Sivous êtes propriétaire d’une location Airbnb, cela ne vous aura certainement pas échappé : la Sacem réclame des droits d’auteur aux propriétaires de locations saisonnières. Certains dénoncent une arnaque, d’autres une procédure illégale tandis que d’autres donnent raison à la Sacem. Notre agence de conciergerie à Cassis vous
Lorsde la déclaration SACEM à effectuer en amont, différents éléments seront demandés à l’organisateur : le nombre de convives, le prix du repas, le temps sur place, etc. En tant
laSacem fait partie de ces parasites qui ont taxé pendant des années les débits de boisson, les restaurants maintenant comme il n'y a plus de sous ils vont sucer ailleurs. theofil. 20 janvier
Uneexpérience acquise depuis 1851. La Sacem, Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, est une société civile à but non lucratif, détenue et gérée par ses membres. Son modèle économique est celui d'une coopérative. Elle a pour mission essentielle de collecter les droits d’auteur en France et de les redistribuer
PrésentationGénérale. ce menu vous permet de : déposer une demande d'autorisation en vue de reproduire des œuvres du répertoire administré par la SDRM sur un phonogramme; déposer par "retirage" une demande d'autorisation pour un phonogramme ayant déjà fait l'objet d'une autorisation puis de : suivre l'état d'avancement de vos demandes
MlVZl. Par Le jeudi 20 juillet 2006 à 1538La SACEM vient de nous contacter suite à l’affaire de l’école de Peillac afin de dissiper toute incompréhension ou tout malentendu ». Pour mémoire, l'école de Peillac Morbihan avait annoncé une manifestation entre parents d’élèves, enseignants et enfants qui n’avait pas été déclarée à la SACEM. Ayant appris dans la presse qu’un bout de Adieu Monsieur le professeur » avait été entonné par les enfants devant trois des maîtresses sur le départ, la Sacem exigea de l’Ecole le paiement de 75 euros de droits. Depuis, l’affaire de cette mélodie interdite a fait grand bruit…L’organisme prévient d’abord que le montant des droits évalué et proposé à l'école de Peillac Morbihan correspondait au tarif applicable pour l'utilisation de l'ensemble des œuvres utilisées à l'occasion de l'organisation de spectacles scolaires de fin d'année avec danses, chansons, carnaval… et en aucun cas pour la reprise d'une seule chanson ».Cela dit, les organisateurs de tels évènements doivent faire une déclaration au préalable dans les délégations régionales. Elles profitent alors automatiquement d’un tarif présenté dit préférentiel au titre des Petites manifestations musicales. Cette déclaration peut être faite en ligne. Les établissements scolaires, ayant déjà effectué une déclaration, reçoivent chaque année les informations nécessaires à l'organisation de leurs événements. » Le tarif journalier est alors de 60,5 euros comme l’indique cette Miyet, président du Directoire de la Sacem, précise Si nous avons pour politique constante de défendre les intérêts de nos auteurs qui n'ont pour seule rémunération que leurs droits d'auteur - sans la moindre assurance chômage contrairement aux artistes-interprètes - nous le faisons en fonction de critères impartiaux, en tenant toujours compte des situations réelles et en consentant à des efforts ou conditions particulières eu égard au contexte de chaque manifestation.»La SACEM indique encore qu'elle va tenter de trouver rapidement la solution la mieux adaptée à ce dossier et la plus équitable ». Le Directeur régional de la SACEM a d'ores et déjà pris contact avec la Directrice de l'école afin d'obtenir toute information et précision voulues. Une rencontre est d'ores et déjà prévue au retour de cette dernière, fin août. Il importe de rappeler que pour 4 Français sur 5 la musique est l'art indispensable, celui dont ils ne sauraient se passer. La musique joue aussi un rôle primordial dans l'organisation de dizaine de milliers d'événements. Cette musique est le fruit du travail d'auteurs et compositeurs. Les droits d'auteur constituent leur unique revenu. Il est donc légitime que les créateurs soient rémunérés pour l'utilisation de leurs œuvres, ce à quoi la Sacem s'engage chaque jour en leur nom. »Un rendez-vous bien vain puisqu'on apprend au JT de 13h de TF1, qu'Hugues Aufray, l'auteur de la chanson, a décidé de payer lui-même l'amende.
Café, hôtel, restaurant impossible pour vous d’imaginer votre établissement sans musique ? Vous avez raison, la musique améliore l’expérience client et donne une identité à vos locaux alors vous auriez tort de vous en priver. Seulement en passant par la SACEM le coût peut s’avérer très élevé, Arberi vous propose une alternative beaucoup plus abordable ! Quel prix ? Quel service ? Un commerce, un coût différent Le coût de la SACEM est variable selon si vous êtes un café, restaurant, commerce de détail ou même un salon de coiffure. La taille de vos locaux, capacité d’accueil, la ville, le nombre de sources sonores, si la musique est une composante accessoire ou non de votre activité entre aussi en compte … Découvrir les grilles et barèmes. Faites des économies avec la solution Une solution unique qui vous permet de diffuser de la musique en illimité dans votre commerce. Arberi a découvert ce concept sur Twitter et nous voulons vous le faire partager. Comment ça marche ? Webradiostore a négocié ses propres contrats avec des éditeurs, ce qui leur permet de vous proposer 10 playlists différentes établies par styles de musique Pop, rock, Jazz, Lounge … . Une fois inscrit vous êtes exonéré de droits d’auteurs SACEM, SABAM, SUISA, SOCAN. Les abonnements commencent à partir de 2,99€ / mois, on est bien loin des prix de la SACEM. L’offre est simplifiée, le seul critère qui fera varier le prix est la taille de votre établissement. Autant vous dire que l’on s’y retrouve très facilement. 10 playlistes prédéfinies qui sont mises à jour tous les mois. Vous pouvez les découvrir ici . Vous avez aussi le droit à 3 jours d’essai avant de vous decider ! À partir d’un smartphone, d’une tablette ou d’un PC. Les programmes sont conçus pour dynamiser les ventes. Webradiostore vous conseille des playlists en fonction de laffluence dans votre commerce. Bien sûr il n’y a pas de publicité dans les playlists. Les ayants droit obtiennent 50% du prix de l’abonnement HT. Pourquoi on aime Webradiostore ? En souscrivant un abonnement à la SACEM vous aurez accès à 99% des musiques disponibles sur le marché. Certes vous aurez le choix, mais est-ce vraiment utile ? Pour une activité où la musique n’est que accessoire hôtel, restaurant, commerce il vous faut simplement choisir le style de musique qui correspond à votre clientèle. De plus, notez bien que la SACEM ne propose pas de playlist par genre comme le fait Webradiostore, c’est à vous de prendre le temps de chercher les musiques adaptées … En revanche, si la musique est un élèment centrale de votre activité discothèque, bar ambiance … la SACEM est plus appropriée. Ne serait-ce que pour pouvoir diffuser les dernières musiques à la mode que vos clients s’attendent à écouter chez vous. Nous vous invitons à découvrir notre collection de mobilier pour terrasses de restaurants et cafés dans cet article. Nous rappelons que chez Arberi le mobilier professionnel est aussi accessible au particulier pour donner à son jardin des airs de terrasses parisiennes 🙂
Comment fonctionne la Sacem ? Vous qui êtes artistes, vous en avez déjà très certainement entendu parlé. La Sacem, on en entend parler mais qui sait vraiment comment ça fonctionne ? Les droits d’auteur, qu'est-ce que c'est et comment protéger mes oeuvres ? On a répondu à vos questions, même celles que vous ne vous êtes pas encore posées ! Qu’est-ce que la Sacem ? La Sacem, société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique ils ont bien fait de n’utiliser que l’acronyme existe depuis 1851 oui, quand même !. En quelques chiffres, la Sacem c’est Capture d’écran du 22/02/17 - source Elle a trois missions principales qui sont La gestion des droits d’auteur la Sacem se charge de collecter vos droits d’auteurs dès que votre musique est utilisée et vous les reverse ; Le soutien à la création la Sacem a développé des fonds pour favoriser la création et la diffusion de la musique ; La protection des artistes la Sacem veille à la bonne répartition des droits des auteurs et à la bonne exploitation de leurs oeuvres. Capture d’écran du 22/02/17 - source Qui a recours à la Sacem ? La Sacem concerne à la fois les créateurs compositeurs, arrangeurs, paroliers et les éditeurs ceux qui vont diffuser ou utiliser l’oeuvre créée, votre musique, vos textes. Elle garantit le respect des droits d’auteur dans le cadre d’une exploitation commerciale de votre oeuvre en s’appuyant sur le code de la propriété intellectuelle que ce soit en France ou à l’étranger. Ces droits d’auteurs vous appartiennent du fait de votre statut de créateur, ils existent sous 2 formes 1 - Le droit moral Le droit moral comprend à lui seul plusieurs droits qui sont inaliénables en gros, ça veut dire qu’on peut pas vous les enlever et que vous ne pouvez pas les céder. Ils reviennent de droit à tous les créateurs. le droit de divulgation il s’agit de diffuser ou révéler votre oeuvre sous les conditions que vous seul aurez défini ; le droit de paternité le fait que la création soit vôtre, en tous cas ; le droit de respect de l’oeuvre c’est une forme de droit de regard sur d’éventuelles reproductions par exemple ; le droit de repentir vous pouvez à tout moment, récupérer votre oeuvre, c’est-à -dire stopper son exploitation. 2 - Les droits patrimoniaux A la différence des droits moraux, vous pouvez choisir de céder tout ou une partie de vos droits patrimoniaux, ils ne concernent que l’exploitation de votre oeuvre. Le droit d’exécution publique DEP l’auteur peut donner son autorisation à la représentation ou à l’exécution publique de son œuvre. le droit de reproduction mécanique DRM c’est le droit d’autoriser la reproduction de son œuvre à titre public ou privée. Comment déclarer mes oeuvres ? Pour être admis à la Sacem il faut avoir composé ou écrit 5 oeuvres au minimum et justifier d’au moins 5 diffusions publiques de l’oeuvre en concert ou en radio, par exemple sur une période supérieure à 6 mois. Vous pouvez aussi prouver que l’oeuvre a été pressée sur un CD et commercialisée, si c'est le cas. Les 5 oeuvres créées doivent être accompagnées de leur manuscrit correspondant. Vous devez fournir un texte qui justifie la création de l’oeuvre pour un compositeur, il doit fournir la ligne mélodique par écrit. Il doit y avoir une trace visible de l’oeuvre créée ! Une fois que vous avez fourni toutes les pièces justificatives, la Sacem étudiera votre demande d’entrée autour d’une commission. C’est un peu comme en boîte en fait, si le videur estime que vous pouvez rentrer, vous pouvez aller payer votre ticket. Cette année 2017 l’adhésion est à 154€ et les droits d’entrée ne seront à payer qu’une seule fois ! Tout est bon, vous avez payé, vous êtes inscrit, vous pouvez demander un bulletin de déclaration ou bien déclarer vos oeuvres en ligne. Attention, veillez bien à déclarer chaque nouvelle oeuvre ! Il faudra aussi que vous précisiez les ayants droits pour chaque création. Il s’agit de la part de chacun dans le processus de création l’auteur, le compositeur, l’arrangeur, l’éditeur. Vous pouvez aussi déposer votre oeuvre pour qu’elle soit protégée avant même leur diffusion. Maintenant qu’on vous a éclairé sur la question des droits d’auteurs et de la Sacem, vous saurez quoi faire au moment venu ! Et bienvenue dans le monde des créateurs ! Et si vous voulez encore plus de détails, vous pouvez aller directement sur le site de la Sacem ou lire la fiche pratique proposée par l’Irma. `
La SACEM que n'a-t-on pas raconté sur cette vénérable maison? Son monopole, ses frais de gestions et les énormes salaires de ses dirigeants, son parc immobilier, la polémique sur les juifs spoliés sous l'occupation ou, tout au moins à l'époque, son directoire indiscutablement antisémite voire le rapport "mission d'étude sur la spoliation des juifs", ou plus récemment les conflits entre Daft Punk et la SACEM qui ont permis de faire évoluer, un peu, cette institution vieille de plus de 150 de côté les polémiques et revenons sur le corps de métier de la SACEM. Cette société civile à but non lucratif a une mission extrêmement simple la collecte et la répartition de droits aux auteurs, aux compositeurs et aux éditeurs de musique. En gros à chaque fois qu'une musique est diffusée en public, une redevance est collectée puis reversée aux ayants droits de ladite musique utilisée. En théorie… Car ce n'est pas si collecte, rondement menéePremière étape la collecte. De ce côté-là , la SACEM est irréprochable, imbattable, rapide et terriblement première rencontre avec la SACEM remonte à 1994. Jeune artiste de 24 ans, je décide de monter le "festival OFF de danse de Montpellier" pendant le Festival international de Montpellier Danse. Avec une bande de copains nous invitons sur trois semaines de jeunes artistes, venus quasi bénévolement présenter leur travail. Le tout sans subvention, et complètement auto financé, grâce à l'invitation d'une petite salle de concert qui nous offrait sa scène. Alors quelle ne fut pas la surprise du copain qui s'occupait de la "billetterie" lorsqu'un "inspecteur" de la SACEM se présente à lui. On a appris que vous faites un festival les jeunes, c'est bien, mais il faut payer ! Il y a des spectacles de danse, de la musique, etc. alors merci de nous dire combien de tickets vous avez vendu et de payer la redevance alors que la salle de spectacle payait déjà la SACEM à l’année. Sauf que nous avions prévu de donner la totalité de la recette aux artistes. Malgré les courriers des artistes refusant cette collecte, rien à faire, la SACEM n'a rien voulu savoir, et elle nous a réclamé une somme qu'il nous était impossible de ans plus tard je suis invité par la famille Combard à La Londe-les-Maures Var à organiser le Figuière-Festival sur leur domaine viticole. Bien mieux organisés et plus professionnels, nous connaissons cette fois-ci nos obligations envers la SACEM. Mais c'est le jour même où nous avons collé la première affiche dans le village qu'un employé de la SACEM nous a contacté pour nous réclamer de l'argent ! Quelle diligence. A peine croyable. Quelques affiches collées dans un village de la Côte d'Azur et la SACEM est au courant. Bluffant ! On peut vraiment dire que de ce côté-là le travail est bien redistribution, bien plus difficileIl y a quelques années un chorégraphe et ami m'appelle pour me demander l'autorisation d'utiliser une musique d'un de mes disques pour son nouveau spectacle. Bien sûr je donne mon accord avec plaisir, puis j'oublie. Ce n'est que quelques mois plus tard que, par chance, je reçois la newsletter de la compagnie et je m'aperçois que le spectacle a rencontré un chouette succès et a été joué à de nombreuses reprises en France et à l' faut maintenant expliquer à quoi ressemble le bulletin de répartition de droits que reçoivent les auteurs compositeurs deux fois par an. Un document illisible où il est quasi impossible de comprendre d'où viennent les droits. Le nom d'un morceau et des montants correspondants, sans savoir où, quand, comment ce morceau a généré ces droits. Par exemple le nom du morceau et la simple mention "ballet". Quel ballet? Quelle représentation? Quelle ville? Quel pays? Pareil pour les diffusions "internet". Parfois quelques centimes pour un morceau, sans savoir sur quelle plate forme. Difficile alors de vérifier quoi que ce soit. La seule chose bien visible c'est le montant de la cotisation annuelle, alors que la SACEM prend déjà 15% de frais de fonctionnement sur les sommes collectées… J'apprends que la musique utilisée dans ce spectacle est diffusée plusieurs fois dans la pièce, donc ce n'est pas juste un morceau, mais la grande partie de la bande son du spectacle. Je prends contact avec la SACEM pour leur demander si les droits ont bien été redistribués, étonné de n'avoir touché que quelques euros pour ce titre. Et là quelle surprise ! La SACEM est incapable de me le dire pas plus que leur site internet abscons. Il me faut faire une "demande de vérification" en indiquant les dates des représentations, lieux, noms des festivals, etc. Heureusement que je connais l'artiste qui a utilisé ma musique de bonne foi, et qu'il a pris le temps de m'envoyer la liste précise des questions se posent alors Premièrement, comment se fait-il que ces droits ne sont pas redistribués automatiquement, alors que la SACEM a collecté les sommes? Les théâtres donnent les renseignements à la SACEM nombre de spectateurs, coût du spectacle, etc. et s’acquittent des droits dès les représentations passées. Les administrateurs des compagnies signalent de leur côté aux sociétés de droits les calendriers de tournée avec les montants négociés. Enfin sur la déclaration de l'œuvre film, chorégraphie, pièce de théâtre, concert, … les noms des auteurs-compositeurs apparaissent, et dans le cas présent il s'agit de surcroit d'un CD enregistré à la SACEM, donc protégé par la SACEM ! Deuxièmement, comment aurais-je fait si je ne connaissais pas la compagnie? Il est étrange que ce soit à un compositeur de fournir, à nouveau, les renseignements à la SACEM pour pouvoir enfin toucher ses droits. Que ce serait-il passé si le chorégraphe ne m'avait pas contacté, ou si la compagnie avait refusé de me donner la liste des représentations?Question subsidiaire que seraient devenues les sommes collectées? Ou serait passé l'argent si je n'avais rien demandé?Il me faudra encore plusieurs courriers, et coups de téléphone pour obtenir gain de cause. Et d'une façon pour le moins rocambolesque."Je vais tout balancer à Médiapart et au Canard Enchainé"Deux années se passent. Très heureux de constater que le spectacle en question continue de tourner, je m'étonne de ces quelques misérables euros reçus en trois ans, sans aucune possibilité de savoir si mes réclamations ont été prises en compte et je rappelle une nouvelle fois la SACEM, et je monte le ton. Heureusement je tombe sur une personne tout à fait d'accord avec moi. Incapable de répondre à mes questions, d'accord avec ma critique de leur site internet, il essaye avec moi de se promener dans mon dossier, et il s'y perd tout autant que moi. Et là on touche au grandguignolesque ! Il me parle d'un morceau qui vient de générer des droits sur mon dernier relevé. Pour un disque qui vient de sortir alors que mon dernier disque remonte… à 2005. Une petite vérification, et Oh! Excusez-nous, on a fait une erreur ce n'est pas vous qui auriez dû toucher cette somme. C'est le même nom de morceau mais pas le même compositeur. On va devoir vous retirer cela sur votre prochain relevé. Je viens de perdre 100 euros ! Je crois rêver. Et autant vous dire que j'ai reçu la notification par écrit très vite et que la somme attribuée "par erreur" m'a très vite été personne m'explique que c'est très compliqué vous savez, internet c'est récent sic !!!, le site n'est pas vraiment au point, et puis ce sont des millions de morceaux, des milliers de spectacles, etc. Vous vous rendez compte? Rappelons quand même que la SACEM ce sont 1 300 employés, et que pour parcourir la France pour le recouvrement des droits dans le moindre petit festival, jusqu'au moindre petit coiffeur, il n'y a visiblement pas de problème de main-d' fois passée cette jolie bourde qui m'a couté 100€ et qui ne fait qu'accentuer mon sentiment d'une gestion plus que douteuse, et inadmissible, j'en reviens à mon sujet. Il m'est demandé de faire un courrier de réclamation. Et là j'explose. Cela fait deux ans que j'en fais des réclamations, que je téléphone, et vous n'êtes toujours pas foutu de me dire où est passé l'argent. J'en profite pour demander des nouvelles d'un autre dossier pas de nouvelles non plus sur les droits de mes derniers concerts, tous joués dans de grandes salles de concert SMAC, scènes nationales, donc ce genre de maisons qui payent des fortunes à la SACEM, persuadées que les artistes touchent bien leurs dus. Pareil impossible de savoir. Remplissez une "demande de vérification". J'insiste sur le fait que je ne suis pas Jean-Jacques Goldman, et que je suis comme des milliers d'autres artistes, un compositeur qui ne vit pas bien de sa musique. Quelques centaines d'euros pour nous c'est important. Cent euros par-ci, cent euros par-là , c'est malheureusement à cela que ressemble souvent le salaire d'un intermittent du spectacle à la fin du mois. Alors mon cher Monsieur, je ne vais rien remplir du tout, par contre j'ai le regret de vous informer qu'en fait je suis journaliste à Médiapart et que je réalise une enquête sur la SACEM, et je travaille aussi pour le Canard Enchainé qui n'est jamais avare d'articles toujours croustillants sur la gestion de la SACEM. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris de raconter ça, et je ne pensais pas que cela aurait autant d'effet… D'où la nécessité de faire cet article, au moins on en parlera dans Médiapart pour de vrai, ce qui atténuera un peu mon petit mensonge…Merci Médiapart, merci le Canard EnchainéDeux jours ! Il ne m'a fallu attendre que deux jours ! Et voilà que je reçois un mail qui m'apprends que seules 4 représentations ont été traitées en tout et pour tout en trois ans. Par contre nous allons traiter au plus vite les … 43 représentations restantes. Et après examen rapide, nous proposons de vous verser immédiatement un acompte de1 100 €. Sans attendre le prochain relevé de janvier. Vite fait, un petit virement. Bien sûr que j'ai été content, mais très en colère aussi. Alors je leur ai répondu que c'est bien gentil mais pour le coup depuis mes dernier courriers la compagnie a encore joué le spectacle quelques fois, et qu'en est-il de toutes les dates à l'étranger? Vous savez, je suis le monsieur de Médiapart. Et Hop! Nouveau courrier le lendemain je vous jure que c'est vrai, Et Hop! on vous propose de passer à 1 300 € et de transmettre immédiatement au Département des Collectes Internationales. Merci Médiapart, merci le Canard Enchainé!Plus de deux années pour toucher des droits sur UN titre. Un seul morceau. Toujours pas de nouvelle des concerts pour lesquels j'ai pourtant aussi fait des réclamations. Peut-être les droits d'auteurs m'ont-ils été payés. Mais impossible à savoir puisque les relevés n'indiquent rien. Et surtout, surtout n'y a-t-il pas d'autres morceaux qui ont été utilisés sans que j'en sois averti? D'autres compagnies qui ont utilisé mes morceaux? Je sais qu'il y en a eu, mais je n'ai jamais pu vérifier. Quelques euros en face d'un titre de chanson, mais à quoi cela correspond? Des passages radio? Je me rappelle par exemple de ce titre passé sur France Inter. Heureusement un ami m'appelle hé, tu passes sur France Inter, Didier Varrod passe une de tes chansons. Sans cet appel je ne l'aurais pas su. N'ayant jamais rien touché pour ce titre de la SACEM, j'avais téléphoné et une personne m'avait alors dit qu'il fallait que je fasse… une réclamation. Je ne m'en suis jamais occupé. Pourtant m'avait-elle dit un passage sur une grande radio nationale c'est plus de 100 € de droits d'auteur. On comprend alors pourquoi les artistes ont tous des avocats qui épluchent les comptes. Pourquoi tant de conflits entre les artistes et la SACEM. Pourquoi il est conseillé d'avoir un éditeur qui, en contre-partie d'un gros pourcentage sur vos droits, s'occupe de récupérer l'argent partout où il le milliard d'euros de collecteLa SACEM a collecté 1,37 milliard d'euros en 2016 source SACEM, c'est énorme. Mais sur ses 170 000 membres combien de dizaines de milliers de petits auteurs et compositeurs qui ne suivent pas leurs droits. Dociles et se fiant à ces relevés bi annuels illisibles, incapables de vérifier si leur musique a été diffusée, si elle a généré le moindre centime. Et pour ceux qui s'aventurent sur leur compte sur le site de la SACEM, ils ne seront guère plus avancés. Combien de dizaines de millions sur plusieurs années qui ne seront pas reversés? Ou s’ils le sont, avec tellement de retard. Que devient cet argent? A quoi sert-il? Il fructifie, il rapporte. A la SACEM qui prend au passage 15% de frais de fonctionnement, et qui continue de faire payer une que dire des milliers d'artistes qui ne se sont pas inscrits à la SACEM mais dont la SACEM va récolter les droits puisqu'elle a un monopole de fait en France. Combien de concerts donnés par des amateurs jouant leurs propres morceaux et qui ne vont pas demander leurs droits d'auteur alors que la SACEM aura bien récolté une côte part sur la billetterie si le concert était payant le cas des milliers de bars avec une petite scène qui payent la SACEM. Les centaines de milliers de passages en radio, d'écoutes en streaming… Où passe cet argent? Alors encore une fois c'est la loi de la grande gueule. C'est à celui qui gueule le plus fort. Cette fois-ci ça a été moi, et cela m'a rapporté au moins 1 300 € certainement plus une fois la totalité des dates traitées, mais la prochaine fois?Comme me l'avait conseillé l'employé de la SACEM au téléphone, il faut parler de tout cela. Il faut faire remonter l'information, il faut en avertir le conseil d'administration. Car soyons bien d'accord, la SACEM est une invention géniale, comme la SACD pour le théâtre. Permettre de rétribuer justement les artistes. Et surtout ceux de l'ombre, les auteurs, les compositeurs qui ne sont pas forcément ceux qui sont sur scène ou à l'image. Ce sont eux qui passent du temps pour accoucher d'une œuvre qui va vivre sans eux dans le futur. Il faut donc absolument les rétribuer pour ce travail ; lorsqu'un film est joué et qu'ils ne sont pas là , lorsqu'un documentaire passe à la télé en utilisant leur musique, lorsqu'un chanteur est en tournée et qu'il est payé pour chanter mais que l'auteur n'est pas là . C'est une invention géniale, et la SACEM est une référence internationale. D'abord parce que qu'elle a été la première. De quoi être en colèreMais attention à ne pas s'endormir sur de beaux lauriers. Beaucoup d'artistes commencent à s'inscrire sur des sociétés d'auteurs à l'étranger, car plus transparentes, plus en accord avec leur époque et les nouvelles utilisations de la musique. Des artistes commencent à refuser que la SACEM ne gère leurs droits internet depuis Daft Punk.Alors oui, il y a de quoi être en colère. De quoi se poser des questions sur les millions d'euros que les artistes ne voient pas, et ne verront certainement jamais. Est-ce exagéré de parler de vol dans ce cas? D'un vol d'une ampleur insensée? Ou à minima de sommes colossales confisquées pendant de longues années, le temps certainement de faire travailler cet gageons que la SACEM saura se moderniser, devenir enfin plus transparente, et répondre à toutes ces questions. Un jour, grâce à l'informatique, un morceau joué dans le théâtre d'une petite ville du fin fond de la Bretagne, déclaré en ligne ce qui se fait déjà , ce morceau rapportera à son compositeur à l'autre bout de la France quelques euros et la somme sera automatiquement versée sur son compte. Bizarre on aurait pu croire que c'était déjà comme cela que ça Barrot
Souvent un entrepreneur a recours à la musique. Que ce soit pour faire attendre un interlocuteur en salle d'attente, au téléphone ou pour apporter un peu plus de gaité à un moment donné. Dans une galerie de peinture ou de sculpture, les visiteurs peuvent apprécier un fond sonore, idem lors d'un rendez-vous chez le coiffeur ou chez l'esthéticienne. Cependant, si cela a l'air sympathique cela pose le problème du droit d'auteur. Car pour diffuser du Coldplay, du Rolling Stones ou du Rihanna il faut payer une redevance. En France c'est la SACEM qui s'occupe de cela. Cela peut chiffrer chaque année et les entrepreneurs ont souvent envie de passer outre. Les alternatives Au niveau légal, il n'existe pas beaucoup de solutions d'autant que les employés de la SACEM sont très vigilents et prennent souvent les devants. Une alternative est de diffuser des titres très vieux qui ne répondent pas aux critères du droit d'auteur mais passer de la musique classique tout le temps n'est pas forcément top. L'autre astuce est d'utiliser des fichiers de musique libre cliquez sur ce lien pour avoir des informations. Sur le site en lien vous allez trouver plein d'astuces pour en télécharger de manière totalement légale et avoir ainsi l'opportunité de diffuser des titres légalement et gratuitement que ce soit du folk, du blues, de la chanson, du latino, ou du rock.
comment faire pour ne pas payer la sacem