Selonlui, câest la vasopressine qui est en partie responsable de cela. Cette hormone permet de contrĂŽler lâĂ©quilibre hydrique dans notre corps. « Lorsque cet Ă©quilibre baisse, parfois en raison de la chaleur, cette hormone est libĂ©rĂ©e en plus grande quantitĂ© », explique le spĂ©cialiste. RĂ©sultat : cela nous rend plus stressĂ©
Doncla culture peut donner les moyens de devenir plus humain mais cela reste une tĂąche personnelle sans cesse Ă entretenir et câest plutĂŽt le chemin pris par le dĂ©veloppement culturel, celui de la technique et de la rationalitĂ© technico-scientifique qui peut ĂȘtre un obstacle que la culture en elle-mĂȘme. La culture devrait nous rendre plus humains, mais câest aux hommes de
RechercheLa culture nous rend elle plus libres pour Terminale ES. Aussi présents sur cette page : bac, es, france, séries, correction, générales, corrigés, math, ses, spé, asie, centres, polynésie, bac france, séries générales, bac ses, asie 2015, générales bac, france bac, correction bac, france 2015, bac france 2015 . Réviser mon Bac Sujets et corrections des épreuves du
Laculture nous rend-elle plus humain ? C'est la question posĂ©e aux candidats au baccalaurĂ©at 2018 pour l'Ă©preuve de philosophie. On pensera qu'elle ne s'adresse qu'Ă
Laculture nous rend-elle plus humain ? Introduction. Sens du concept de « culture ». (1) Sens philosophique : Si la culture au sens philosophique dĂ©signe un ensemble de savoirs, tous les savoirs nâappartiennent pas Ă la culture : un entomologiste savant ne
1z5D5G. Ă propos du blog La source de la RĂ©sistance Pour un historien français, le rapport sur les questions mĂ©morielles et la guerre dâAlgĂ©rie de Benjamin Stora Ă Macron est un moment historique. Les dignitaires nazis ont⊠étĂ© sanctionnĂ©s, au lendemain de la victoire, alors que les grands criminels de la colonisation ont reçu des promotions. Les historiens qui font lâamalgame entre la victime et son bourreau roulent pour le Capital. Ils tentent dâinnocenter le coupable et culpabilisent les militants qui luttaient et qui luttent Ă mort contre lâinjustice. Si le systĂšme politique antidĂ©mocratique algĂ©rien a fait du RĂ©volutionnaire un moudjahed », en contrepartie dâune rente en sus de le ficeler au libĂ©ralisme par lâintermĂ©diaire de la religion et donner cette teinte indĂ©lĂ©bile aux martyrs seraient-ils chrĂ©tiens, athĂ©es, quâimporte. Un point commun que les antidĂ©mocrates ont avec Stora qui lui sâattarde sur Ibn Badis et Messali pour mieux ignorer les novembristes. Lâhistorien est donc missionnĂ©e pour influencer la scĂšne politique et commerciale. Lâhistorien est Pascal Blanchard co-directeur de Achac Paris centre de recherche qui travaille sur les reprĂ©sentations, les discours et les imaginaires coloniaux et postcoloniauxâŠpour comprendre la France du XXIe siĂšcle et ses crises ». Il est prĂ©cisĂ© Quâil est tout simplement indispensable de tenir compte, lucidement et sans passion, des hĂ©ritages coloniaux». La question qui se pose Ă cette louable intention est dans la transmission de lâhĂ©ritage. Est-ce en honorant les traĂźtres Ă leur patrie, tout en tournant le dos aux hĂ©ros encore vivants et aux martyrs, ceux-lĂ qui ont sauvegardĂ© la dignitĂ© de la France, aux yeux des peuples ? Ce nâest plus de lâhistoire mais de la falsification des mĂ©moires. Cette falsification rend illisible les Ă©vĂ©nements et finit par ce constat de Stora 60 ans de guerre des mĂ©moires nous ont fatiguĂ©s ». Effectivement le mensonge fatigue car il va Ă contre sens de la nature humaine, en sus de leur Guerre dâAlgĂ©rie » ils reviennent Ă leurs Ă©vĂ©nements dâAlgĂ©rie » alors quâil est temps de parler des luttes dâindĂ©pendance » dans le MLN , Ă la rigueur sâils ne veulent pas la qualifier de RĂ©volution. Quand un historien parle de la Guerre dâAlgĂ©rie » et du colonialisme, dans un rapport, il ne peut pas la circonscrire Ă un contentieux franco-français », car la France possĂšde encore des dizaines de milliers de kilomĂštres dâocĂ©ans et de mer malgrĂ© la loi de lâONU sur la dĂ©colonisation. Pourquoi la pĂ©riode 54-62 est-elle dissociĂ©e de la colonisation Ă leurs yeux ? Aux nĂŽtres cela sâentend car le premier coup de feu nous a libĂ©rĂ©s mais pour eux quâest ce que cela sous entend ? Il y a mille questions Ă ce sujet mais pour situer la falsification il faut savoir que dans le rapport de Stora, GisĂšle Halimi est prĂ©sentĂ©e comme une opposante Ă la guerre de libĂ©ration alors que dans son entretien avec Nadia Bouzeghrane elle est une militante anticolonialiste. A les Ă©couter attentivement, ils vont finir par nous faire croire que Maurice Audin nâest pas AlgĂ©rien ! Lâaide de la France au Maroc Ă lâoccupation du Sahara Occidentale est lâillustration que ce colonisateur adopte la tactique de lâoffensive pour dissuader l'opinion mondiale de se pencher sur le sort de la Guadeloupe, la Martinique, la Nouvelle-CalĂ©donie, la RĂ©union, la Mayotte ». Quand on apprend que Stora nâa jamais signĂ© ne serait ce que la pĂ©tition de ses collĂšgues rĂ©clamant la ''dĂ©classification'' des archives de la colonisation couvertes par un secret, un autre signe qui prouve que dans les cas positifs quâil prĂŽne, il ne joint pas lâacte Ă la parole, de lĂ Ă lui reprocher de parler des colonies actuelles relĂšve de lâutopie ! LâexpĂ©rience du ComitĂ© national pour la mĂ©moire et lâhistoire de lâesclavage créé sous Chirac devrait nous interpeller. Elle a Ă©tĂ©, comme on le sait, confiĂ©e Ă la niĂšce du talentueux avocat du FLN GisĂšle VĂ©rgĂšs qui rĂ©vĂšle dans Spoutnik Ă lâĂ©poque il y avait encore certaines possibilitĂ©s. Mais trĂšs rapidement, nous nous sommes aperçus de la volontĂ© dâimposer des entraves. Personnellement, je nâen pouvais plus, je suis partie et aujourdâhui je suis critique. Jean-Marc Ayrault, lâancien Premier ministre, actuel prĂ©sident de la Fondation pour la mĂ©moire de lâesclavage, a rĂ©cemment reconnu que lâenseignement sur lâesclavage a rĂ©gressĂ© dans les manuels scolaires. Nous nâavançons pas, nous reculons ». Comme on le constate, GisĂšle comme Stora ont Ă©tĂ© tour Ă tour instrumentalisĂ©es par cette rĂ©gression dont parle Jean-Marc Ayrault Ă juste titre, qui est liĂ©e indubitablement Ă ce racisme nourri, abreuvĂ©, par le systĂšme colonial qui perdure. La source de la RĂ©sistance est dans ce livre LâAlgĂ©rie, nation et sociĂ©tĂ© », de Mostefa Lacheraf, 1978, oĂč on peut lire Ă la page 24 Le problĂšme peut se rĂ©sumer comme suit la France trouve en face dâelle une sociĂ©tĂ© bien organisĂ©e, Ă la civilisation propre, parfois comparable Ă celles du Bassin mĂ©diterranĂ©en⊠dont lâamour de la libertĂ©, lâattachement Ă la terre, la cohĂ©sion, la culture, le sens patriotique, les ressources et les idĂ©aux communs Ă dĂ©fendre contre lâennemi national, donnent leurs preuves tout au long dâune guerre de conquĂȘte de prĂšs de 40 ans âŠVers le dĂ©but du XXe siĂšcle, la partie est gagnĂ©e puisque lâextermination, objectif avouĂ© ou inavouĂ© par lequel le colonialisme visait Ă substituer au peuple algĂ©rien un autre peuple » est conjurĂ©e. Depuis, les alliĂ©s de la RĂ©action ne sont pas tapis dans lâombre, bien au contraire. La production de Stora par exemple est dans la nĂ©gation des victoires du peuple algĂ©rien. Il saucissonne notre RĂ©volution et ses hĂ©ros, pour en faire des anecdotes de la dĂ©colonisation qui a atteint le summum du dĂ©ni dans la loi du 23 FĂ©vrier 2005, quâil ne dĂ©nonce pas dans son projet, alors que lâabrogation de cette loi devrait ĂȘtre une condition sine qua non pour quâun officiel, de la plus petite autoritĂ© de lâEtat, sâautorise Ă le recevoir. Dire quâil a Ă©tĂ© reçu par le PrĂ©sident !
Culture » se dit en plusieurs sens. Le plus communĂ©ment rĂ©pandu renvoie aux activitĂ©s artistiques, littĂ©raires, cinĂ©matographiques et musicales. Les rubriques culture » des mĂ©dias, les pages culturelles » des quotidiens et magazines rendent compte, pĂȘle-mĂȘle, de reprĂ©sentations théùtrales, de concerts, dâexpositions, de films, de romans, dâessais⊠En ce sens, la culture possĂšde en France, depuis Malraux, ses maisons, son ministĂšre, comme elle a son marchĂ©, ses espaces dans les hypermarchĂ©s. Et le patrimoine culturel » fait lâobjet dâune attention vision plus large des expĂ©riences humainesSi lâon sâen tient Ă cette premiĂšre acception, la question de savoir si la culture rend plus humain » revient Ă demander ce que dĂ©veloppent en nous, comme qualitĂ©s spĂ©cifiques, une familiaritĂ© soutenue avec la lecture, le cinĂ©ma ou la musique, une frĂ©quentation assidue des musĂ©es ou des salles de spectacles. Les rĂ©ponses sont bien connues et bien banales. Nous serions en mesure dâavoir une vision plus large des expĂ©riences humaines, dâaccĂ©der Ă une sensibilitĂ© plus fine, de partager des points de vue multiples. Lâesprit plus vaste, le cĆur plus ouvert, nous serions alors plus humains parce que plus solidaires des autres, plus attentifs Ă la diversitĂ© du dĂ©menti cinglantLa premiĂšre difficultĂ© rĂ©side dans le dĂ©menti cinglant que lâhistoire du XXe siĂšcle a opposĂ© Ă cette conception naĂŻve. Le siĂšcle des LumiĂšres, ensuite celui de la rĂ©volution industrielle, crurent que tous les progrĂšs marchaient dâun mĂȘme pas nos connaissances sâaccroissaient, nos Ă©ducations se perfectionnaient, nos mĆurs se poliçaient Ă mesure que nos conforts augmentaient. LâEurope, Ă la pointe de ce progrĂšs universel, sombra pourtant dans la boucherie de la Grande Guerre. Et lâAllemagne, nation la plus cultivĂ©e, la plus mĂ©lomane, la plus philosophique du vieux continent, vit germer en son sein lâinhumanitĂ© absolue de la barbarie nazie. La culture nâĂ©tait donc pas un rempart contre lâinhumain. Sa mission civilisatrice nâest-elle quâun leurre ?Un sens anthropologiqueSans doute est-ce vers un rĂ©examen de lâidĂ©e de culture quâil faut se tourner. Car cette notion possĂšde un autre sens, en usage chez les anthropologues, oĂč culture » dĂ©signe tous les Ă©lĂ©ments symboliques ou matĂ©riels quâune sociĂ©tĂ© transmet pour se reproduire â ce qui englobe aussi bien sa langue que ses coutumes, et ses habitudes alimentaires autant que ses techniques. Par la culture, entendue en ce sens plus vaste, lâhumain construit un monde distinct de la nature, diffĂ©rent des conduites fixes des animaux, dictĂ©es par lâinstinct. Signe distinctif de lâespĂšce humaine, la culture » se dĂ©ploie en une multitude de cultures » dissemblables mais toutes Ă©gales. Elle nous rend humains mais, cette fois, sâinterroger sur le plus » ou le moins » perd toute signification les Inuits ne sont pas plus humains, ni moins, que les Nambikwara ou les culture numĂ©rique rendra-t-elle les gĂ©nĂ©rations futures plus humaines ?Câest finalement ce que veut dire humain » qui doit ĂȘtre approfondi. Sâil sâagit du statut de notre espĂšce, celui-ci renferme la nĂ©cessitĂ© de la culture-civilisation prohibition de lâinceste, langage symbolique, travail transformant la nature. Sur ce registre, si nous sommes effectivement bien plus puissants que les hommes de lâAntiquitĂ©, nous ne sommes pas plus humains. En revanche, si on parle de lâhumanitĂ© comme qualitĂ© morale, faite de solidaritĂ©, de bienveillance et dâempathie, alors il est possible dâenvisager que lâordre socio-culturel ait pour devoir de la protĂ©ger, voire de lâaccroĂźtre. Reste Ă savoir de quel nous » on parle les ĂȘtres parlants de toutes les Ă©poques ? Les Français de 2018 ? Les gĂ©nĂ©rations futures ? La culture numĂ©rique les rendra-t-elle plus humaines ?
L'UE annonce qu'elle facilitera les exportations de produits alimentaires depuis l'Ukraine La mort piratĂ©e LâactualitĂ© Alerte au plomb Ă la Tour Eiffel Rachida Dati demande des comptes Ă Anne Hidalgo Le deal pour l'espace monumental est que nous offrons les mĂštres carrĂ©s, mais la structure qui appuie l'artiste est chargĂ©e de la production. Nous avons un espace carte blanche, oĂč se dĂ©roulent toutes nos tables rondes de la programmation culturelle, qui est confiĂ© Ă un artiste et Ă©galement une carte blanche dans l'espace VIP, qui est gĂ©nĂ©ralement proposĂ© Ă une galerie. Nous sommes Ă©galement partenaires avec un fonds de dotation, Ellipse Art Projects, qui dĂ©cerne un prix Ă un artiste Ă©mergent, non reprĂ©sentĂ© en galerie. AKAA fait partie du jury de sĂ©lection du laurĂ©at, donc ce laurĂ©at vient pour une exposition personnelle pendant la foire. Nous commençons Ă prĂ©parer une foire une semaine aprĂšs l'Ă©dition de la prĂ©cĂ©dente. Ă l'issue de l'Ă©vĂ©nement, nous Ă©changeons toujours avec nos exposants. Il faut aussi tout de suite rĂ©flĂ©chir au fil rouge qui marquera l'identitĂ© de la foire. En 2022, ce sera le mouvement, autour de trois axes, le premier pris au sens littĂ©ral le geste artistique. Les matiĂšres, la fluiditĂ©, le son, la vidĂ©o, chaque fois que le mouvement vient s'infiltrer dans le travail. L'UE annonce qu'elle facilitera les exportations de produits alimentaires depuis l'Ukraine La mort piratĂ©e LâactualitĂ© La culture nous rend elle plus humaine dans La culture nous rend elle plus humaines et sociales Delavenne pere et fils grand cru Moses Ingram, actrice de la sĂ©rie "Obi-Wan Kenobi", victime du racisme de fans de "Star Wars" Alerte au plomb Ă la Tour Eiffel Rachida Dati demande des comptes Ă Anne Hidalgo C'est un projet percutant que propose Ideal Work. Si des coachings professionnels ainsi que des dĂ©corateurs d'intĂ©rieur existent, le concept de Nathalie Georges proposent les deux. Forte de plus d'une vingtaine d'annĂ©es d'expĂ©rience en tant que coach professionnelle et d'une ingĂ©niositĂ© pointue en architecture d'intĂ©rieur dĂ©diĂ©e Ă la transformation et l'amĂ©nagement des espaces de travail, la jeune dirigeante prend soin des espaces de ses clients tout en accordant un traitement soigneux Ă leurs besoins. Mon objectif est de transmettre mon savoir-faire et mon expĂ©rience au sein des entreprises de notre belle rĂ©gion, je suis ravie d'accompagner ces structures Ă amĂ©nager leurs environnements de travail et Ă valoriser leurs ressources humaines », prĂ©sente-t-elle. Convaincue de la liaison Ă©troite entre la dĂ©coration et la psychologie humaine, la dirigeante se distingue par une double compĂ©tence qui couvre le coaching professionnel et l'architecture d'intĂ©rieure. Elle se dĂ©marque par une combinaison d'expertise lui permettant de possĂ©der une vision d'ensemble sur le dĂ©veloppement des compĂ©tences des Ă©quipes et leur Ă©panouissement au quotidien.
Nous quittons un XXe siĂšcle dont le moins que l'on puisse dire est qu'il fut tourmentĂ©. Vous qui avez passĂ© des dĂ©cennies Ă observer vos contemporains en prenant toujours pour grille d'analyse la culture classique, quel regard portez-vous sur ce siĂšcle achevĂ©? Le siĂšcle le plus meurtrier de l'histoire humaine... Les chiffres sont tels qu'on ne les comprend pas. Les historiens nous diraient qu'entre aoĂ»t 1914 et mai 1945 70 millions d'ĂȘtres humains ont pĂ©ri dans les guerres, les camps, par la torture, la dĂ©portation, la famine; et on a parlĂ© de 100 millions de victimes du stalinisme... La barbarie ne s'est pas dĂ©chaĂźnĂ©e dans le Gobi ou dans l'Arizona, mais entre Moscou et Madrid, entre Oslo et Palerme, et les deux guerres dites mondiales» furent avant tout des guerres civiles europĂ©ennes. La barbarie serait en quelque sorte fille de l'Europe? Les idĂ©ologies totalitaires, utopies de la mort, que furent le nazisme et le lĂ©ninisme-stalinisme, plongent leurs racines dans l'histoire de l'Europe. La chrĂ©tientĂ© commence avec les grands massacres de la RhĂ©nanie, les croisades, les meurtres des juifs et des musulmans. Est-ce que cela devait mener Ă la Shoah? L'affirmer serait faire preuve d'un dĂ©terminisme un peu naĂŻf. Mais, dĂšs ce moment, le massacre Ă©tait Ă portĂ©e de pensĂ©e, il Ă©tait conceptualisé». Tout cela, c'est l'Europe. On l'a peut-ĂȘtre oubliĂ©, mais c'est la Belgique qui a dĂ©clenchĂ© le grand meurtre au Congo belge des spĂ©cialistes parlent de 10 millions de victimes. La technologie du nettoyage racial, y compris l'indicible horreur des mutilations systĂ©matiques, Ă©tait en germe dans ces premiers dĂ©chaĂźnements perpĂ©trĂ©s sous le roi LĂ©opold II. Pol Pot et le Rwanda Ă©taient inscrits au calendrier. Je vais le dire avec solennitĂ© ce siĂšcle a fait baisser le seuil de ce qui Ă©tait humain dans l'humanitĂ©. Nous savons maintenant de quoi l'homme est capable. Ne le savait-on pas auparavant? En voyant les boucheries de Passchendaele, en 1917, et de la Somme, en 1916, on aurait dĂ» commencer Ă le comprendre. Toutefois, je suis persuadĂ© que le nombre de ceux qui savaient ce qui se passait Ă Auschwitz Ă©tait trĂšs faible. Non, on ne savait pas que l'on pouvait chanter Schubert le soir et torturer un ĂȘtre humain le matin. Seuls quelques gĂ©nies de la nuit, tel DostoĂŻevski, l'avaient pressenti. A la fin de sa vie, Sartre dit Savez-vous lequel de nous restera? CĂ©line.» Il y a en effet dans l'infamie de CĂ©line ce coup d'Ćil; il a su, lui aussi. Personne ne voulait entreprendre ce Voyage au bout de la nuit... Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement Cette dĂ©faite de l'Europe civilisĂ©e, c'est pour vous la dĂ©faite de la culture. Oui. L'Ă©ducation, la culture philosophique, littĂ©raire, musicale, n'ont pas empĂȘchĂ© l'horreur. Buchenwald est situĂ© Ă quelques kilomĂštres du jardin de Goethe. Il paraĂźt qu'Ă Munich, pendant la Seconde Guerre mondiale, de l'entrĂ©e de la salle de concert oĂč l'on donnait un superbe cycle Debussy, on pouvait entendre les cris des dĂ©portĂ©s hurlant dans les trains qui les conduisaient Ă Dachau, situĂ© tout prĂšs de lĂ . On n'a pas vu un seul artiste se lever et dire Je ne peux pas jouer, je porterais outrage Ă moi-mĂȘme, Ă Debussy, et Ă la musique.» Et pas un instant cela n'a diminuĂ© le gĂ©nie du jeu. La musique n'a pas dit non! Non seulement la belle idĂ©e de culture issue des LumiĂšres faillirait Ă son rĂŽle d'humaniser le monde, mais elle le dĂ©tournerait de cette tĂąche? Exactement. A la fin de ma vie, je fais le cauchemar d'un tel dĂ©tournement. Humaniser l'homme par la culture, c'Ă©tait la grande promesse des LumiĂšres. Au fur et Ă mesure que dĂ©clineraient les croyances religieuses, affirmait Voltaire, les haines se dissiperaient.» La fin de la croyance se rĂ©vĂšle un processus beaucoup plus dangereux que ne l'avaient prĂ©vu les philosophes. En quĂȘte d'un enfer, nous avons appris Ă l'Ă©difier et Ă le faire fonctionner sur terre. Nous connaissons non seulement une crise de la culture, mais aussi un renoncement Ă la raison. La promesse des LumiĂšres n'a pas Ă©tĂ© tenue. Les bibliothĂšques, musĂ©es, théùtres, universitĂ©s peuvent trĂšs bien prospĂ©rer Ă l'ombre des camps de concentration. Nous le comprenons maintenant la culture ne rend pas plus humain. Elle peut mĂȘme rendre insensible Ă la misĂšre de l'homme. Et c'est vous qui affirmez cela, vous qui avez consacrĂ© votre vie Ă Ă©tudier et Ă enseigner les humanitĂ©s! Pour moi, la fonction humanisante» des sciences humaines doit ĂȘtre sĂ©rieusement mise en doute. Les humanitĂ©s», les lettres humaines»... Quels mots orgueilleux! Quelle ironie! Que sont-elles devenues, ces humanitĂ©s? Quand j'Ă©tais lycĂ©en Ă Janson-de-Sailly, un professeur nous a lu cette phrase d'Alain Toute vĂ©ritĂ© est l'oubli du corps.» On apprend cela Ă des gosses! Mais, si toute vĂ©ritĂ© est l'oubli du corps, alors cela implique le massacre! Je sais trĂšs bien qu'Alain utilisait cette phrase comme une boutade ultraplatonicienne, mais cette doctrine s'est insinuĂ©e en moi, et j'ai commencĂ©, dĂšs l'enfance, Ă me laisser prendre par le vertige de l'abstraction. Il faut que je le dise quand j'ai passĂ© ma journĂ©e Ă Ă©tudier Le Roi Lear ou Les Fleurs du mal et que je rentre le soir encore sous l'emprise de cette transcendance, eh bien, je n'entends pas le cri dans la rue. Il y a dans la haute culture une force telle que les vraies misĂšres humaines, banales, vulgaires, chaotiques, ont moins d'impact. La larme de CordĂ©lia est plus vive, plus immĂ©diate, plus rĂ©elle que le cri dans la rue. L'esthĂ©tique, la beautĂ©, une page de Shakespeare, de Kant, de Descartes, de Hegel ou de Bergson, font battre en retraite un peu de la rĂ©alitĂ© quotidienne. Alors, aprĂšs avoir enseignĂ© pendant cinquante-deux ans, je me demande maintenant Est-ce que je savais ce que je faisais? Pouvons-nous vraiment Ă©tablir un lien entre la haute culture et une conduite plus humaine?» Je me pose sans cesse cette question. Avez-vous une rĂ©ponse? Dans ma vie, j'ai rencontrĂ© cinq ou six Ă©tudiants qui Ă©taient plus douĂ©s que moi, plus crĂ©atifs. Un jour, Ă Cambridge, une de mes Ă©tudiantes, premiĂšre de promotion, m'a dit J'ai en horreur tout ce que vous m'avez enseignĂ©; je dĂ©teste tout ce que vous reprĂ©sentez; je ne veux plus jamais entendre parler de culture, et je pars comme mĂ©decin aux pieds nus en Chine.» Quelques annĂ©es plus tard, j'Ă©tais invitĂ© Ă PĂ©kin, et l'ambassadeur de Grande-Bretagne m'a donnĂ© des nouvelles de cette femme. Elle Ă©tait effectivement mĂ©decin, dans un village sans eau ni Ă©lectricitĂ©... Eh bien, elle est peut-ĂȘtre ma seule rĂ©ussite. Qu'est-ce qui vous a conduit Ă une telle prise de conscience? L'un des tournants fut les Ă©vĂ©nements du Cambodge. A la tĂ©lĂ©vision, on nous a annoncĂ© que Pol Pot avait enterrĂ© vivantes 100 000 personnes. Ce jour-lĂ , en AmĂ©rique, en Russie, en IsraĂ«l, en France, on aurait dĂ» se lever et dire Non! Trente-cinq ans aprĂšs Auschwitz, nous ne pouvons pas nous regarder dans notre miroir en sachant cela. Tant pis pour les intĂ©rĂȘts juridiques ou gĂ©opolitiques de ce panier de crabes qu'est le Cambodge, nous allons arrĂȘter cela parce que nous sommes des ĂȘtres humains!» Dire cela aurait peut-ĂȘtre changĂ© l'histoire de l'homme. Eh bien, non! Rien de tel. J'ai Ă©crit Ă des gens influents en IsraĂ«l pour les mobiliser. Rien. Et ma chĂšre Grande-Bretagne a continuĂ© Ă vendre des armes subrepticement aux Khmers rouges. Peut-ĂȘtre que la souffrance actuelle est perçue diffĂ©remment, parce qu'elle est immĂ©diatement sue, vue, entendue. Aujourd'hui, nous sommes informĂ©s comme jamais auparavant. Les mĂ©dias nous rendent tĂ©moins. Mais, tĂ©moins, nous devenons complices. Nous tolĂ©rons l'insupportable. Tout au long de l'Histoire, certains ont su dire non. Les grands non Ă la barbarie» sont venus de gens que l'on dit simples, Die einfache Leute, die es nie sind», dit Bertolt Brecht les gens simples, qui ne le sont jamais. Des individus magnifiques ont perçu la dimension de l'abĂźme Simone Weil, qui a eu l'hallucination de la vĂ©ritĂ©, comme un coup de soleil, ou plutĂŽt de nuit, sur le cerveau humain; Robert Antelme, Primo Levi... Cela n'arrĂȘte pas les massacres dans les Balkans ni le meurtre des enfants. Avec le siĂšcle, il nous faut donc enterrer les LumiĂšres et l'idĂ©e du progrĂšs salvateur? N'est-ce pas notre dette pour ce que nous venons de faire Ă l'homme? Pouvons-nous vraiment continuer comme si de rien n'Ă©tait? Le bond en avant de la science, de la technologie, de la mĂ©decine est considĂ©rable. Mais l'Histoire n'est plus pour nous une progression. Nous sommes dĂ©sormais plus menacĂ©s que ne l'ont jamais Ă©tĂ© les hommes et les femmes de l'Occident civilisĂ© depuis la fin du XVIe siĂšcle. Il nous faut donc reprendre les assises fondamentales de la tradition occidentale, reconstruire notre systĂšme de valeurs. Rien n'est plus difficile que de lutter contre la sauvagerie humaine rĂ©vĂ©lĂ©e par Freud, Nietzsche, Kant. Toutes les civilisations sont mortelles», a dit ValĂ©ry. J'ajouterais toutes les Ă©thiques le sont aussi. Quelle Ă©thique, mĂȘme Ă©phĂ©mĂšre, pourrions-nous alors reconstruire pour le nouveau siĂšcle? Ce qui rĂ©assurait autrefois notre haute culture, c'Ă©tait la thĂ©ologie. Finalement, l'hypothĂšse de Dieu confortait les valeurs, y compris les valeurs esthĂ©tiques. Mais, si les gens sont de moins en moins croyants, il faudra trouver une morale de l'homme, une morale sans Dieu, sans dĂ©calogue, pour nous aider. Il faudra se dire Nous sommes seuls sur cette terre, avec les animaux, c'est tout ce qui nous reste.» S'il n'y a pas de vie aprĂšs la vie, peut-on crĂ©er une Ă©thique sĂ©culiĂšre? Ce sont de nouveau les grands Ă©crivains qui nous montrent le chemin. A la fin de La Condition humaine, de Malraux, l'un des deux communistes, qui va mourir d'une mort atroce, passe la pilule de cyanure Ă l'autre pour lui Ă©viter de souffrir. Il agit au nom d'une morale selon laquelle l'homme est responsable de sa dignitĂ© ultime. Nous avons donc des bases, des penseurs de la solitude de l'homme sans Dieu, dont, bien sĂ»r, les grands philosophes classiques athĂ©es. Une nouvelle morale athĂ©e, qui serait Ă©clairĂ©e par les infamies du XXe siĂšcle? Malraux avait dit Le XXIe siĂšcle sera religieux ou ne sera pas.» J'ose le contredire je crains que, si ce siĂšcle est religieux, il ne sera pas. J'ai l'espoir qu'il y ait des hommes pour penser notre condition humaine, et non plus transcendantale. Que le fanatisme idĂ©ologique devienne le pĂ©chĂ© originel! Nous sommes avant le langage humain, affirme Heidegger, nous n'avons pas encore commencĂ© Ă apprendre Ă penser et Ă parler. OĂč puiser cette nouvelle morale? J'ai eu la chance de vivre Ă l'universitĂ© de Princeton et Ă Cambridge, entourĂ© des princes de la haute science. En lettres, nous bluffons du matin au soir. En sciences, pas de bluff si on triche, on est fini. ComparĂ©e Ă l'anathĂšme du monde scientifique, l'excommunication mĂ©diĂ©vale n'Ă©tait rien. Je crois que l'on peut trouver, dans les sciences, une morale de la vĂ©ritĂ©, une poĂ©tique de demain, un sens de l'avenir qui pourraient ĂȘtre le germe de certains critĂšres d'excellence humaine. Tout ce que peut faire la science, elle finit toujours par le faire. On peut craindre que, pas plus que la musique, elle ne sache dire non. Vous ĂȘtes encore plus pessimiste que moi! Certes, certains chercheurs pensent que le Nobel vaut bien une messe. Mais ceux que je connais montrent un haut niveau d'inquiĂ©tude et de rigueur. Et comment peut-on parler de culture, aujourd'hui, sans scientifiques? Quand on est sur le point de savoir remplacer des parties du cortex humain, alors que deviennent le moi», le je»? Finalement, revient dans toute sa gloire M. Rimbaud Je est un autre.» Lorsque, en 1993, le mathĂ©maticien Andrew Wiles a rĂ©solu le grand thĂ©orĂšme de Fermat, mes collĂšgues, ivres d'excitation, m'ont dit It is so beautiful! Il a choisi la plus belle approche.» Pour les mathĂ©maticiens, ce mot, beauté», avait un sens concret que je ne pouvais mĂȘme pas comprendre. Vous voilĂ bien loin de vos chĂšres humanitĂ©s... Quand on a 71 ans, on essaie de se poser les questions essentielles. Tel est d'ailleurs le but de la pratique juive s'interroger, souvent se juger coupable et essayer d'ĂȘtre un pĂšlerin de la vie. Nous avons, je crois, cette fonction dure et triste de nous demander OĂč est-ce que cela a ratĂ©?», un peu comme on pratique une autopsie Ă la suite d'un mauvais traitement Ă l'hĂŽpital. LĂ oĂč les systĂšmes philosophiques nous ont fait dĂ©faut, la science reste active. Nous sommes face Ă trois grands dĂ©fis la crĂ©ation de la vie in vitro, qui va bouleverser le droit, la politique, la philosophie; l'analyse de la conscience humaine, du Bewusstsein en tant que mĂ©canismes neurochimiques; et enfin la thĂ©orie de l'Univers de Stephen Hawking et de ses collĂšgues. ComparĂ© Ă cela, qu'est-ce qu'un Goncourt? Qu'est-ce que le poststructuralisme ou le postmodernisme? On en revient Ă cette grande et terrible phrase française Tout le reste est littĂ©rature.» Le sage indignĂ© Provocant, scandaleux, sulfureux... A en juger par les Ă©tiquettes dont on l'a affublĂ©, sa haine des modes intellectuelles, comme celle des nationalismes, ne lui a pas fait que des amis. A 71 ans, George Steiner s'en moque plus que jamais. Loin de s'ĂȘtre apaisĂ©e, sa facultĂ© d'indignation a grandi. Juif franco-amĂ©ricain de parents originaires d'Autriche, il a Ă©tudiĂ© Ă New York, enseignĂ© Ă Princeton et Cambridge, Ă©crit nombre d'ouvrages savants Les Antigones, La Mort de la tragĂ©die, Errata, chez Folio; AprĂšs Babel, chez Albin Michel. Ce professeur sans frontiĂšres refuse toujours de se rendre dans la patrie de Hitler et de Haider. Dans son prochain ouvrage Grammaires de la crĂ©ation, Ă paraĂźtre le 20 mars 2001 chez Gallimard, il a cette phrase Je n'ai aucune certitude.» C'est dire s'il a tout compris. 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La culture nous humanise-t-elle ? La culture nous humanise-t-elle ? Le mot culture vient du mot latin colere, ce qui signifie cultiver », honorer » ou habiter h. La culture est lâensemble des connaissances, des savoirs-faire, des traditions, des coutumes, propres Ă un groupe humain, Ă une civilisation. En philosophie, on parlera plus de culture dans le sens diffĂ©rent de la nature, câest-Ă - dire ce qui est de lâordre de lâacquis et non de lâinnĂ©e. Lorsque la culture nous humanise, cela veut dire quâelle fait de nous des hommes. Si nous affirmons que la culture nous humanise, comment xpliquer les comportements inhumains chez certains individus ? next page Dans un premier tem moyen de nous hum de la violence des co culture. ulture comme un rons la question mĂȘme soumis Ă la Tout dâabord, lâhomme vient au monde Ă lâĂ©tat sauvage, câest-Ă -dire que lâhomme naĂźt au sein dâun monde humain dont il dĂ©pend et dont il devra apprendre le sens. Le film Lâenfant sauvage » de François Truffaut nous lâexplique bien. DâaprĂšs le philosophe Kant, la discipline loi morale autonomie nous fait passer de lâĂ©tat dâanimal sauvage Ă celui dâhomme. Un animal est par son instinct mĂȘme tout ce quâil peut ĂȘtre ; une raison Ă©trangĂšre a pris dâavance pour lui tous les soins indispensables. Mais lâhomme a besoin de sa propre raison. Il nâa pas dâinstinct, et il faut quâil se fasse Ă lui-mĂȘ Swige to vie' » next page lui-mĂȘme son plan de conduite. Mais, comme il nâen est pas immĂ©diatement capable, et quâil arrive dans le monde Ă lâĂ©tat sauvage, il a besoin du secours des autres. Or, le philosophe Lucien Melson, nous lâexplique trĂšs bien Avant la rencontre dâautrui, et du groupe, lâhomme nâest rien ue des virtualitĂ©s aussi lĂ©gĂšres quâune transparente vapeur Cest-Ă -dire quâĂ la naissance de lâhomme, tous les possibles sâouvrent Ă lui. Pour ce fait, lâĂ©ducation savoir et ensemble des acquisitions morales dâune personne sera une des solutions les plus prestigieuses. LâĂ©ducation est une notion de culture, câest un hĂ©ritage une Ă©ducation nĂ©cessaire pour rendre une culture dynamique. Elle aura alors pour rĂŽle lâincarnation de la valeur dans la vie quotidienne ainsi lâhomme pourra passer dâun Ă©tat sauvage, Ă un autre Ă©tat, grĂące au devoir ĂȘtre » idĂ©al de la onscience. Câest la concrĂ©tisation de ce qui doit ĂȘtre, pour ĂȘtre homme. Cependant lâhomme est un animal culturel, il est le seul ĂȘtre qui possĂšde la facultĂ© dâinventer des rĂ©ponses Ă ses besoins et aux dĂ©fis de son environnement. Ainsi, on peut voir la culture comme une projection de lâhomme, une mĂ©diation permettant Ă Ihomme de dĂ©passer la nature, de lui fournir un environnement de pensĂ©e qui dĂ©passe lâenvironnement instinctuel, naturel. Cest alors une culture dynamique, elle Ă©volue car nous la transformons par notre esprit critique, nous lâhumanisons. Toutefois la culture umanise lâhomme, dans le sens oĂč elle est un ensemble de sav 2 OF s lâhumanisons. Toutefois la culture humanise lâhomme, dans le sens ou elle est un ensemble de savoirs humains qui dĂ©passent tout homme particulier, finalement câest lâhumanitĂ© qui humanise lâhomme Ă travers la culture. NĂ©anmoins, mĂȘme si la culture nous humanise, elle nâempĂȘche pas des comportements inhumains. En effet, la question part dâun constat lâhomme peut ĂȘtre inhumain. Effectivement, le spectacle de lâhistoire nous le montre. Nombreuses sont les atrocitĂ©s et les horreurs que les hommes euvent commettre, cependant le langage est paradoxal, nous qualifions spontanĂ©ment dâinhumains les comportements atroces, qui nous choquent, que lâon juge dâimmoraux, rĂ©voltants, qui sont le thĂšme de notre rencontre. Ils sont pourtant spĂ©cifiquement humains, puisquâon ne les retrouve dans aucune autre espĂšce vivante. Cependant ces comportements peuvent provenir de certaines cultures, car aucune culture nâest statique, elle change au fil du temps et au fil des gĂ©nĂ©rations. Elle Ă©volue. Câest pourquoi la culture peut ĂȘtre la consĂ©quence de comportements inhumains hez certains individus. Nous pouvons aussi parler dâethnocentrisme dire quâun ĂȘtre est inhumain, câest dire quâil est diffĂ©rent de nous ; on ne peut faire autrement, car nous ne pouvons nous Ă©chapper de notre systĂšme culturel ; nous le projetons inconsciemment sur toutes les autres cultures. Montaigne, philosophe, expliqua Il nây a rien de barbare et de sauvage en cette nation, Ă ce quâon mâen a rapportĂ©, sinon que chacun ap 3 OF s et de sauvage en cette nation, Ă ce quâon mâen a rapportĂ©, sinon que chacun appelle barbarie ce qui nâest pas de son usage; omme de vrai, il semble que nous nâavons dâautre mirage de la vĂ©ritĂ© et de la raison que lâexemple et idĂ©e des opinions et usages du pays oĂč nous sommes ». Le mot barbare vient du grec barbaros qui signifie qui ne parle pas un langage humain. Ce que Montaigne voulait dire câest que, lâidĂ©e de barbarie est une opinion subjective, un prĂ©jugĂ©, une affaire de croyance. La barbarie est le fait de ceux qui jugent et non ceux qui sont jugĂ©s. Le barbare, câest dâabord lâhomme qui croit Ă la barbarie » dâaprĂšs C. LĂ©vi-Strauss. Certains comportements ou actes inhumains sont qualifiĂ©s de crime envers lâhumanitĂ© ou envers les communautĂ©s du monde. un exemple est celui de Charlie Hebdo. Ceux qui ont fait cet un attentat attaque contre les biens, sont des ĂȘtres immoraux, leurs comportements envers les citoyens français sont inhumains. DâaprĂšs Jean-JaurĂšs 1910 Partout oĂč il y a des patries, câest-Ă -dire des groupes historiques ayant conscience de leur continuitĂ© et de leur unitĂ©, toute atteinte Ă la libertĂ© et ? lâintĂ©gralitĂ© de ces patries est un attentat contre la civilisation, une echute en barbarie. » DâaprĂšs cette citation nous pouvons dire que seul ceux pouvant faire des actes tel quâun attentat, un crime ou un gĂ©nocide sont qualifiĂ©s dâinhumains, ces hommes ont essayĂ© de tuer la parole libre, la libertĂ© de penser et de sâexprimer. Gustave Flaubert rĂ©pliqua un jour La cens 4 OF S parole libre, la libertĂ© de penser et de sâexprimer. Gustave Flaubert rĂ©pliqua un jour La censure, quâelle quâelle soit, me paraĂźt une monstruositĂ©, une pire chose que lâhomicide. Lâattentat contre la pensĂ©e est un crime de lĂšse-Ăąme. ». Du mĂȘme avis, Voltaire a dit »Je ne suis pas dâaccord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusquâĂ la mort pour que vous ayez le droit de le dire » Nous pouvons donc conclure que la culture nous humanise, mais pas assez. Tous les faits culturels ne sont pas tous acceptables, certes il est impossible de poser un jugement moral, toutes les conduites se valent donc toutes les cultures ont la mĂȘme valeur cannibalisme, sacrifice humain⊠. Toutefois lâimpacte de la moral est trĂšs important, elle permet de recadrer mais aussi de pouvoir freiner voir stopper des comportements inhumains. La culture joue un rĂŽle important dans notre sociĂ©tĂ©, elle nous humanise mais lâĂȘtre humain peut aussi la transformer grĂące Ă un esprit critique. Avec la culture et lâesprit critique la sociĂ©tĂ© Ă Ă©voluĂ© en concevant des rĂšgles, et que ces rĂšgles permettent Ă lâhomme de se construire par rapport Ă la communautĂ© qui lâentoure. Et que peut ĂȘtre que lâinhumain ne vient pas forcĂ©ment et seulement de la culture mais justement de lâenvie de sâen dĂ©faire, et de ce fait dâaller Ă contre sens par rapport Ă notre Ă©thique et morale qui sont toutes deux culturelles. S OF s
la culture nous rend elle plus humaine