingt-cinquiĂšme annĂ©e, il ne me reste plus beaucoup d’étĂ©s devant moi, et je prĂ©fĂšre les passer avec ma famille et mes amis. C’est un peu de l’égoĂŻsme tardif. Mais peut-ĂȘtre, Ă  un certain moment, l’égoĂŻsme tardif devient-il une bonne gestion de vie ? » Bernard Pivot fait partie de ceux qui se sont battus pour une plus grande transparence dans le jeu » du prix littĂ©raire, permettant ainsi la mise en place de nouvelles rĂšgles, comme la fin du vote Ă  distance, l’instauration de sanctions en cas d’absences rĂ©pĂ©tĂ©es ou encore l’impossibilitĂ© d’ĂȘtre jurĂ© et d’occuper un poste au sein d’une maison d’éditions. Le journaliste a par ailleurs ƓuvrĂ© au sein de l’acadĂ©mie Ă  la dĂ©fense la langue française. Lui dire merci » Ses annĂ©es comme prĂ©sident du jury ont Ă©tĂ© marquĂ©es par la consĂ©cration de jeunes Ă©crivains, comme LeĂŻla Slimani, avec Chanson douce Gallimard, adaptĂ© depuis sur grand Ă©cran, et Nicolas Mathieu, rĂ©compensĂ© en 2018 pour Leurs enfants aprĂšs eux Actes Sud, roman sur la fracture sociale. Cette annĂ©e, le prix Goncourt a rĂ©compensĂ© le romancier Jean-Paul Dubois pour Tous les hommes n’habitent pas le monde de la mĂȘme façon L’Olivier. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Jean-Paul Dubois et son humour mĂ©lancolique primĂ©s par le Goncourt Sur Twitter, l’acadĂ©mie Goncourt a mis en ligne une photo des acadĂ©miciens fĂȘtant le dĂ©part de leur prĂ©sident, ĂągĂ© de 84 ans, qui leur avait fait part cet Ă©tĂ© de son souhait de se retirer. Les festivitĂ©s se sont dĂ©roulĂ©es chez Drouant, le restaurant dans le centre de Paris oĂč est chaque annĂ©e annoncĂ© le laurĂ©at du plus prestigieux prix littĂ©raire du monde francophone. Lettre d’Edmond de Goncourt, grands crus, tableau littĂ©rature et Ɠnologie pour lui dire merci ! », ont tweetĂ© les acadĂ©miciens. Les AcadĂ©miciens Ă  qui ⁊bernardpivot1⁩ avait annoncĂ© en juin sa dĂ©cision de se retirer de l’acadĂ©mie fin dĂ©cembre
 AcadGoncourt AcadĂ©mie Goncourt Sur la photo figuraient notamment Françoise Chandernagor, Tahar Ben Jelloun, Virginie Despentes, Pierre Assouline et Patrick Rambaud. Le Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. perfectionnĂ©s Ă©lectroniques chimiques biologiques atomiques et Ă  neutrons sur les charniers d’aujourd’hui et demain. » 12 juin, Jean DieudonnĂ© est interviewĂ© par Bernard Pivot Ă  l’émission Apostrophes Ă  XVIII]1. Mais dĂšs Ă  prĂ©sent j’ai la conviction qu'une algĂšbre homotopique ou, dans une vision plus vaste, une algĂšbre topologique » telle que je l’envisage, ne pourra ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e avec toute l'ampleur qui lui appartient, sans lesdits fondements catĂ©goriques. Il s’agit d'une thĂ©orie des grosses catĂ©gories que j'appelle Ă  prĂ©sent accessibles », et des parties accessibles de celles-ci, en reprenant complĂštement la thĂ©orie provisoire que je prĂ©sente dans SGA 4 I 9 [2]. J’ai tissĂ© un tapis de prĂšs de deux cents pages sur ce thĂšme d’apparence anodine, et cela me fera plaisir de t’en prĂ©senter les grandes lignes, si cela t'intĂ©resse. Il quitte les Aumettes, fait Ă©tape chez une amie Ă  Carcassonne, et lĂ , il brĂ»le un grand nombre de manuscrits. Il fait venir son ancien Ă©lĂšve Jean Malgoire, professeur Ă  l’universitĂ© de Montpellier, et lui confie cinq cartons intacts, contenant 25000 pages de notes et articles. L ’ermite de L asserre En aoĂ»t 1991, Grothendieck s’installe incognito Ă  Lasserre, hameau de Haute-AriĂšge, dans le Couserans, prĂšs de Saint-Girons, non loin du Vernet oĂč fut internĂ© son pĂšre. Il donne Ă  de rares proches la consigne de ne communiquer son adresse Ă  personne ; la consigne sera respectĂ©e puisque le public n’apprendra le lieu de sa retraite qu’à sa mort. Le maire du village de 1983 Ă  1995, Daniel Fillola, dĂ©couvre par hasard l’importance du nouvel arrivant en feuilletant Science et Vie. mĂšne une vie d’ermite, et ne reçoit personne. Lasserre, vu de Clanet 553 m, dans le Couserans 1992. Mon ancien Ă©lĂšve Alain Genestier ENS 1986 58 soutient une thĂšse en gĂ©omĂ©trie algĂ©brique sous la direction de GĂ©rard Laumon, intitulĂ©e Ramification du revĂȘtement de Drinfeld ». Il publiera en 2007 un livre intitulĂ© L’isomorphisme entre les tours de Lubin-Tate et de Drinfeld, avec Laurent Fargues et Vincent Lafforgue. Longtemps chercheur au CNRS, il est professeur des UniversitĂ©s Ă  Nancy, oĂč il a dirigĂ© deux thĂšses, intitulĂ©es Compactifications de variĂ©tĂ©s de Siegel aux places de mauvaise rĂ©duction » en 2008, Le lemme fondamental mĂ©taplectique de Jacquet et Mao » en 2012. 58 Si je cite ici les parcours de quelques anciens Ă©lĂšves ayant croisĂ© les idĂ©es de Grothendieck, c’est pour donner un vague aperçu de la postĂ©ritĂ© de ces idĂ©es. 29 novembre, mort de Jean DieudonnĂ© Ă  Paris. 1994. AprĂšs sept ans de recherches, le britannique Andrew Wiles dĂ©montre la conjecture de Taniyma-Shimura-Weil, qui implique le Grand thĂ©orĂšme de Fermat. 1996. Claire Voisin construit un contre-exemple Ă  la conjecture de Kodaira en dimension 4. En gĂ©omĂ©trie algĂ©brique complexe, un accent est mis sur certaines variĂ©tĂ©s compactes munies d’une mĂ©trique particuliĂšre les variĂ©tĂ©s kĂ€lhĂ©riennes. Pour bien comprendre la topologie de ces objets, il est important de comparer ces variĂ©tĂ©s aux variĂ©tĂ©s dites projectives. En 1960, le mathĂ©maticien Kunihiro Kodaira a prouvĂ© en s’appuyant sur sa classification des surfaces complexes qu’en dimension 2, toute surface kĂ€hlerienne pouvait ĂȘtre dĂ©formĂ©e en une surface projective. Le tour de force de Claire Voisin fut de construire une variĂ©tĂ© kĂ€lherienne compacte en dimension 4 ou plus qui ne pouvait ĂȘtre obtenue par dĂ©formation d’une variĂ©tĂ© projective car elle n’a pas le mĂȘme type d’homotopie et donc d'Ă©tablir que le rĂ©sultat de Kodaira n’était pas valable en toute dimension. Vladimir VoĂŻevodski dĂ©montre la conjecture de John Williard Milnor 1970 Pour tout corps F de caractĂ©ristique diffĂ©rente de 2, la K-thĂ©orie de Milnor modulo 2 de F est isomorphe Ă  sa cohomologie Ă©tale ou ce qui est Ă©quivalent, Ă  la cohomologie de son groupe de Galois absolu, profini, Ă  coefficients dans Z/2Z. » Grothendieck avait prĂ©venu ses amis et connaissances la fin du monde aurait lieu en octobre 1996. Le moment venu, rien ! Il leur envoie un rectificatif annonçant la fin du Tout » pour 2015 ou 2016. 1997. En janvier, dĂ©crit heure par heure, minute par minute, une journĂ©e pendant laquelle il pense Ă  se suicider. 1998. 28 avril, Pierre Cartier annonce la mort de Bourbaki, dans une interview Ă  LibĂ©ration. Jugement d’humeur ou canular, Bourbaki est toujours en activitĂ© en 2020. A la fin du tome 2 de son traitĂ© d’Analyse mathĂ©matique Springer, Roger Godement insĂšre une longue postface intitulĂ©e Science, technologie, armement ». 6 aoĂ»t, mort d’AndrĂ© Weil Ă  Princeton. 10 novembre, mort de Jean Leray, Ă  La Baule. 2001. Parution de la correspondance Grothendieck-Serre, par la SociĂ©tĂ© MathĂ©matique de France. Alain Connes reçoit le prix Crafoord pour ses travaux en gĂ©omĂ©trie non commutative. 2002. 4 juillet, mort de Laurent Schwartz Ă  Paris. Laurent Lafforgue, qui a fait une thĂšse de gĂ©omĂ©trie algĂ©brique sous la direction de GĂ©rard Laumon, et qui est professeur Ă  l’IHES, reçoit la mĂ©daille Fields au 24Ăšme congrĂšs international des mathĂ©maticiens, pour avoir dĂ©montrĂ© une partie des conjectures de Langlands. Vladimir VoĂŻevodski reçoit Ă©galement la mĂ©daille Fields pour avoir dĂ©veloppĂ© la notion d’homotopie pour les variĂ©tĂ©s algĂ©briques et pour avoir formulĂ© la cohomologie motivique, permettant de dĂ©montrer de nombreuses conjectures, comme la conjecture de Milnor. 2003. Jean-Pierre Serre reçoit le prix Abel. 2006. En juin, mon ancien Ă©lĂšve Lionel Dorat ENS Lyon 1998 soutient sa thĂšse de doctorat Ă  l’UniversitĂ© Louis Pasteur de Strasbourg, sur les G-structures entiĂšres de reprĂ©sentations cristallines » sous la direction de Wintenberger, approfondissant la thĂ©orie de Fontaine et Laffaille sur l’équivalence de la catĂ©gorie tannakienne des reprĂ©sentations cristallines du groupe de Galois d’un corps local K, et de la catĂ©gorie des Ί-modules filtrĂ©s sur K admissibles. 2008. Le 2 juin, sur France Culture, StĂ©phane DĂ©ligeorges consacre l’émission Continent Sciences Ă  Grothendieck, pour ses 80 ans, avec la participation de Michel Demazure, Denis Guedj et Laurent Lafforgue. 13 aoĂ»t, mort d’Henri Cartan Ă  Paris, Ă  104 ans. 2010. Le 3 janvier, rĂ©dige un texte interdisant la publication de ses Ă©crits. L’IHES, qui envisageait de rééditer ses travaux, stoppe net son projet. 24 avril, mort de Denis Guedj Ă  Paris. NĂ© Ă  SĂ©tif en 1940, il a comptĂ© en 1969 parmi les fondateurs, avec Claude Chevalley, du dĂ©partement de mathĂ©matiques du Centre universitaire de Vincennes, devenu l’universitĂ© Paris VIII. Il y a enseignĂ© l’histoire des sciences et l’épistĂ©mologie. Collaborateur de LibĂ©ration de 1994 Ă  1997, il avait connu la cĂ©lĂ©britĂ© en 1998 avec Le ThĂ©orĂšme du Perroquet, en 2000 avec le MĂštre du Monde, et en 2005 avec ZĂ©ro. Denis Guedj Ă©tait un ami de Grothendieck. HervĂ© Nisic tourne un documentaire sur Grothendieck, L’espace d’un homme, Il est l’un des premiers journalistes Ă  se lancer sur ses traces. J’ai entendu parler du personnage Grothendieck en 2008. Le sujet et la perspective d’éventuellement le rencontrer m’ont tout de suite passionnĂ©. » Son documentaire repose sur de nombreux tĂ©moignages. 2011. 23 mars, John Milnor prix Abel pour ses travaux en topologie, gĂ©omĂ©trie et algĂšbre. 30 avril, Daniel Quillen meurt Ă  70 ans Ă  Gainesville, en Floride. En octobre, le mensuel GQ publie un article de Philippe Douroux, Alexandre Grothendieck, un voyage Ă  la poursuite des choses Ă©videntes », disponible en ligne. 2012. Luc Illusie reçoit la mĂ©daille Emile Picard pour ses travaux fondamentaux sur le complexe cotangent, la formule de Picard-Lefschetz, la thĂ©orie de Hodge et la gĂ©omĂ©trie logarithmique ». 2013. 12 avril, au CollĂšge de France, Antoine Compagnon, professeur de littĂ©rature française, et Alain Connes, titulaire de la chaire d’analyse et de gĂ©omĂ©trie, Ă©tablissent un parallĂšle entre A la recherche du temps perdu et RĂ©coltes et Semailles. Intelligence proustienne et imagination mathĂ©matique ? Pierre Deligne reçoit le prix Abel. Michael Artin, professeur Ă©mĂ©rite au MIT reçoit le prix Wolf. 2014, A la fin septembre, finit par accepter la prĂ©sence de ses enfants, qui l’accompagnent jusqu’au dernier jour. Il meurt le 13 novembre au matin, Ă  l’hĂŽpital AriĂšge Couserans de Saint-Girons, situĂ© sur la commune de Saint-Lizier. La nouvelle fait le tour des rĂ©dactions du monde entier The New York Times, The Washington Post, The Guardian, The Independant, The Telegraph
. LibĂ©ration lui consacre une page, sous la plume de Philippe Douroux Alexandre Grothendieck, ou la mort d’un gĂ©nie qui voulait se faire oublier Alexandre Grothendieck est mort jeudi matin Ă  l’hĂŽpital de Saint-Girons AriĂšge, Ă  l’ñge de 86 ans. Un nom trop compliquĂ© Ă  mĂ©moriser et une volontĂ© maintes fois affirmĂ©e de s’effacer, d’effacer sa vie et son Ɠuvre, font que cette mort aurait dĂ» passer inaperçue. Mais l’homme est trop grand et le mathĂ©maticien trop important pour que cet effacement soit total. A Sivens, les zadistes n’ont sans doute jamais entendu parler de cet homme qui a ouvert une brĂšche politique, aprĂšs avoir reconstruit les maths d’aprĂšs Euclide. 
 Philippe Douroux Le Monde titre, sous la plume de Philippe Pajot et StĂ©phane Foucart Alexandre Grothendieck, le plus grand mathĂ©maticien du XXe siĂšcle, est mort. Alexandre Grothendieck a bouleversĂ© la façon de faire des mathĂ©matiques avec sa nouvelle vision de la gĂ©omĂ©trie.
 L’HumanitĂ© titre, plus sobrement Alexandre Grothendieck, gĂ©ant des mathĂ©matiques, est mort. Pierre Cartier dĂ©clare Il s’est retrouvĂ© l’un des crĂ©ateurs de la gĂ©omĂ©trie algĂ©brique, avec des idĂ©es extrĂȘme-ment gĂ©nĂ©rales, et des mĂ©thodes qui n’auraient pas dĂ» rĂ©ussir, parce que, en gros, il Ă©tait comme un aigle qui survole de trĂšs haut et qui plonge sur sa proie ». Le 16 novembre, Jean-Pierre Kahane 1926-2017 publie ce tĂ©moignage Grothendieck et MontpellierGrothendieck et MontpellierGrothendieck et MontpellierGrothendieck et Montpellier Comme tous les mathĂ©maticiens de ma gĂ©nĂ©ration j’ai le souvenir de Grothendieck aux congrĂšs internationaux de Moscou 1966 et de Nice 1970 refusant d’aller Ă  Moscou recevoir la mĂ©daille Fields, puis prenant Nice comme tribune pour son tournant Ă©cologiste. Mais j’ai des souvenirs personnels plus anciens. D’abord, un dĂźner chez Laurent et Marie-HĂ©lĂšne Schwartz. La conversation Ă©tait tombĂ©e sur le problĂšme de la synthĂšse spectrale tel que le formulait Schwartz, et elle s’en Ă©tait bien vite dĂ©tournĂ©e trop difficile pour moi, avait dĂ©clarĂ© Grothendieck. Quelques annĂ©es plus tard, il Ă©tait rĂ©solu par Malliavin. Et surtout, j’ai le souvenir des copies d’examen de Grothendieck Ă  Montpellier. En 1954, quand je suis arrivĂ© Ă  Montpellier, les mathĂ©matiques occupaient quelques salles du palais de l’universitĂ©, au dessus de la rue de l’UniversitĂ©, dans le centre de la vieille ville. Le corps enseignant comprenait cinq personnes trois professeurs, Soula, TurriĂšre et Couchet, et deux maĂźtres de confĂ©rence, Dives et moi. Pas d’assistant ni de chef de travaux. Soula, analyste, et TurriĂšre, mĂ©canicien, Ă©taient de vieux messieurs charmants, Couchet, mĂ©canicien, bien plus jeune, avait pris la succession d’Humbert, Dives avait Ă©tĂ© professeur titulaire Ă  Clermont-Ferrand et rĂ©trogradĂ© comme collaborateur ; il fonctionnait en MathĂ©matiques gĂ©nĂ©rales, pour mon profit puisque j’avais les meilleurs Ă©tudiants en MPC. La ville Ă©tait dĂ©licieuse et assoupie. Les mathĂ©matiques avaient eu une bonne bibliothĂšque quand Denjoy Ă©tait Ă  Montpellier, au dĂ©but du siĂšcle ; elle n’était plus entretenue. On m’accueillait en trublion sympathique. Un jour, avec Soula et TurriĂšre, la conversation Ă©tait tombĂ©e sur Grothendieck, qu’ils avaient eu comme Ă©tudiant. Ils ont sorti pour moi ses copies d’examen de licence, et, d’un coup, mon respect pour eux a fait un bond en avant. Ces copies Ă©taient illisibles. Un examinateur aurait pu refuser de les lire. Mais ces vieux messieurs, Soula d’abord je crois, avaient senti ce qui se cachait derriĂšre Grothendieck, et il a passĂ© ses examens. C’est ensuite que, licenciĂ©, il s’est rendu Ă  Nancy. Quand il est revenu Ă  Montpellier tout avait changĂ©, sinon les paysages alentour. Nous n’en avons jamais parlĂ©, mais derriĂšre son retour il devait y avoir le souvenir des salles dominant la rue de l’UniversitĂ©, et une certaine reconnaissance pour les vieux messieurs charmants qui lui avaient ouvert les portes. » Jean-Pierre Kahane, 16 novembre 2014 avait confiĂ© en 1991 Ă  son ancien Ă©lĂšve Jean Malgoire 20000 pages dĂ©posĂ©es dans 5 cartons, entreposĂ©es Ă  l’universitĂ© de Montpellier. Mathieu Grothendieck fait venir Ă  Lasserre le libraire parisien Jean-Bernard Gillot59, et lui confie les manuscrits de son graphomane de pĂšre, 3 cantines contenant 40000 pages soigneusement rangĂ©es dans 44 boĂźtes entoilĂ©es rĂ©alisĂ©es sur mesure, plus quelques bouteilles d’alcool de mĂ»re et de poire. Ces Ă©crits mathĂ©matiques, poĂ©tiques, philosophiques, mystiques, ont Ă©tĂ© explorĂ©s par Georges Malstiniotis, disciple du maĂźtre, mais sont loin d’ĂȘtre inventoriĂ©s. Ils sont actuellement entreposĂ©s dans un lieu tenu secret Ă  Paris. Il serait bon qu’ils soient classĂ©s trĂ©sor national. 59 Jean-Bernard Gillot tient la Librairie Alain Brieux, 48 rue Jacob, 75006 Paris. Une vie en trois photos
 2015. PremiĂšre publication de RĂ©coltes et Semailles au Japon. Une traduction partielle en russe Ă©tait parue en 2002. 14 novembre Alexandre Grothendieck, ou le silence du gĂ©nie » Une vie, une oeuvre, France Culture, Perrine Kervran 2016. Le Canard enchaĂźnĂ©, 24 fĂ©vrier 2016 En mars, Bourbaki publie les chapitres 1 Ă  4 de Topologie algĂ©brique, chez Springer, premier volume du TraitĂ© publiĂ© depuis 1998. Andrew Wiles reçoit le prix Abel. 2 juin, Claire Voisin est Ă©lue titulaire de la chaire de GĂ©omĂ©trie algĂ©brique au CollĂšge de France. Elle est la premiĂšre mathĂ©maticienne Ă  ĂȘtre Ă©lue. 21 juillet, mort de Roger Godement, Ă  Villejuif. Godement Ă©tait assez Ă©loignĂ© de Grothendieck sur le plan mathĂ©matique, mais il en Ă©tait proche sur le plan politique. Ils partageaient la mĂȘme dĂ©testation des mathĂ©matiques mercenaires, et ils Ă©taient l’un et l’autre des imprĂ©cateurs au cƓur fidĂšle ». Septembre La revue Pour la science consacre un excellent dossier Ă  Alexandre Grothendieck, rĂ©digĂ© par Winfried Scharlau, Jean Malgoire et Leila Schneps. 3 novembre L’hĂ©ritage d’Alexandre Grothendieck » La mĂ©thode scientifique, France Culture, Nicolas Martin.. Du 18 au 20 novembre, rencontres littĂ©raires Ă  Pau Les idĂ©aux mĂšnent le monde », Pierre Cartier et Jean VallĂšs. 2017. 10 mai, les archives mathĂ©matiques d’Alexandre Grothendieck sont accessibles sur le web, via le site de l’UniversitĂ© de Montpellier pages sur au total peuvent ĂȘtre consultĂ©es. Ce sont des documents consignĂ©s par le savant entre 1949 et 1991. 30 septembre, mort de Vladimir VoĂŻevodski, Ă  Princeton. 17 dĂ©cembre Alexandre Grothendieck, un mathĂ©maticien qui prit la tangente » Les J'ai prĂ©fĂ©rĂ© prendre les devants et dire d'une maniĂšre simple et agrĂ©able que j'arrĂȘterai Bouillon de culture Ă  la fin de la saison. J'ai voulu Ă©viter toutes ces rumeurs, Ă©lucubrations et dĂ©mentis qui se sont succĂ©dĂ© l'an passĂ© et qui Ă©taient fort dĂ©sagrĂ©ables aussi bien pour moi que pour les dirigeants de France 2.» VoilĂ , c'est dit. Au Journal du Dimanche, Bernard Pivot, 65 ans, commente son annonce surprise vendredi soir. C'est la derniĂšre rentrĂ©e littĂ©raire pour moi», a dĂ©clarĂ© l'homme qui incarne depuis 27 ans la prĂ©sence, voire la rĂ©sistance, du livre face au dĂ©ferlement des images. Depuis 1973, poursuit-il dans son explication Ă  sa future retraite, je fais une Ă©mission hebdomadaire consacrĂ©e Ă  la culture en gĂ©nĂ©ral et aux livres en particulier et bientĂŽt ce sera fini.»France 2 a aussitĂŽt fait savoir qu'elle comprenait, en la regrettant», cette dĂ©cision, en rappelant tout ce que la chaĂźne lui doit depuis la crĂ©ation de Ouvrez les guillemets, puis en 1975 du magazine Apostrophes transformĂ© en Bouillon de donc pour les regrets, mais n'est-ce pas la fin d'une Ă©poque? Le prĂ©sident de France TĂ©lĂ©vision m'a assurĂ© au tĂ©lĂ©phone qu'il y aurait une Ă©mission Ă©videmment trĂšs diffĂ©rente Ă  la rentrĂ©e. La direction de la chaĂźne a la volontĂ© de continuer Ă  prĂ©senter une Ă©mission culturelle de prestige en septembre 2001.» Pivot n'en dira pas plus. Ni sur la tĂ©lĂ©vision, ni sur ses projets personnels. Reste donc un bilan professionnel remarquable. Le secret de son succĂšs auprĂšs du public, de son incroyable longĂ©vitĂ©, rĂ©side peut-ĂȘtre dans son inaltĂ©rable goĂ»t du bonheur cet amateur de vin beaujolais et de football aimait rĂ©pĂ©ter Je crois beaucoup au plaisir, Ă  la culturiosité», au plaisir de la culture.» Pour lui, culture n'Ă©tait pas synonyme de tristesse. Ainsi, il a su rĂ©ussir les noces souvent difficiles de la littĂ©rature et du petit Ă©cran, rendre accessibles et populaires les plus grands Ă©crivains et amener Ă  la littĂ©rature des rĂ©fractaires de l' Ă  la journaliste Monique Pivot avec qui il a eu deux filles, Bernard Pivot a aussi dirigĂ© de 1975 Ă  1993 la rĂ©daction du mensuel Lire, crĂ©ant au dĂ©but des annĂ©es 90 les fameux Dicos d'or.

pour bernard pivot il etait de culture